Comment faire tomber amoureux un homme ? (2.0)

faire tomber amoureux un homme

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Dans l’article précédent, nous avons vu le rôle de nos croyances amoureuses sur nos sentiments. Comment ce que nous pensons de l’Amour nous invite ou non à tomber amoureuses ?

Ici, le but est de voir la démarche sentimentale au cœur de la relation et comment nous pouvons l’influencer pour être aimée de l’Autre.

Qu’il s’agisse ou non de manipulation. Les commentaires seront ouverts pour ça et le débat bienvenus !

Enjoy.

 

La place de la définition de l’Amour au sein d’une relation

Quand nous rencontrons quelqu’un qui nous plaît, nous traversons tout un jeu biologique . Nous l’interprétons selon nos croyances et la définition que nous avons de l’Amour.

Mais, il y a une différence entre se dire que ça peut être de l’Amour et admettre que ça en est.

Admettre, c’est se conditionner à être amoureuse. C’est se lier à l’autre de manière durable, profonde. De la prophétie autoréalisatrice, en somme.

Il en va de même pour le garçon que nous convoitons.

 

Du rôle du « je t’aime »

Le « je t’aime » , en ce sens, est capital dans la démarche amoureuse. C’est le moment où l’on admet les signes qui nous traversent comme étant de l’Amour. C’est le moment où l’on arrête notre définition de l’Amour sur la situation actuelle.

On dit « je t’aime », mais on dit aussi :

« Je dis à mon cerveau que je t’aime. Je vais donc fermer les yeux sur tout ce qui me fait penser le contraire et surinterprété mes preuves d’Amour. Mon cerveau est humain, il ne supporte pas l’incohérence. Mes sentiments passent à travers cette déclaration d’une interprétation à un fait avéré. En fait, c’est surtout à moi-même que j’admets être amoureux. »

Prophétie autoréalisatrice, encore une fois.

Le cerveau est sage, il nous contredit rarement. Si nous sommes convaincus que nous aimons quelqu’un, tous les moments de spleen de la vie seront associés au manque provoqué par l’absence de l’autre.

Alors qu’il se pourrait très bien que l’image de l’autre vienne juste combler l’ennui du temps T, parce qu’on le sait, l’ennui tue les êtres humains. Donc, la pensée obsessionnelle pour l’autre tiendrait bien plus d’une propension à l’ennui, que de cet idéal que l’on appelle Amour. (Par exemple.)

Comment le faire tomber amoureux ?

Sur le magnétisme, je ne suis pas sûre que l’on puisse agir. À moins de mettre du GHB dans le verre de Jules, mais ce n’est pas très poli (et c’est très éphémère).

Sur la croyance générale de l’Amour, nous ne pouvons rien faire. Tout est joué, c’est la faute à Maman (comme dirait Freud).

C’est donc sur la redéfinition de l’Amour que nous pouvons agir.

Une fois le déferlement biologique en place, il s’agit que Jules soit persuadé que c’est de l’Amour pour qu’il tombe amoureux. Même si cela représente pour lui une « surprise amoureuse. »

Simple dans l’idée. Dans l’idée.

Pourtant, nous ne pouvons pas imposer une définition de l’Amour de but en blanc. Pour que Jules soit convaincu, il doit penser que cette redéfinition vient de lui et de lui seul. Nous sommes, effectivement la muse de ses sentiments (de sa décision sentimentale), mais cette décision vient de lui.

 

L’erreur de la demande de preuve

Nous ne pouvons pas « convaincre » Jules qu’il nous aime.

Lui demander (trop tôt) des preuves d’Amour (réponses à nos textos, mots doux, engagements), c’est faire du forcing sentimental. C’est le pousser à s’admettre amoureux et engagé avant que la décision profonde vienne de lui. Avant qu’il ne s’engage spirituellement .

En gros, nous l’invitons trop tôt à se positionner sur ces sentiments. Il doit, rapidement, décider s’il nous aime ou non, pour nous offrir (ou non) les preuves de cet Amour. Choisir d’aimer quelqu’un, c’est accepter d’être pris dans un minimum de dépendance à l’Autre.

(Autre débat, l’Amour peut-il être vécu dans une indépendance totale ? Nous y reviendrons.)

Alors, Jules ne s’était pas admis être amoureux en amont, qu’il était encore dans un flou sentimental. Comme toute personne raisonnée, il prendra la fuite. Normal, il ne se sent pas à la hauteur des attentes sentimentales posées sur lui.

L’excuse sera banale, mais sincère : « J’ai peur de te faire du mal ».

Ce qui signifie généralement :
« Tu me demandes de prendre une décision sur mes sentiments que je n’étais pas prêt à prendre. Mais, puisqu’il faut te donner une réponse maintenant ce que je dois t’offrir, je préfère dire : “rien”, car je ne suis pas persuadé de pouvoir le faire demain. Et, si je ne t’aime pas, en fin de compte ? Tu seras malheureuse par ma faute et je ne veux pas prendre cette responsabilité. »

Si vous voulez qu’un homme vous aime, ne lui forcez pas la main. Il y a un gros conditionnement qui pèse sur eux : ne pas faire de mal aux filles, être responsable de leurs bonheurs quand on en est amoureux. Donc, maladroitement, dans ces moments-là, il tente de vous protéger.

