Sortir d’une Obsession Aigue : les bons réflexes.

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sortir d'une obsession aigue

 

Obsession Aigue (appelée aussi OI) est un sentiment amoureux nourrit de manière obsessionnelle et non-réciproque envers quelqu’un (que l’on soit en couple avec ou non).

Nous avons le sentiment que cette personne est la seule valable. Tourner la page est extrêmement difficile (même quand nous avons conscience de l’impossibilité d’une relation saine). Il faut généralement plusieurs mois (voir années) pour parvenir à tirer un trait.

Il n’y a pas de solution miracle. Chaque deuil (même celui d’une histoire qui n’a pas été) nécessite du temps. Il n’y a que le temps que soit réellement efficace. En revanche, nous pouvons nous faciliter la vie (et écourter la durée du deuil) par de bons réflexes.

Les bons réflexes pour sortir d’un OI, c’est ici.
Enjoy

Etape 1 : Repérer l’OI

L’OI arrive à tout le monde.
Pas besoin d’être bête ou naïve pour cela. Pas besoin d’avoir peur d’être seule, même si ce peut être une circonstance agréable. Pas besoin d’être une grande romantique fleur bleue. Pas besoin d’être une femme pour faire un OI.

L’OI peut intervenir pour des raisons diverses.
CET homme nous semble spécial. Il entretient une ambiguïté. Nous croyons en la force de nos sentiments. La relation est toxique (relation d’emprise). C’est comme ça, nous ne voulons que lui.

L’OI, c’est de l’amour.
Nous avons des sentiments pour l’autre dans l’OI. Peut-être même qu’il en a pour nous. Certes, ces sentiments prennent la forme de passion déchirante (la relation EST déchirante) mais ce sont des sentiments, je les nierai pas.

L’OI ne mène nulle part.
Pour diverses raisons nous ne sommes pas dans une relation établie avec cet homme. D’ailleurs, être en couple avec nous parait compliqué et lointain, comme un fantasme. Même s’il maintient parfois notre intérêt, il ne cherche pas à se caser avec nous, voire il nous fuit.

L’OI, c’est la non-réciprocité.
Il ne fait pas de pas vers nous. Il ne cherche pas réellement à être avec nous (ou nous voir).

Et, nous lui trouvons des excuses à chaque fois pour espérer encore un peu : « il a peur de ses sentiments », « le pauvre chou, il a souffert dans sa vie », « il n’est pas prêt », « c’est à cause de la différence d’âge », « c’est parce que nous travaillons ensemble », « il est poursuivi par la mafia albanaise, il fait ça pour me protéger ».
Peu importe l’excuse et sa validité, nous nous battons toute seule pour que cet amour avance. C’est ça l’OI, un combat solo pour l’amour.

La première étape, c’est donc de réaliser la non-réciprocité. Une seule question suffit : si je lui propose une relation amoureuse maintenant, est-ce qu’il acceptera ? Si la réponse est « non » ou « je ne sais pas » alors que ça fait plusieurs mois que vous lui courrez après, c’est un OI. Ce n’est pas bien ou mal ou grave, ça vous empêche d’avancer.

Pour le rappel deux articles sur l’OI :

 

 

Etape 2 : Décider de zapper son OI

On peut faire un OI et refuser de passer à autre chose. On peut vouloir rester un peu dans le sentiment grisant de l’amour à sens unique, même si la destination finale, c’est une impasse. Pourtant, on s’épuise. Vient donc le jour où nous avons BESOIN de tourner la page.

Tenter le tout pour le tout

A mon sens, le mieux est (quand c’est possible) de tenter le tout pour le tout : un coup de poker. On lui propose un rencard, on pose les choses à plat et on lui fait comprendre que c’est maintenant ou jamais. Autrement dit, on tue l’espoir dans l’œuf.

Couper les ponts

Deux choses sont importantes quand on coupe les ponts :

  • La symbolique : effacer les mails, c’est se promettre d’avancer et le signer par un geste symboliquement fort.
  • La pratique : moins on a de contacts et souvenirs, moins l’espoir est ravivé par l’extérieur.

