Nos hommes, on les aime. Quand une histoire commence, les petits défauts sont émouvants et nous donnent plus envie de leur passer la main dans les cheveux que de les sermonner, mais le temps passant, on finit par s’installer ensemble, et c’est là que la bête se révèle.
Voici 10 mauvaises habitudes de nos mâles passées au crible rien que pour vous, pour vous aider à comprendre les hommes.
1. Le foot.
On est d’accord, 22 crétins qui jouent à la balle, on a déjà vu plus intelligent, mais quand on ose émettre l’idée que la vie serait drôlement plus simple si ils avaient chacun leur ballon, Jules se met en pétard et boude.
Mais oui, parce que ce que l’on ne saisit pas, c’est le pouvoir cathartique d’un match : l’Homme peut se défouler, hurler ses passions, transférer ses craintes et sa souffrance sur ces pauvres types en short, enfin bref, le football est d’utilité publique on vous dit !
2. Ses potes.
Pourquoi Jules éprouve-t-il le besoin de réunir autour de lui (et surtout dans votre salon) sa tribu vagissante ?
N’oubliez pas que l’Homme descend du singe et que la gent masculine a visiblement évolué plus lentement que le beau sexe.
Si le bonobo n’est rien sans son troupeau, il en va de même pour votre cher et tendre. Laissez le remonter à ses racines et estimez vous heureuse qu’il n’épouille pas Jean-Mi, son copain de lycée, en public.
3. La cuvette des WC.
Malgré vos menaces répétées c’est toujours la même chanson : la cuvette des WC semble mystérieusement se relever toute seule.
Rappelez vous le point précédent, l’homme est un bonobo évolué, il éprouve le besoin de marquer son territoire et pour ceci il laisse bien en évidence des signes de sa présence.
Toute personne qui passera après lui aux toilettes saura immanquablement qu’un Homme vit dans cette maison.
4. L’hygiène.
Allez, soyons honnêtes, il nous arrive aussi de nous laisser aller et de remettre la douche au lendemain, mais les champions toutes catégories confondues de ce sport sont bien évidemment nos compagnons.
« Attends, je suis crevé, j’ai bossé comme un dingue, j’ai besoin de me reposer dans le canapé un peu, j’y vais après » .
Seulement voilà, ça fait une semaine que Jules bosse « comme un dingue » et vous en avez marre de vous fourrer des boules Quiès dans le nez.
Pourquoi ne comprenons nous pas que Doudou a besoin d’affirmer sa position de mâle dominant ? Quel meilleur moyen pour ce faire que de distiller généreusement ses phéromones dans l’atmosphère ?
5. La nouvelle technologie.
Il est raisonnable de dépenser des centaines d’euros pour une nouvelle carte mère, mais quand c’est une paire de chaussures, c’est une autre affaire.
Pourquoi Jules est-il si profondément concerné par les nouvelles technologies ?
A vrai dire, la réponse est plutôt simple et puérile et tient d’une préoccupation connue de nos amis les mâles : Doudou ne veut pas être en reste quand ses potes comparent la taille de leur… écran plasma.
6. La voiture.
C’est bien simple, quand on conduit la voiture et que Jules est sur le siège passager c’est tellement angoissant qu’on ne s’y essaie plus.
« Mais regarde un peu où tu vas ! Tu as failli m’arracher toute l’aile droite ! » « Ça va, ça te dérange pas de mettre du mascara sur le tableau de bord, toi ? » « Bah voyons, manger sur les sièges en cuir tout neufs, et puis quoi encore ?
Tu veux pas les frotter au papier de verre aussi ? » Mais pourquoi tant de haine ? Voilà, dans un monde où la femme devient indépendante et demande les mêmes droits que les hommes, le seul bastion restant à notre pauvre compagnon est sa relation masculine et virile à son auto, rien de plus.
7. Les tâches ménagères.
Cette situation vous est forcément déjà arrivé : vous finissez, épuisée et ruisselante, le grand nettoyage de printemps de votre appartement et alors qu’il ne reste qu’un coup d’éponge à passer sur la table de la cuisine.
L’homme de votre vie vous lance de sa voix la plus angélique : « tu veux de l’aide peut-être ? » En général, réaction normale, on balance l’éponge par la fenêtre et Jules avec.
Une seule fautive : sa mère. Ah, enfin, une raison de taper sur la belle-mère me direz-vous ? Et bien, tout à fait. Parce que si Simone avait un peu essayé d’apprendre l’indépendance à son rejeton maudit, on n’en serait pas là.
8. La maladie.
Quand Jules a une vilaine migraine, le monde s’effondre.
Vous devez le supporter toute la journée, traînant dans vos pattes en gémissant de douleur, voire en vous suppliant de l’achever, quand il n’est pas déjà en ligne avec le SAMU pour les convaincre de venir immédiatement à son secours parce que vous n’êtes qu’une « égoïste qui ne comprend pas sa souffrance » .
Pourquoi, me direz-vous ? Parce que Jules est sensible. Jules a besoin de beaucoup d’attention et l’homme fort et viril qu’il est n’a pas l’habitude d’être mis en échec par quelque chose contre lequel il ne peut rien.
Il vaut mieux garder sous silence le drame occasionné par un saignement de nez.
9. Votre anniversaire.
S’il y a bien une personne à laquelle vous devez rappeler votre anniversaire, c’est Jules.
Mais pourquoi est-il incapable de retenir cette simple petite date ? (Ainsi que la date de votre rencontre, de l’anniversaire de votre mère, de la mort de Paulie votre perroquet, et j’en passe).
Tout simplement parce qu’il ne peut pas penser à tout vous dira-t-il. Et oui, les hommes ont du mal à faire plusieurs choses à la fois.
Logique, donc, qu’il oublie votre anniversaire, comment pourrait-il y penser alors qu’il doit déjà penser à l’excuse vaseuse qu’il va vous servir parce qu’il a oublié de passer à la poste ?
10. Les courses.
Grande problématique de la vie quotidienne en couple. Soit vous y allez tous les deux et il se perd en errant comme une âme en peine dans les rayons : « le petit Jules attend sa compagne à l’accueil, le petit Jules, merci » .
Soit vous lui laissez la lourde tâche d’y aller seul, et dans ce cas il reviendra immanquablement avec : 6 paquets de gâteaux secs, 7 litres de coca (non Light, évidemment) et un paquet de couches premier âge ( « il y avait une promotion du tonnerre ! » ).
En général, ça finit toujours pareil : vous y allez seule. La faute à qui ? A Maman, encore ! Enfin, belle-maman, c’est juste pour nous embêter que vous en avez fait un assisté ?
Cependant, il ne faut pas trop noircir le tableau lorsque l’on cherche à comprendre les hommes, s’ils ont leurs défauts, ils ont aussi une foultitude de qualités… qu’ils cachent mieux que leurs défauts.
Mais avant de les accabler de reproches, il faudrait peut-être penser à nous remettre en question nous aussi, non ?