Dans beaucoup des commentaires, je retrouve de la séduction, des regards, des jeux de pouvoir…mais peu de complicité au départ.
Pourtant, pour faire tomber amoureux un garçon, la complicité est primordiale. Elle doit s’installer dès la rencontre.
On l’appelle, dans le jargon de la séduction, le confort.
Pourquoi installer du confort avec un homme
Mystery, un célèbre Pick Up Artist (ou Roi De La Drague) divise la drague en trois phases :
- Attraction : c’est l’attirance, que l’on peut découper dans le physique, l’attitude prérencontre, le jeu de regard, et le manière d’aborder.
- Confort : c’est l’art de mettre à l’aise le garçon que vous séduisez, de créer une connexion ou complicité.
- Séduction : c’est l’art de vous positionner en petite amie potentielle, notamment en épiçant la séduction. La sexualisation et la Kino escalation seront de mise.
Le confort est donc une phase intermédiaire, un temps de pause dans le jeu réciproque des signes d’intérêts.
Cette étape permet de trouver les connexions entre Jules et vous. Vous deviendrez, dès lors, un cerveau à séduire. Ce sont les connexions, les lieux de complicité, l’affinité qui donnent envie à un homme de vous revoir et d’envisager peut-être plus.
Ce mec, une femme comme les autres
Le confort vous permet de vivre un temps de Friend Zone avant de reprendre les hostilités amoureuses. C’est ce passage qui LE et VOUS mettra à l’aise.
Pour ne pas se laisser impressionner par Jules (qui est forcément beau, drôle, intelligent, fort et viriiiil), parlez-lui comme à un pote.
Mieux encore, comme à une femme. Il descendra du piédestal créé par votre idéalisation. Il ne s’agira plus de savoir si on lui plaît ou non. Simplement de passer un bon moment. D’apprendre à connaître cet inconnu. Et, de voir s’il nous correspond.
Donc, on oublie la séduction et on discute avec lui comme s’il était… une femme. On sait aujourd’hui qu’il existe plus de différence entre deux individus qu’entre le groupe des hommes et des femmes, ne marquez pas la différence des genres. Pas ce coup-ci.
Vous gagnerez en naturel.
Quand on conseille d’être soi-même, dans la séduction, c’est (inconsciemment) à cette phase de confort que l’on fait allusion. Nul besoin de sublimer le moment ! Lâchez prise et profitez.
Ça, c’est pour la théorie, dans la pratique, le confort, on fait comment ?
La curiosité n’est pas un vilain défaut
Qu’il soit un collègue que vous croisiez, le vendeur de l’épicerie en bas de chez vous, un illustre inconnu dans un bar ou le pote à une amie…
Qui est-il vraiment ?
Qu’aime-t-il ? Qu’est-ce qui l’anime ? Le révolte ? Le booste ? Le fait rêver ? A t’il voyager ? A t’il des frères et sœurs ? Est-il déjà tombé fol amoureux ? Quel genre d’adolescent était-il ?
Apprendre à connaître ce garçon qui nous plait, ouvrir la discussion sur lui, nous permet non seulement de mieux l’appréhender, mais aussi de baisser l’idéalisation que nous pouvons nourrir à son égard. Il n’est qu’un homme. Avec ses défauts, ses craintes, ses doutes.
N’hésitez pas à l’interroger sur lui, sur sa vision du monde. Souvent, quand on a un coup de cœur, on peut avoir tendance à passer à côté de la personne pour l’idéalisation (l’OI).
Les gens aiment qu’on s’intéresse à eux, femmes comme hommes. Si une question leur paraît déplacée, ils n’y répondront pas.
Rassurez-vous, le plus souvent, Jules rentrera dans le jeu.
Être attentive, c’est déjà respecter l’autre
On reproche souvent aux hommes de ne pas être attentionnés. Pendant longtemps, les petits gestes, les règles de gentleman leur ont été réservés…
Résultat, nous autres, créatures féminines, manquons aussi parfois d’attentions.
Le confort, c’est aussi :
- Proposer à Jules de payer la seconde tournée, quand il nous a offert la première.
- Retenir le jour de cet examen qui l’angoisse et lui envoyer un texto d’encouragement.
- Remarquer ce bracelet qu’il porte, lui demander s’il y a une histoire derrière ça.
Pourquoi ça met à l’aise ?
Bah, simplement vous montrez que vous vous intéressez réellement à la personne qu’il est et pas seulement au petit ami potentiel qu’il représente. Ainsi, vous le respectez plutôt que le recruter.
De la légèreté, que diable !
Il ne passe pas un entretien d’embauche et vous non plus.
C’est un moment pour la légèreté. (Comme si vous rencontriez un nouveau pote.)
La séduction et le charme opéreront (ou non) d’eux-mêmes. Quand la complicité sera installée, vous enclencherez sur la phase de séduction.
En attendant, il n’y a pas d’enjeux. Il ne s’agit pas de lui plaire. Simplement, d’apprendre à la connaître, de voir les atomes crochus.
Plus vous serez habituée à démarrer des discussions n’importe où, avec n’importe qui, plus cette légèreté vous sera facile à manier.
Pour vous entraîner, tentez de démarrer une conversation par jour avec un ou une inconnue.
Homme qui rit …
La légèreté ne va pas sans l’humour.
Les hommes y sont tout aussi sensibles que les femmes. D’autant plus qu’il paraît que les filles drôles sont rares.
La vie ne vaut pas le coup qu’on la prenne au sérieux. Elle n’est qu’une vaste blague. Autant en rire.
- L’ironie en charmera les intellectuels
- Un poil d’autodérision est toujours efficace
- Le pince-sans-rire est à manier avec précaution
- La moquerie doit rester très soft (et ne jamais toucher des personnes non présentes).
- La dérision fait ses preuves
- Les blagues sont à éviter (surtout les carambars…)
- La répartie est votre meilleure arme (tout un article ici)
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Vient le moment de parler des Privates Jokes. Ce sont tous les délires communs que vous avez, que vous ne partagez qu’entre vous.
Il y a un an, je discute avec un blond dans un bar :
Moi : Je suis sûre que tu t’appelles Julien..
Lui : Pourquoi ?
Moi : Tous les mecs s’appellent Julien…
Lui : Bah, non, je ne m’appelle pas Julien.
Moi : Si. D’ailleurs, à partir de maintenant, tu seras Julien-Le-Blond.
Lui : Mais je ne m’appelle pas Julien.
Moi : D’accord Julien.
Paf, PRIVATE, qui est restée dans nos échanges texto, puis au rencard suivant… puis. Bref. ;)
Se dévoiler peu à peu
Bientôt un article sur « Comment raconter des anecdotes (le StoryTelling) ».
Mieux vaut en dire peu sur soi, se concentrer sur une ou deux anecdotes où l’on se met en scène.
Notre interlocuteur doit percevoir à travers les actions décrites les valeurs qui nous animent. Les longues descriptions commençant par « je suis… » sont non seulement pénibles, mais souvent fausses. On change tellement souvent !
Ainsi, Jules apprendra à vous connaître et vous apprécier. En partageant l’anecdote avec lui, vous le faites vivre ce moment-là avec vous.
Si vous magniez l’humour, c’est le moment.
Et vous, comment faites-vous pour mettre un homme à l’aise dans les premiers temps de séduction ?
Anashka,
Julien, si tu me lis, tu t’appelles comment en vrai ?
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