Donc :

  • On efface : mail, numéro, facebook… toute forme de contact virtuel.
  • On prend de la distance avec les connaissances communes.
  • On range/jette les souvenirs communs
  • On change de playlist (rien de pire que la musique pour se souvenir).

Fêter ça ?

Certaines copines et certains copains suivent nos turpitudes amoureuses avec notre OI depuis longtemps. Pourquoi ne pas officialiser le deuil ? Pour arrêter de fumer, on conseille d’en parler à des proches : une décision prise devant témoins aura plus de chances d’être tenue. L’OI est une forme de dépendance à l’autre, alors prenons nos amis / confidents en témoin : cette fois, c’est finis !

Puis, c’est un très bon prétexte pour faire la fête.

Etape 3 : Avec le temps

Oublier quelqu’un ne va pas de soi. Prendre la décision ne suffit pas. Forcément, il faudra du temps, parfois beaucoup de temps.

La longueur du deuil dépend :

  • De l’histoire vécue
  • De nous et notre relation à l’amour
  • De ce que nous faisons de ce temps en « suspension »

C’est surtout sur ce dernier point que j’aimerais revenir. Comment pouvons-nous écouter un peu ce satané deuil (et calmer l’obsession) ?

Aller vers l’avant

Pour avoir envie d’aller un peu plus vite, le mieux est d’avoir des projets qui nous donne envie d’être un peu plus loin dans le futur. Plus ce qu’il y a devant vous botte, moins ce qu’il y a derrière vous manque.

Dans l’idéal, je pense que mener de front trois projets est pas mal :

Un projet court terme

Le projet court terme permet de voir rapidement le résultat de nos efforts (dans les 2/3 semaines). Il permet de se ressaisir de nos capacités à se projeter dans un futur proche, heureux et sans lui. Une fois réalisé, il peut être suivi d’un autre projet court terme.

Ce peut-être : un big repas thématique avec des amis, quelques jours à Barcelone, un grand ménage de printemps, retaper un meuble…

Un moyen terme

Le projet court-terme, s’il nous remobilise, ne nous permet pas de changer réellement des choses à notre vie. Le projet court terme s’inscrit dans le cadre du loisir. Le moyen terme demande plus d’efforts et d’engagements avec soi. Il s’inscrit dans une reconstruction plus profonde.

Ce peut-être, un projet de voyage, un changement d’alimentation, l’aboutissement d’un projet artistique, la reprise d’un sport en groupe, un tatouage…

Un long terme

Le projet long terme, c’est l’objectif sur l’année à venir. C’est lui qui permettra réellement le départ à zéro, car une fois réalisé, il changera en profondeur un ou plusieurs aspects de votre vie. Et, quand on en voit l’aboutissement, on peut fièrement regarder en arrière. Autrement dit, le projet long terme est ce qui viendra redonner un sens à votre vie sur l’année à venir.

Ce peut-être un projet de service volontaire européen (pour les plus jeunes), un changement de carrière, un déménagement, l’aboutissement d’un roman, d’un album musical…

Se battre au quotidien

Les projets ne suffisent pas toujours. En deuil amoureux, nous sommes quotidiennement soumis aux :

  • ruminations : le fameux « et si »
  • pensées négatives : « est-ce que je pourrais rencontrer quelqu’un de fait pour moi ? »
  • à l’inactivité : et la culpabilité de cette inactivité
  • au repli sur soi : tout le monde nous lasse, car personne n’est LUI
  • à la culpabilité : à ruminer, à ne pas réussir à passer le cap
  • et parfois à la honte : d’avoir tant donné et aimé.

Le prochain article parlera de ces tergiversations amoureuses. Ce sont elles qui nous font sombrer dans la joyeuse dépression qui accompagne si bien nos OI (ou nos ruptures) et nous y enferme. Elles demandent une vigilance de l’instant et chaque journée peut-être un petit combat.

En attendant, quels seraient les trois projets (court, moyen et long terme) que vous aimeriez voir se réaliser ?

Anashka,
Partir à Budapest en Aout.
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