Comment séduire un séducteur (partie 2) ? (Techniques de la groupie et de la SSP)

séduire un séducteur groupie et ssp

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Pour le rappel, c’est un article en trois parties.

Partie 1

      :

Le séducteur décrypté.
Partie 2

      : Les techniques de la Groupie et la SSP.

Partie 3

    : Les techniques de Femme Fatale, de la pote et de « The One ».

La première partie évoquait les différentes catégories de séducteurs que j’ai pu observer durant ma courte (mais oh combien fructueuse !) existence. Il y avait le séducteur-lambda, le dragueur du dimanche, le queutard, le séducteur-dandy, le libertin et le VIP.

Nous avions décidé communément de parler du VIP. Nous lui avions donné le petit nom de Marcel et nous avions décrété qu’il serait barman/musicien. Car, une fois qu’on séduit ce type de séducteur, on peut tous les séduire.

Dans cet article nous analyserons les techniques de la groupie et de la SSP (Slow Séduction Passive).

Séduire un séducteur, partie 2.
Enjoy

 

Level 1 : Technique de la groupie

La groupie, c’est celle qui est fan de Marcel.

Elle en est amoureuse (bien qu’elle ne lui ait jamais vraiment parlé) et espère que ses œillades, lorsque Marcel est sur scène, aurons raison de son cœur. La groupie, et je vais être très vilaine avec elle, sera mon contre-exemple. Elle représente tout ce qui ne faut pas faire pour attraper Marcel. (Bien que parfois la groupie se tape Marcel, mais la groupie ne revoit pas Marcel.)

Note : Même si je suis dure avec elle, je n’oublierai pas, qu’en mon temps, j’ai aussi été une groupie. J’écrivais de longues lettres d’amour à Eminen (en Français) quand j’avais 14 ans. Je possédais une vingtaine de poster dans ma chambre. Bref, j’étais la femme de sa vie, le seul problème, c’est qu’il ne le savait pas.

Note 2 : Rien à voir, mais Marcel, c’est le nom de mon poisson rouge. Voilà, c’est dit.

Techniques de la groupie.

Baver

Quand Marcel joue de la guitare (forcément, tous les Marcel jouent de la guitare), la groupie se met devant la scène avec un joli top échancré et le fixe du regard.
Ainsi, elle espère démarrer une relation sincère, basée sur de réguliers rapports oculaires. D’ailleurs Marcel la regarde fixement dans les yeux.

A moins que l’œillade soit pour sa copine, ou l’autre nana à gauche. On ne sait pas trop, elles ont toutes le même top échancré.

Faire des compliments ‘originaux’

Quand il reste de la salive à la groupie, en fin de concert, elle va trouver Marcel pour démarrer avec lui une discussion à la profondeur platonicienne.

« J’aime bien ce que tu fais.. ! »
« T’es mignon, toi »
« T’as une copine ? »

Marcel ne sait pas quoi répondre. Alors, il sourit. Parce que c’est un homme poli.

Agresser Marcel

Certaines groupies iront jusqu’à embrasser, sans sommation, Marcel. Comme si Marcel était un objet sexuellement disponible et par sa seule prestance naturellement consentant. Bien sûr, Marcel aimerait les assommer à coup de code pénal (il y a quand même agression sexuelle), mais il se contente d’un « Calme-toi ». (Dixit un copain Marcelien).

Bien que je sois fondamentalement pour une certaine dose de désobéissance civile (comme tout le monde, j’admire la fine stratégie pacifique de Gandhi), je doute de son efficacité le cas échéant.

Séduire aux heures de pointes

C’est un adage bien connu « Si tu veux draguer un barman, vient à l’ouverture».

Mais la groupie préfère au bon sens, l’originalité. C’est donc aux heures de pointes, pendant une pause dans le concert, quand le Marcel fatigué veut fumer tranquillement sa cigarette, que la groupie attaquera.

Elle s’immiscera dans la foule de poivrots joyeux qui se ruent sur le comptoir, pour balancer avec toute la vergue dont elle est capable, les mots qui feront chavirer Marcel « J’aime beaucoup ta musique ».

Forcément, Marcel montrera sa reconnaissance devant tant de courage en finissant son verre cul sec et en s’en réservant un autre. Puis, Marcel sourira, dira « merci ». La groupie le sait, elle l’affirme : elle a une touche.

La file indienne pour lui parler

Même principe que séduire aux heures de pointes. Mais, en plus, les groupies se placent en file indienne pour séduire Marcel. (Je l’ai vu faire de mes propres yeux!)

Conseil : Si vous voulez tenter la file indienne, pour gagner du temps, donnez (poliment) un coup perfide dans le poplité (c’est derrière le genoux) de celle qui vous précède.

Les susurrements aux copines (devant lui!)

Face à Marcel, la groupie chuchote quelque chose à sa copine, plongeant ses yeux dans les yeux de Marcel. Elles glousseront ensuite, perdant de la crédibilité que pouvait jusqu’alors accorder Marcel à la relation oculaire qui se nouait.

Alors, peut-être qu’ivre Marcel fera clap clap avec ses reins, mais Marcel ne rappellera pas.