La décision que vous lui demandez vient trop tôt, au milieu de trop de doutes.

 

Voir l’Amour

Imposer une définition de l’amour par les preuves, nous l’avons vu, n’est pas efficace. Pourtant, c’est bien sur cette définition que nous pouvons faire naître l’amour chez l’autre.

Encore une fois, nous partons du postulat que nous plaisons déjà au mec, qu’il vit déjà un peu de ce déferlement biologique (sinon, la stratégie ne marche pas.)

Quand nous demandons des preuves, nous disons aussi, que, pour le moment, nous ne voyons pas encore (assez) l’Amour de l’autre, donc qu’il n’en a pas assez.

L’idée serait donc d’avoir la démarche inverse.

Voir de l’Amour là où l’autre ne le voit pas forcément, pour lui faire entendre qu’il y en a déjà. Que ce qu’il fait pour nous correspond déjà à une définition de l’Amour. Même si cette définition n’est pas (encore) la sienne.

Autrement dit, nous lui annonçons qu’il est déjà amoureux. (Et pourquoi pas ? Si les définitions de l’Amour sont multiples, elles sont aussi flexibles.)

Dès lors, Jules n’a plus à décider s’il est suffisamment amoureux pour offrir de l’Amour en preuve. Il n’a qu’à accepter que ces gestes en aient déjà.

Autrement dit, s’il veut nous aimer, il n’a qu’un seul effort à fournir : hocher la tête. L’Amour n’en demande pas plus. (Contrairement à la construction de la relation basée sur un idéal… Mais, ça, ça vient après.)

 

Y croire

Bien sûr, face à l’Autre, la simulation ne tient pas. Nous ne pouvons pas faire semblant de voir de l’Amour chez l’autre. Nous devons être authentiquement convaincues que l’Autre nous aime sans s’en rendre compte.

La « surprise amoureuse » dont nous parlions dans le précédent article tient d’une foi de l’Autre en une définition nouvelle de l’Amour. Autrement dit, si nous croyons réellement que l’autre nous aime déjà, nous pouvons remodeler sa définition de l’Amour et l’amener à nous aimer aussi. (Et vice versa).

Nous imposons (par la force de notre croyance) notre interprétation comme la seule possible.

 

Ne pas s’effrayer

Pour voir l’amour d’un autre, il faut l’aimer déjà. L’aimer sans crainte que les sentiments soient déçue. Autrement dit, faire confiance en l’Amour, tout en connaissant la fluctuation de ses définitions. Et, ça, ça met à mal la cohérence cognitive.

Nous avons pour habitude d’attendre que l’autre nous persuade de son Amour, pour accorder de la crédibilité à ses sentiments. Nous ne faisons pas confiance, ni à nos croyances, ni en l’autre, ni en nous-mêmes. Et, ce doute constant, cette peur de perdre sont souvent ce qui provoque les ruptures prématurées. Pourtant, nous pensons le doute comme salvateur, nous pensons qu’il nous protège.

L’erreur est peut-être là. Elle est humaine et banale, mais terriblement handicapante.

Peut-être faut-il changer notre regard sur l’Amour. Peut-être faut-il le voir comme un délire collectif (ou à deux), une croyance folle, une invention délurés, que nous provoquons par foi sentimentale.

Si c’est le cas, c’est bien par la conviction que nous le faisons naître chez nous et chez l’autre. Dans ce cas, il est possible que la confiance en nos sentiments et en la force de notre croyance suffise à se faire aimer de l’autre.

Peut-être que c’est de la redéfinition de l’Amour dont parlait Rimbaud quand il disait « L’Amour est a réinventé. »

 

Bénéfices secondaires

Croire en nos sentiments, faire passer cette croyance à Jules, c’est le rassurer. C’est lui dire que nous l’aimons avec force. Croire en ses sentiments, c’est croire en lui.

Autrement dit, c’est mettre une confiance profonde en la relation, plutôt que d’attendre que la confiance vienne de preuves extérieures (de Jules.)

De plus, Jules voyant ses gestes, ses attentions comme déjà de l’Amour, pourra aimer à sa manière, bien à lui. Il la sera acceptée d’emblée par vous. Plus besoin de preuves « forcées » ! Paradoxalement, il y a de fortes chances qu’il vous le montre de plus en plus son Amour. À sa manière. À vous de continuer à le voir.

 

En bref

Autrement dit, le meilleur moyen de faire tomber amoureux un homme, c’est d’être persuadé qu’il est amoureux. Comme disent les commerciaux, soyez convaincue, vous convaincrez.

 

Et vous, croyez-vous-en la force de la croyance amoureuse ? Avez-vous déjà eu une expérience où seule cette croyance faisait office de preuves ?

Anashka,

Créations et vente de sentiments sur mesure

(jusqu’à moins 60 % sur les cœurs de BadBoy).

NOTE : On n’oublie pas, je suis toujours en train de balader d’un train à l’autre, je ne peux pas répondre aux commentaires, mais je vous retrouve bientôt (le 25 août).