Quatre conseils (éthiques) pour gérer ses relations amoureuses

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Qui n’a jamais rêvé de relations saines, authentiques ? Qui n’a jamais désiré une communication constructive ? Un épanouissement relationnel sans souffrance ?

Voilà que je tombe sur le livre de Don Miguel Ruiz et ses quatre accords toltèques. Ils me trottent en tête depuis quelque temps. Je les use jusqu’à la moelle pour gérer les relations que je vis (amoureuses, familiales, amicales).

L’intérêt de ces quatre accords, c’est qu’ils nous invitent à nous débarrasser de nos fausses croyances sur nous, sur le monde, sur les notions de bien et de mal. De l’épuration psychique en somme.

Dans cet article, nous verrons comment on peut se les approprier dans le cadre des relations amoureuses.

Enjoy.

 

Conseil 1 : Que votre parole soit impeccable

Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez.

N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui.

Pas de mensonges

La base, dans une relation amoureuse, notamment, serait d’éviter de la construire sur des mensonges. Votre réalité (la réalité de vos ressentis) est légitime. Elle n’a pas besoin de se farder de formulations à l’emporte-pièce, de masques ou facéties.

Ça semble évident. Pourtant, le mensonge est vite arrivé.

« Je serais toujours là pour toi » est potentiellement le plus gros mensonge que nous sortons à un autre être humain. Simplement, parce que nous n’avons aucune idée du futur, de notre affection de demain pour cet homme ou encore de notre disponibilité à l’aider.

Être au clair avec nos envies

L’Amour est LE lieu de projection et de grands mots dont chacun peut s’approprier le sens : amour, engagement, couple, fidélité, trahison, liberté, « sérieux »…

Un « Je t’aime » peut prendre mille sens :

  • Je me sens bien avec toi dans ce temps T.
  • J’ai une affection profonde pour toi.
  • Je t’admire.
  • J’ai envie de te faire l’amour.
  • J’aimerais que tu fasses longtemps partie de ma vie.
  • Je veux que tu m’aimes.
  • Tu as un cul d’enfer.

S’interroger sur nos désirs, leurs racines, et notre manière de les mettre en mots permet de vivre avec authenticité les chemins parcourus à deux. Et parfois, de prendre conscience que nous nous trompons de route.

La parole impeccable, c’est souvent s’interroger sur le poids de nos mots. C’est ne pas laisser l’arbre du « Je t’aime » cacher la forêt du « J’ai peur que l’on m’abandonne ».

(Un exemple complètement au hasard ^^.)

Soigner notre parole intérieure

Nous avons un discours sur nous-mêmes avec nous-mêmes.

Ce discours est puissant. Il nous conditionne. Il se nourrit aisément de prophéties autoréalisatrices. Pour que notre parole soit intègre pour autrui, elle doit, en amont, être intègre vis-à-vis de nous-mêmes.

Quand on se dit « Je suis timide », on s’enferme dans une timidité supposée et l’on s’empêche de devenir qui l’on veut. On se coupe les ailes. Qu’il est simple de devenir sa propre ennemie en se traitant de grosse, de nulle, d’incapable, d’égoïste !

La parole impeccable, c’est aussi apprendre à gagner en nuance sur le discours que nous avons sur nous. Non, nous ne sommes pas nulles en Amour, nous avons vécu des histoires qui ont eu une fin. C’est tellement plus vrai et plus doux !

 

Conseil 2 : Ne faites aucune supposition

Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisée contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.

De l’autre, nous ne savons rien

Depuis quelque temps, je fréquente quelqu’un qui est très peu disponible pour moi. Ma première (et continuelle) supposition est qu’il ne tient pas à moi, que je l’agace. Pourtant, il ne ferme jamais les portes à la drôle de relation que nous menons. Ma seconde supposition est qu’il joue avec moi.

La réalité est simplement, qu’il n’est pas disponible pour moi. Point. Pour le reste, je n’en sais rien.

Autrement dit, nous ne connaissons de l’autre que ce que nous percevons de lui. Et, nous le voyons avec nos filtres, notre réalité subjective, nos attentes et nos doutes. Comment pouvons-nous, dès lors, définir les sentiments qu’il a à notre égard ?

Dans une relation amoureuse, la seule question qui prévaut est :

« Est-ce que je m’y retrouve ? Est-ce que j’ai envie que ça continue? »

Sur ses sentiments, sur ce qu’il pense, sur ses envies à lui, nous n’en saurons jamais rien. Ça lui appartient. C’est SA manière de gérer la relation avec nous.

Parfois, on me demande pourquoi ce mec fait ça, ce que ça veut dire. La plupart du temps, je n’en ai strictement aucune idée. Je ne suis pas ce gars-là.

En séduction, nous pouvons simplement voir si l’autre recule et approche, pas la signification de l’un ou l’autre. Et, pour nous positionner, il suffit de se demander si le comportement au temps T nous convient et si nous voulons poursuivre. Et non, comment ça se passera si on fait ça ou ça.

