Comment séduire un séducteur (partie 3) ? La technique de la Femme Fatale, de la Pote et « The One ».

séduire un séducteur femme fatale pote et the one

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Nous retrouvons Marcel (notre barman et musicien) pour le troisième et dernier article de la série : « Comment séduire un séducteur ».

Partie 1

      :

Le séducteur décrypté.
Partie 2

      :

Les techniques de la Groupie et la SSP.
Partie 3

    : Les techniques de Femme Fatale, de la pote et de « The One ».

Dans la première partie, je tentais de donner un contour au concept de « séducteur », notamment en déclinant ces sous catégories. Dans la seconde, je parlais d’attitudes face au séducteur populaire : celle de la groupie (mon bouc émissaire) et celle de la SSP (Slow Séduction Passive). Si la première regroupe les erreurs flagrantes à éviter, la seconde se fait avoir sur le timing de la séduction.

Dans cet article, j’aimerai parler de d’autres attitudes qui rencontrent plus de succès.
Comment séduire un séducteur, c’est ici.

Enjoy.

 

Level 3 : Technique de la Femme Fatale

La Femme Fatale , c’est à la fois le contraire de la SSP et de la groupie.

Si la groupie aborde un air d’adolescente en mal de reconnaissance ; la SSP, un air de jeune femme timide (ça a son charme, hein. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Simplement, ça ne marche pas avec Marcel.), la Femme Fatale se présente comme une adulte, une Femme avec un grand H.

Elle est une femme qui sait ce qu’elle veut et l’assume. Par une intelligence sociale et un sens de la repartie impressionnant, c’est avec sensualité qu’elle vient mettre en branle la confiance à toute épreuve de Marcel.

Bref, pour Marcel (et pour d’autre) , il y a les Damoiselles et les Mesdames.

Le regard et Body langage

La femme fatale a le regard assuré, joueur, sensuel.

Ses yeux disent quelque chose comme : « Je sais ce que je vaux, Petit, ne t’inquiète pas pour moi. ». Si elle plonge ses yeux franchement dans ceux de Marcel, elle sait le lâcher du regard pour l’ignorer un peu (voir regarder d’autres hommes). (Ça lui fera la jambe !)

Le BL est lent, gracieux. Mordant ses lèvres, souriant en coin, caressant ses cheveux/ objets.. Tout dans son attitude est une invitation de à la séduction. (Bref, Marion Cotillard) Si ses mouvements sont sensuels, ce n’est pas qu’elle est meilleure qu’une autre, c’est qu’elle ose.

Bien souvent nous n’osons pas être dans une attitude franchement séductrice : peur de passer pour une allumeuse, d’en faire trop. C’est normal que ce soit effrayant ! Mais, il ne s’agit pas de caricaturer les Cotillards du cinéma, mais d’être au clair avec notre envie de plaire et d’aimer en jouer. Le BL suivra assez naturellement.

Le chaud/froid

Le chaud-froid, c’est un peu l’hymne des femmes fatales. Elles montrent qu’elles prennent du plaisir au jeu de séduction, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient elles-mêmes séduites. Il est difficile à manier, car doit rester subtile.

Souvent, dans les commentaires, je lis des « froids » qui sont de l’ordre d’un rejet total. Il ne s’agit pas de faire entendre « Tu ne me plais pas », mais « Peut mieux faire ». Le Chaud-Froid doit encourager à la séduction . Pas refroidir. (Sinon, c’est froid tout court).

  • Chaud : Toutes les techniques de Kino , sexualisation, regards, signes d’intérêt, Neg (promis bientôt un article dessus).
  • Froid : Poser des limites, contredire, éviter toutes allusions sentimentales.

Note : C’est assez difficile de donner des exemples, car ceux que je possède son contextuel : il s’adapte à un homme, une atmosphère, un état d’esprit, une envie. Je ne suis pas certaine que ce soit généralisable.

Un article sur le chaud-froid ici.
Un article sur le Push and Pull (technique de chaud froid) ici.

La sexualisation

La sexualisation, c’est l’art de faire sous-entendre que la partie de jambes en l’air à venir est non seulement possible, mais aussi potentiellement extraordinaire.

Il ne s’agit pas de parler de cul directement : c’est vulgaire et ça marche assez peu. Mais de transformer une conversation (somme toute banale) en conversation charnelle (que ce soit par l’attitude, le regard, le ton de voix, les mots employés).

