Parfois, on se quitte d’un commun accord. Parfois nous étions plus d’accord que lui. Et parfois nous n’étions pas d’accord du tout ! Il vous a quitté presque sans crier gare. Moins d’amour, dit-il. Un besoin de rencontrer d’autres personnes. Une peur de s’engager. Une impression d’étouffer.
Toutes ces raisons sont sincères, mais sont des raisons de surface qui cachent notre part de responsabilité dans cette rupture à sens unique. Nous faisons souvent des choses qui coupent l’herbe sous le pied de Cupidon. Ce sont nos comportements qui, bien souvent, le poussent à nous quitter. Alors, comment éviter une énième rupture avec Jules ?
La jalousie excessive
Aux premiers rendez-vous, la jalousie ce n’est pas pour nous ! On ne se voit pas piquer une crise parce qu’il voit sa meilleure amie, qu’il a encore une ou deux photos de son Ex quelque part, ou qu’il trouve Angelina jolie. Pas notre genre. On est moderne. On est ouverte d’esprit. On serait presque pour le couple libre !
Au bout de quelques mois, c’est un peu différent. Jules ne met plus la même énergie à nous séduire. Il est parfois distant. Maintenant que vous répondez OUI quand on vous demande si vous êtes amoureuse, ça pique. Vous devenez inquiète et la jalousie refait surface.
Vous le savez, vous l’avez lu, entendu à la radio, vu à la télé : la jalousie n’est pas une preuve d’amour. C’est une PEUR d’amour : une peur de perdre l’autre.
Être un peu jalouse, Jules vous le pardonnera. MAIS, si votre jalousie l’étouffe, l’empêche de sortir entre potes, de voir sa meilleure amie sans vous, il finira par vous dire « J’aimerais qu’on reste amis ».
Le lunatisme émotionnel
On a toutes des hauts et des bas. Certains jours le monde est beau. Tout nous sourit. Pourtant, une semaine après nous sommes au fond du trou. Souvent nous pouvons l’expliquer. Mais parfois ces coups de spleen n’ont pas de raison précise.
Nous avons confiance en notre Jules. Nous attendons de lui qu’il nous épaule dans ces moments difficiles. Lui, souvent fuira un peu. Si nous-même, nous ne nous comprenons pas, comment pourrait-il nous comprendre et nous épauler ?
Surtout qu’il nous arrive de passer nos nerfs sur Jules. De lui faire subir ce qu’on vit. Il s’agit surtout d’un appel à l’aide, d’une demande d’attention, de montrer qu’on a besoin de lui. Mais pour Jules, nous passons nos nerfs sur lui = nous passons nos nerfs sur lui. Et ça finit en disputes.
C’est nous qui formulons mal notre demande. Jules fuirait moins, si nous lui disions simplement « Je ne vais pas très bien en ce moment, tu me ferais un câlin ? ». On passe de chieuse à fragile et Jules comprend le message.
Prenez le temps quand vous sortez d’une journée éreintante, de faire un truc qui vous détende (une douche, écouter de la musique…) pour ne pas tout balancer sur les épaules de Jules. Vous pourrez, ensuite, calmement, vous blottir dans ses bras consolateurs.
La dévalorisation
On se sent grosse et on attend de Jules qu’il nous rassure. On se dévalorise souvent. « Je me sens moche, je n’arrive à rien, etc. ».
Jules ne vous le reprochera pas directement, peut-être même pas consciemment. Mais vous perdez inexorablement des points pour lui. Pourquoi?
- Il est fatiguant de devoir toujours rassurer quelqu’un.
- Vous lui ferez remarquer des choses négatives qu’il n’avait pas forcément vues. Si vous parlez de votre bouche, Jules voit votre bouche. Si vous parlez d’un bourrelet, Jules voit le bourrelet. Vous agissez comme une loupe sur le défaut en question.
- Si vous vous dévalorisez, vous dévalorisez Jules. Qui se ressemble s’assemble, dit le proverbe. Il est avec vous, aurait-il donc manqué de goût ? Ne mérite t-il pas une fille plus…*complétez l’inverse du défaut que vous mettez en valeur* ?
Quand on manque de confiance en soi, on le garde pour soi au maximum. On évite d’offrir à notre Jules une loupe géante permettant de voir TOUS nos défauts.
Tentez de travailler sur vous, n’hésitez pas à utiliser les prophéties auto-réalisatrices pour cela.
Cesser de prendre soin de soi
Avec les complexes arrivent une baisse de l’attention qu’on porte à notre physique. Certes, si Jules est avec nous, ce n’est pas QUE pour notre plastique, MAIS elle a tout de même un rôle prépondérant là-dedans.
Oui, les premiers temps, fou d’amour, Jules nous dit qu’il nous aime en jogging, tee-shirt de mec et que même, il nous trouve plus jolie comme ça, parce que nous sommes naturelles. Mais passé 3/6/12 mois… Jules en a un peu marre de nos chaussons Simpson.
En laissant tomber les joies de prendre soin de soi, nous montrons à Jules que nous ne cherchons plus à le séduire, qu’il est acquis pour nous.
Nous nous sentons aussi moins sexy et nous comportons de manière moins sexy. Nous nous laissons plus facilement aller à la prise de poids, ce genre de choses. Les complexes finissent souvent par arriver au grand galop.
Bref, nous ébranlons notre confiance en nous.
Être négative
Bien sûr la vie n’est pas rose tous les jours. Bien sûr, c’est même, parfois, carrément de la m****. Alors, vous vous plaignez pour mieux amortir les difficultés. Vous pensez que Jules pourra comprendre que vous avez besoin de lui, ne serait-ce que pour vous écouter.
Pourtant, vous le savez, le sens de l’écoute et les hommes ne font rarement qu’un. Jules entend les râleries comme des reproches qui lui sont personnellement adressés. Vous lui envoyez le message qu’il est incapable de vous rendre heureuse. Et ça le blesse.
Si Jules traverse lui aussi une mauvaise passe et tente d’avoir un sourire à toute épreuve, c’est pesant d’avoir quelqu’un qui lui sape sa bonne humeur.
Le bonheur ne vient pas de l’extérieur, mais de notre manière de percevoir ce que nous vivons. Être positive, en presque tout temps, demande un peu de travail au départ, mais à force, ça devient un réflexe.
On lâche prise sur plus de choses. On voit mieux les jolis trucs dont notre journée a été remplie.
Devenir collante
On a fait beaucoup pour Jules, on l’aime, on en est folle. On lui montre tout le temps, on lui montre beaucoup trop. On ne veut plus rien faire sans lui, on se fâche quand il n’envoie pas de textos pendant deux heures, on parle que de lui sur FB. Bref, on en fait le centre de notre vie. Et Jules étouffe.
Il n’a pas le temps de nous désirer que nous lui sautons dessus à renfort de bisous. Nous n’avons pas le temps de lui manquer, qu’il a déjà trois appels en absence, deux textos. Nous sommes acquise, la peur de nous perdre est inexistante. Il étouffe presque, et nous repousse.
Devenir collante est le meilleur moyen de perdre un homme. Pour éviter ça, on fait autre chose, on n’abandonne pas notre vie pour Jules. On sort voir des copines, on passe du temps avec sa famille,on fait des activités qui nous passionnent, on se concentre sur notre travail… Plus vous aurez une vie qui vous passionne, moins Jules vous manquera, et moins vous l’harcèlerez.
Ainsi, vous ne serez jamais vraiment acquise pour lui, et il restera toujours un peu séduit.
D’après vous, quels comportements mènent à la mort du couple ?