Note : Parfois la groupie envoie une copine en éclaireur. Et Marcel rentre avec ladite copine. Face à Marcel, rappelons-nous : pas d’amitié qui tienne.

La jalousie dans les jeux de regards

La groupie entretien une intense relation oculaire avec Marcel. Elle le regarde. Il la regarde. Elle le regarde. Ils se parlent avec les pupilles. Alors, forcément, si Marcel en tripote une autre du regard, la groupie se sent trahie. Et, vexée jusqu’au fond de l’âme, elle couvrira de mépris la traîtresse qui a saccagé sa belle relation oculaire.

Même si ladite traîtresse est la femme de Marcel.

Payer un verre

S’il est barman ou musicien quelque part, il boit sûrement à l’oeil. Lui payer des verres est non seulement contre-productif, mais c’est surtout jeter de l’argent pas les fenêtres.

Tant qu’à faire, autant faire un don à une association humanitaire.

La groupie, en bref

La groupie, c’est mon bouc émissaire.

C’est celle qui affiche son intérêt et espère que ça suffira. Il est vrai qu’avec certains hommes, il n’y a pas besoin de faire beaucoup plus. Mais, Marcel a l’habitude, il est un peu las. Il aimerait bien qu’on écoute sa musique parfois…

Bref, tu veux te taper Marcel, ne fait pas la groupie.

 

Level 2 : Technique de la Slow Séduction Passive

Quel l’on pourrait appeler la technique de la fille « sérieuse ». Bien que Marcel nous plaise, nous refusons d’être une de ces groupies qu’il ne rappellera jamais (ce qui se comprend).

Par Ego plus que par Amour, nous voulons éviter d’être acquise. C’est généralement-là, que nous tombons dans le travers de la Slow Séduction Passive. (SSP pour les intimes.)

Note : L’Ego, c’est très important. C’est NORMAL de prendre soin de lui. On se remet d’un amour brisé, pas d’un Ego en miette. (On a qu’un seul Ego, alors qu’il y aura toujours un barbu pour se perdre dans nos bras). (Nous y reviendrons sur les notions d’Ego dans un de ces futurs articles que je vous promets toujours mais ne rédige jamais).

Slow Séduction

Ou séduction lente.

L’idée est de montrer petit à petit l’intérêt que l’on porte à l’autre.

L’autre devine à peine qu’il nous plaît tant nos signes sont discrets. On prend notre temps pour avancer nos pions. Ce n’est, par exemple, qu’à la dixième fois dans le bar de Marcel qu’on lui demande son numéro.

Nous évitons ainsi :

        de nous prendre un râteau
        de passer pour une

fille facile

      (OMG!)
      de devenir une groupie (c’est un avantage non négligeable)

Un article complet ICI.

Séduction Passive

Grosso merdo, c’est attendre que l’autre nous courtise.

C’est ce qui correspond à la séduction féminine depuis quelques temps. En gros, l’autre fait les premiers pas, on se refuse un peu (on refuse un premier baiser trop tôt), mais pas complètement (on propose de se revoir).

Encore une fois, c’est un bon moyen pour éviter de paraître « légère » donc, de garder une part d’inaccessibilité.

Quel effet a la SSP ?

L’effet de la SSP se joue sur plusieurs temps :

    • Temps 1 : La curiosité est attisée (notamment si la SSP vient seule au comptoir, en début de service). La relation oculaire sera plus intense, soutenue et loyale qu’avec une groupie.
    • Temps 2 : Il est possible que Marcel fasse le premier pas (prendre une commande, demander à la SSP ce qu’elle fait seule, entamer la conversation, lui payer un verre).
    • Temps 2 (facultatif) : Marcel et la SSP commence à discuter sur une ou plusieurs soirées. La SSP a des verres gratuits (détail non négligeable). Mais, les discussions restent de surfaces, les numéros ne sont pas échangés.
    • Temps 3 : La SSP refuse de faire des avances trop directes. Si Marcel aime flirter, Marcel a rarement fait les premiers pour coucher avec une fille (il n’en a pas besoin). Donc, Marcel attend que la SSP se lance et la SSP attend que Marcel se lance. Résultat Marcel se lasse et commence d’autres relations oculaires.

 

  • Temps 4 : La SSP paye a nouveau ses verres. Si elle reste accrochée, elle risque l’OI et Marcel rentre avec une groupie.

 

On l’aura compris, le problème de la SSP, c’est sa longueur d’action. Marcel a l’habitude de signes d’intérêts clairs et directs, il ne sait pas attendre. Le temps entre la rencontre et la coucherie ne lui assure pas plus de « sérieux » et ne le rend pas plus « amoureux ». Peut-être plus las. En revanche, la SSP peut (parfois) devenir une copine.

J’ai testé la SSP avec deux barman. Après quelques semaines de gratuités, j’ai à nouveau payé mes verres. C’est révoltant !
Et vous, dans quels travers tombez-vous le plus souvent : la groupie ou la SSP ?

Anashka,
Groupie (dragueuse du dimanche)
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