Parler de cul, directement, si c’est excitant, c’est anti-érotique. En revanche, utiliser une conversation prétexte (la musique) pour évoquer la sensualité (le plaisir à danser nue sur du trip hop, le voyage sensuel des nocturnes de Chopin, la prime excitation adolescente ressentie devant Saez) marche mieux.

Autrement dit, ne parlons pas de pratique. Dire « J’aime qu’on m’attache » est en soi moins érotique que dire qu’on est fascinée par les barreaux de la fenêtre.

(Ouai, mes exemples sont bizarres. Pardonnez-moi, je suis à jeun).

Un article complet sur la sexualisation ici.

Les risques

La femme fatale se démarquera. Notamment parce que pour une fois Marcel devra se bouger les fesses pour séduire. Elle n’est pas acquise, même si elle est directe. Bref, elle représente un challenge pour Marcel. Autrement dit, il ne fait pas ams stram gram entre plein de groupie, mais choisis. (C’est mieux, en terme d’Ego, non ?).

En revanche, parce que justement elle est un challenge, on voit d’elle un objet à conquérir , pas une personne qui nous plait (surtout si elle joue sur le mystère en ce qui concerne sa personnalité).

Elle risque de tomber dans un jeu de rivalité à la Merteuil VS Valmont. Autrement dit, de devenir la meilleure ennemie jusqu’à lassitude. La relation qui en découlera sera un jeu de pouvoir (un bras de fer), ce qui est loin d’être idéal pour une relation amoureuse. (Mais le désire-t-elle ?)

D’autant plus, que passé 27 ans, Marcel a un peu de bouteille. Si la femme fatale se démarque dans le palmarès, elle n’est pas la seule à avoir joué sur ce terrain-là. Et, Marcel, encore posé en séducteur risque de garder ses masques.

Bref, idéal pour faire de Marcel un amant (régulier) beaucoup moins pour construire avec lui.

 

Level 4 : en passant par une courte FZ …

Ne se cachons pas derrière un petit doigt ambitieux, taper dans l’œil de Marcel est compliqué.
Alors, comment se démarquer enfin et séduire Marcel ?

Les deux visages de Marcel


Tous les Marcel que j’ai connu avaient un double visage
:

  • Le visage social : en gros, c’est le Marcel coq qui se pavane devant ses admirateurs et s’en tape un peu.
  • Le visage réel : en gros, c’est le Marcel nature-peinture, avec une gueule de bois, ses potes (les vrais), ses doutes

Alors que je suis habituellement contre la FZ (Friend Zone), je pense qu’elle est avec Marcel un bon moyen de sortir du masque social, de le rencontrer vraiment et de lui plaire hors de sa cour.

Comment devenir une pote ?

 

  • La drague tu oublieras : pas d’allusions, pas de sexualisation, pas de yeux qui crient « je t’aime ». Non, du nature-peinture, comme avec Gérard, votre grand pote d’enfance.

 

 

  • De la curiosité, tu auras : S’il fait de la musique, pourquoi est-il tombé dans ce genre-là. Que signifie cette chanson, est-ce du vécu ? Qui l’a inspiré ? Est-ce qu’il ne serait pas plus pertinent de travailler avec tel instrument sur tel morceau ?

 

 

  • De la complicité tu créeras : humour, c’est un mot d’ordre.

 

 

  • Son cercle social, tu rencontreras : l’erreur des séductrices citées plus haut, c’est qu’elles sont toutes concentrées à plaire à Marcel, sans essayer de rencontrer les gens qui l’entourent. Pourtant, en sympathisant avec les autres, non seulement on peut rencontrer des trésors, mais il sera plus facile de faire partie des proches de Marcel.

 

 

  • Dans les fins de soirées tu traineras : c’est souvent quand le bar ferme (ou après la fermeture), quand la soirée s’éternise que l’on passe d’un social à une bande de potes. L’idée, c’est d’être présent à ce moment-là.

 

 

  • Des soirées tu proposeras : peu à peu, si tu es la pote de Marcel, il faudra le sortir de sa bande habituel. Quand le feeling passe, propose-lui une soirée chez toi avec des potes. Là, il ne sera plus THE mec de la soirée, mais un pote à toi

 

 

  • Le contredire tu te permettras : Marcel est parfois un gros cons et un gros con à qui tout le monde dit « oui, Marcel ». Pas toi. Toi, tu es sa pote et tu sais le remettre à sa place quand il déconne.

