OK, je suis complètement accro à l’été. C’est le moment des aventures, des découvertes, des plaisirs, des jobs étudiants, des glaces au yaourt avec un coulis framboise en terrasse et des BadBoys.
Ces fruits, effectivement, se cueillent à l’été. Ils sortent de leurs tanières pour reprendre leurs délits estivaux et ils finissent dans le même bar que nous, transperçant de leurs regards jusqu’à notre âme. Voilà, c’est foutu, nous le voulons.
Badboy, le séduire, le garder, c’est ici.
Enjoy.
Qu’est-ce qu’un Badboy ?
Un BadBoy, c’est un mauvais garçon. (Merci Captain Obvious.)
Quand on parle de BadBoy, on fait allusion à deux types d’hommes :
- Le Don Juan : c’est le bourreau des cœurs, le culotté de la bande, le sourire en coin (argh…), le beau parleur, le gentleman au cœur brisé par une histoire passée dont personne ne sait rien, mais que chacun jalouse. Bref, c’est un BadBoy, parce qu’il est amoureusement dangereux.
- Le Voyou : le bandit, le tatoué, l’amoureux de la garde à vue, celui qui aime le danger, les délits et la vie à cent à l’heure. Bien sûr, avec son culot, avec son amour de la prise de risque, il en a connu des femmes, mais il n’est pas fondamentalement mauvais avec la gent féminine. Certains sont même des cœurs d’artichauts. Normal, t’aimes la sensation forte, t’aimes la passion.
Ils ont un point commun : ils partagent le même grand amour et ce n’est pas nous. C’est la liberté, la liberté chérie. C’est ce qui nous fait rager, c’est aussi ce qui nous fait craquer.
Quelle relation ?
Le BadBoy est un chat sauvage.
Certes, ça se domestique, mais les efforts sont souvent énormes pour peu (voir pas) de résultats. Donc, du « sérieux » avec un BadBoy, on oublie. Bonnie et Clyde, c’est dépassé (et ça ne se finit pas dans les cotillons blancs d’un mariage).
Et même si on parvient à lui passer la laisse au cou, c’est à NOUS qu’il ne plaira plus.Si on aime les loups, ce n’est pas pour en faire des caniches.
Le BadBoy, ça s’aime, mais ça ne se garde pas.
Le BadBoy demande de l’énergie.
Il s’agit de le séduire (ça va), de le revoir (ça se corse), de devenir un fil rouge dans sa vie (dur) et de s’y inscrire (quasi impossible).
Avec lui, mieux vaut aimer les montagnes russes, car s’il se fait chaton au creux de vos bras, il se fera tigre s’il est en meute. Mieux vaut s’accrocher aux rares moments d’intimités comme des bulles hors du temps. Et mieux vaut ne pas attendre que la bulle prenne le pas sur la réalité.
Quelle relation ?
Une passion, un CDD, une relation d’amants. Mais, protégez-vous, n’attendez pas de lui qu’il s’engage, qu’il abandonne sa vie pour vous. Vous souffririez.
Comment le séduire ?
Vous l’avez compris, séduire un BadBoy est TOUJOURS une mauvaise idée. Mais, quand on a un truc en tête, le bon sens se fait la malle. Comme dit une amie, ce n’est pas parce qu’on sait que c’est une bêtise qu’il ne faut pas la faire.
Devenir une Badgirl, c’est un mauvais plan
À moins que vous soyez naturellement une BadGirl et que Roméo vous ait toujours connue comme ça, pas la peine de cambrioler une banque pour plaire à un mauvais garçon.
Je ne vous mentirai pas, si vous êtes trop « gentille », trop « conciliante » vous allez vous faire bouffer toute crue. Pour le BadBoy, la notion de force est importante. Il semble cristalliser pas mal de choses là-dessus. Donc, soyez forte.
