Quel est le rôle de notre cerveau lors de la rencontre amoureuse ? 1/2

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Il faut tout d’abord savoir que l’amour n’est pas un élan du cœur comme on pourrait croire mais plutôt un élan « du cerveau » !

En effet, l’amour est programmé mais pas par l’homme lui-même, c’est-à-dire pas par son cerveau conscient mais par son inconscient

Des besoins reproductifs :

L’homme est un animal. Et comme n’importe quel animal sexué, notre instinct de survie nous pousse à nous reproduire afin de transmettre notre patrimoine génétique à notre descendance.

Mais la reproduction vise moins à prolonger notre lignée qu’à l’améliorer. Aussi, chacun de nous, est un incroyable succès évolutif. Choix du partenaire, désir, amour…

Pour arriver à ses fins, la nature a mis en place tout un arsenal de stratégies complexes et très développées.

Les critères de sélection sexuelle

Le naturaliste et biologiste anglais Charles Darwin, notait déjà dans son ouvrage intitulé L’origine des espèces, qu’il existe un dimorphisme incontestable entre les sexes.

Comme le paon fait la roue pour attirer sa femelle, l’homme et la femme se parent d’ornements, d’habits, de coiffes, de peintures corporelles, et de toutes sortes de modifications physiques (le corset affinait la taille et mettait en valeur les hanches) montrant bien l’importance de l’apparence corporelle comme stratégie de séduction.

Outre les codes et comportements humains qui varient selon les cultures, il est des critères de beauté universels synonymes de bonne santé et donc d’un bon patrimoine génétique : physique élancé et sportif, belle chevelure, peau ferme, visage et corps symétriques sont preuve d’un bon développement génétique.

Nos choix s’arrêtent aussi sur des partenaires porteurs de gènes éloignés des nôtres (c’est pourquoi dans les pays méditerranéens, la blondeur serait séductrice car originellement rare ), entretenant la diversité des patrimoines génétiques et renforçant le système immunitaire de notre filiation.

Ces besoins reproductifs sont donc tout aussi biologiques que psychologiques mais avant tout inconscients.

Du désir au plaisir

On le sait, la principale préoccupation du cerveau est la survie de l’espèce, il faut qu’il assure ses fonctions vitales comme se nourrir ou se reproduire.

L’évolution a donc mis en place dans notre cerveau des régions dont le rôle est de « récompenser  » l’exécution de ces fonctions vitales par une sensation agréable.

Ce sont ces régions, interconnectées entre elles, qui forment ce que l’on appelle le circuit de la récompense.

En réponse à un stimulus, notre cerveau nous incite à l’action pour satisfaire un désir. L’aire tegmentale ventrale (ATV), un groupe de neurones situés en plein centre du cerveau reçoit de plusieurs autres régions, l’information du niveau de satisfaction des besoins fondamentaux ou plus spécifiquement humains.

L’ATV transmet ensuite cette information au noyau accumbens grâce à un messager chimique particulier, la dopamine.

Cette hormone et neurotransmetteur a pour principal rôle d’anticiper et de transmettre tout désir. Le niveau de dopamine et le niveau de plaisir qui en découle qui engendrera la répétition du cycle « désir, action, satisfaction » .