 

 

  • De Marcel, tu n’attendras rien : répète en boucle « Marcel n’est pas mon genre, Marcel n’est pas mon genre, Marcel n’est pas mon genre ». Autrement dit, tu oublieras que tu deviens la pote de Marcel pour avoir plus si affinités. Sinon, aussi discrète que tu sois, tu te feras grillée.

 

Comment plaire à Marcel quand on est une pote ?

Tu es devenue une proche. Tu connais bien Marcel. Tu connais le prénom de ses parents, tu as le numéro de son meilleur pote, vous avez fait un barbecue dans ton jardin. Bref, vous vous êtes vu 5/6 fois dans un cadre amical. Et Marcel t’aime bien, il te l’a dit.

Peut-être qu’il va essayer de te draguer un peu. Dans ce cas, c’est que le feeling que tu avais au départ pour lui est réciproque et il n’y a plus qu’à se laisser porter.

Peut-être qu’il ne tentera rien. Il sera alors temps d’isoler, après un jeu de regard. Lors d’une soirée de refaire le monde (dans une longue discussion), puis d’évoquer les turpitudes de l’amour en sexualisant tranquillement.
Bref, se présenter comme une compagne potentielle, en calibrant soigneusement. Tu fais un pas vers Marcel, s’il en fait un vers toi, tu continues. Jusqu’à ce que le pas devienne un baiser, puis des trucs interdits aux moins de 15 ans.

Le risque

Rester à jamais dans la FZ. Mais si ça marche, c’est pour de bonnes raisons.

 

Level 100 : THE ONE

Je ne ferais pas un gros pavé sur THE ONE, cet article est suffisamment long.

Mais si on devait un topo, on dirait :

  • Que la groupie ne sert pas à grand-chose.
  • Que la SSP se laisse avoir par sa propre discrétion.
  • Que la Femme Fatale en fait peut-être trop (et passera difficilement la barrière de l’amante)
  • Que la pote risque de rester une pote (et de se taper un OI)

Alors, c’est qui cette meuf qui se case avec Marcel ?

Sincèrement, aucune idée. Il y a des Marcel qui ont une individualité propre et s’attache à une fille sans que nous comprenions trop pourquoi. Il tombe amoureux, comme ça, sans raison, sans techniques. Il la voit, elle le voit. Ils se plaisent. Ils échangent, passent du temps ensemble et commencent une jolie histoire.

Peut-être un coup de foudre.

Comment on provoque un coup de foudre?

Aucune idée. Je ne connais pas ces secrets-là.
Certains parleront de pot de confiture et de couvercle. D’autre d’âmes sœurs croisées dans une autre vie. D’autres de chimie qui dure trois ans. D’autres (dont j’ai longtemps fait partie) de constructions sociales posées sur des névroses plus ou moins universelles et sur un refus d’assumer le désir pour ce qu’il est. D’autres diront, que c’est la vie, mon amie.

La seule chose que je sais, c’est que pour rencontrer un Marcel (ou un autre) qui nous correspond, il faut :

1/

      bien se connaitre.

2/

      bien se connaitre avec les hommes (donc, s’être pris quelques rateaux, OI, passion, histoires impossibles, relation longues mais fades…)

3/

      bien connaitre les hommes (ne pas TOUS les détester ou les aimer, les savoir différent)

4/

      ne plus se cacher derrière le triste voile de la séduction et/ou timidité.

5/

      Jouer sur le facteur chance (en sortant de chez soi)

6/

      Se faire confiance (si nos ressentis nous disent « douleur », ce n’est pas pour rien. Idem avec « bonheur »).

7/

    S’essayer. Aimer, c’est prendre le risque de perdre. Rencontrer, c’est prendre le risque du rejet. Séduire, c’est prendre le risque du ridicule. Dans tous ces risques, il y a un apprentissage riche de nous-mêmes et de l’autre.

Marcel, en bref

Si un Marcel vous plait, laissez vos sentiments sur OFF et tentez ce qui vous semble le plus abordable. Si vous vous plantez, c’est toujours un apprentissage supplémentaire pour le prochain garçon dont vous croiserez la route (et ça c’est cool.)

 

Et vous, qu’est-ce que vous avez appris de la séduction depuis que vous êtes ici ? Quel a été le raté le plus enrichissant que vous ayez vécu ?

Anashka,
Est restée en OI sur un Marcel pendant une belle année
Est aujourd’hui avec un autre Marcel, heureuse.
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