De nous, nous ne savons pas grand-chose

Nous ne connaissons pas grand-chose sur nous. Nous faisons beaucoup de suppositions sur nos attentes, nos besoins ou les envies que nous aurons demain.

Finalement, la seule chose que nous maîtrisons sur nous-mêmes, c’est ce que nous ressentons au temps T et si cette sensation est agréable ou non.

Une des suppositions les plus récurrentes et dangereuses que nous faisons en amour, c’est de penser que « nous ne pouvons pas vivre sans l’autre ».

Non seulement nous enfermons la relation dans un climat de peur (qui risque de provoquer la rupture). Mais aussi, comme notre cerveau est très obéissant, en cas de rupture, nous souffrirons plus que nécessaire, simplement pour nous donner raison.

Finalement, nous n’en savons rien.

Et, c’est une chance ! Nous avons le loisir, toute notre vie, de nous découvrir et de nous renouveler.

Ne pas imaginer les ressentis que nous pourrions avoir dans telle ou telle situation, c’est s’offrir la liberté d’être au contact avec nos émotions réelles.

Voir le monde avec les yeux d’un enfant

Le plus gros apprentissage de la vie, c’est d’apprendre à désapprendre.

Oublier ce que nous croyons savoir des hommes, de notre mec, de l’Amour, de la sexualité, des relations. Autrement dit, se laisser surprendre constamment.

Simplement, mettre un pied devant l’autre, en fonction de nos désirs au temps T. Effectivement, en fonctionnant ainsi, il est possible que de nombreuses relations sortent des cadres préconstruits pour nous et ça peut être effrayant.

Mais c’est, peut-être, le meilleur moyen de vivre sa vie en accord avec soi.

 

Conseil 3 : N’en faites jamais une histoire personnelle

Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. À lui seul cet accord peut transformer votre vie.

« Je te donnerais tout par Amour »

Il arrive que nous nous investissions énormément par Amour. Que nous donnions encore et encore jusqu’à épuisement (en couple ou en phase de séduction, d’ailleurs). Puis, quand l’autre ne nous rend pas (ou mal) notre Amour, nous sommes abattues par la tristesse, par l’impression de trahison ou de s’être fait rouler.

Pourtant, nous sommes responsables de notre don. Nous avons supposé que l’autre avait besoin ou envie de ça, sans lui demander si c’était le cas. Sans poser simplement la question de « Est-ce que ce que je t’offre, tu en as envie ? »

Effectivement, le « non » ferait mal. Mais, nous n’en ferons pas une histoire personnelle. C’est l’autre, avec son histoire, ses attentes, sa vision du monde qui ne le désire pas. Ce qui ne veut rien dire sur nous et le cadeau d’Amour que nous faisons. Son refus ne regarde que lui.

Qu’est-ce qui nous concerne ?

Ce qui nous regarde, c’est NOTRE rapport à l’Amour que nous ressentons pour l’autre et SURTOUT pour nous. C’est notre manière de composer avec nos besoins, nos attentes et nos tentatives pour les formuler le plus clairement possible.

Nous ne pouvons pas l’attendre de l’autre. Libre à lui de gérer SA relation avec nous comme il l’entend. Et libre à nous de l’accepter ou non. S’il n’est pas capable d’entendre nos besoins ou de les respecter, ça ne remet pas en doute notre amour, ce que nous sommes… Simplement, ça pose la question de notre envie de continuer ou non.

Alors, il faut le courage d’entendre des réponses qui ne font pas réellement plaisir (ou pire, d’accepter de ne pas avoir de réponse). Mais poser les bonnes questions permet de se positionner et d’avancer.

 

Conseil 4 : Faites de votre « mieux »

Votre mieux change d’instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux, et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.

Le « mieux » de quelqu’un évolue selon son état émotionnel, sa connaissance de la vie, etc.

Je n’aime pas tellement cette notion de « mieux », elle fout la pression. Je préférerai la notion de « vrai ».

Soyez « vraie » avec vous. Écoutez-vous, écoutez vos besoins, instants par instants. Ne vous sabotez pas pour l’approbation d’autrui.

Ainsi, peu importe vos choix, vous ne les regretterez pas. Vous pourrez, a posteriori, les respecter. Il s’agit de vous dire, que peu importe le passé, il était en accord avec ce que vous étiez à ce moment-là.

Bien entendu, ça demande :

  • De ne pas faire de supposition sur ce que nous sommes, mais d’écouter plutôt nos envies.
  • De ne pas faire d’une histoire personnelle des obstacles que nous rencontrons, mais les voir comme source d’apprentissage, comme moyen de mieux se connaître.
  • D’avoir une parole avec soi impeccable, pour être au plus proche de notre noyau dur au temps T, de se formuler les choses le plus simplement possible.

 

Et vous, quel accord toltèque vous parle le plus ? Quel est celui qui vous semble le plus difficilement applicable à votre réalité amoureuse ?

Anashka,

qui apprend chaque jour

(sauf le n’orthograffe).