Mais, la force ne se joue pas forcément au couteau, elle est, parfois, dans la capacité à pardonner, à dire « non, j’arrête », à rire de situations plus que compliquées et à ne pas faire d’une histoire personnelle les nombreux plans foireux de Roméo.
Finalement, être fort, c’est — peut-être — trouver un subtil équilibre entre se préserver de l’autre et s’offrir à lui. (Facile à dire.) Être forte, c’est aussi savoir garder précieusement sa vie, sa raison, ses valeurs face au déséquilibre de l’autre. La constance jouera en votre faveur.
Autrement dit, ne vous transformez pas pour lui. Ce n’est pas ce qu’il attend de vous.
« Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage »
Souvent, vous avez envie de péter un câble, de lui balancer ses quatre vérités dans la figure ou d’aller plus vite. Qu’il vous promette, qu’il vous aime déjà, qu’il vous entraîne dans sa folie furieuse…
Attendre des promesses et des preuves, les demander à l’autre, c’est attendre des mensonges. Laissez les choses venir, le temps est votre meilleur allié. Il crée et solidifie les liens, sans que vous ayez besoin de « forcer ».
Note : forcer quelqu’un à perdre sa liberté pour soi, ce n’est déjà plus l’aimer, c’est vouloir le posséder.
Concentrez-vous sur les bons moments partagés, vivez-les pleinement. Et, instant par instant, moment de rires par moments de rires, la complicité et l’engagement prendront naturellement leurs places.
Certes, il y aura beaucoup de déceptions, de larmes, de mensonges entre-temps, le Badboy ne sait pas toujours faire les choses proprement, mais à terme, vous pourriez attendre votre objectif. Sauf, si vous en avez marre entre-temps et que vous passiez à autre chose (ce qui serait légitime).
Rester l’inaccessible étoile
Rester l’inaccessible auprès de quelqu’un de fuyant est ce qu’il y a de plus difficile dans la séduction.
- Si nous sommes nous aussi distantes que lui, l’attachement se déliera.
- Si nous sommes trop proches, on sera acquise, ce qui n’est jamais bon.
L’idéal reste d’être entière dans les moments partagés à deux, de donner authentiquement de soi, de partager réellement et de prendre de la distance dans les moments d’absence. Prenez votre mal en patience, il fera les premiers pas, s’il veut vous voir. Ne le harcelez pas de textos, mails ou autre.
Faites votre vie.
Le BadBoy doit être un bonus dans votre vie, la cerise sur le gâteau. S’il entre au centre de vos préoccupations, vous êtes foutue, parce que vous ne serez pas au centre des siennes. (Il aura toujours plus urgent à faire).
En bref
Le BadBoy n’est pas l’homme de votre vie. C’est une passion, un challenge du moment, une curiosité. C’est une drogue qu’on teste une ou deux fois, mais dont on ne fait pas une habitude.
On ne peut pas miser une relation stable avec quelqu’un qui fuit le sérieux comme la peste. Mais, l’histoire peut être belle, faite de bric-à-brac sentimentaux, de hauts et de bas, etc.
Le BadBoy, on ne le change pas. On ne tombe pas amoureux des gens pour les changer, c’est avec leurs complexités qu’on les prend ou autant arrêter tout de suite. S’il veut quitter sa vie de bandit, ça LUI appartient. Vous n’êtes pas Mère Thérésa, ne cherchez pas à la sauver. Il n’en a pas envie.
Le BadBoy n’est pas au centre de notre vie. On a d’autres priorités, d’autres envies, d’autres choses qui nous nourrissent. Quitte à le laisser traverser notre vie, nourrissons-nous de son amour de la liberté, pour cultiver la nôtre, d’indépendance.
En gros, le Badboy, on l’aime, mais pas longtemps.
Et vous, êtes-vous déjà tombée amoureuse d’un BadBoy ? Quels étaient les avantages et inconvénients de la relation ?
Anashka,
BadGirl de son état.