TIPS SÉDUCTION : Le Teasing

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le teasing
Le Teasing est un terme emprunté au commerce. C’est l’aguichage. C’est une « technique attirant le spectateur par une communication en plusieurs étapes ». Les experts de la séduction ont depuis longtemps réadapté le Teasing au domaine de la drague.

On pourrait le traduire par l’art de cultiver le mystère. Et donc, de se faire désirer.

Être mystérieuse, vous l’entendez à toutes les sauces comme THE stratégie pour faire tomber amoureux un mec. Mais, rarement, on vous dit comment faire.

Tout savoir sur le Teasing, c’est ici.

Enjoy.

 

Le Teasing dans la rencontre

Vous êtes au bar/café/fac/afterwork/soirée entre amis, un mec vous aborde. Vous commencez un agréable jeu de séduction. Viennent alors les premières questions pour apprendre à se connaître. On se livre. On dit tout, gâchant la part de mystère que l’on aurait pu entretenir.

Dans le cas d’une rencontre, le Teasing, c’est laisser le flou sur certains pans de votre vie. Ainsi, le garçon en question saura qu’il devra vous revoir pour apaiser sa curiosité.

Sur quels domaines user du Teasing ?

Votre emploi

Le travail n’est pas, en soi, un sujet tabou. Cependant, il est créateur de catégorisation sociale. On peut (inconsciemment) vous juger sur votre niveau d’études, votre domaine d’activité, votre « réussite » professionnelle.

Quand j’étais étudiante en psychologie, si j’avais le malheur de parler de mes études, les garçons n’écoutaient plus mes retours, mes analyses ou la pertinence de mes propos.

C’était « mes trucs de psycho ».

Pire, quand je lançais un regard évocateur signifiant :
« Vas-y, dégrafe mon soutif avec tes orteils ! »
Au lieu d’agir prestement, ils me disaient :
« Ne m’analyse pas !!! »
Désespérant…

De plus, parler emploi est un sujet banal, répétitif que l’on a pas forcément envie d’aborder en week-end. Il y a tant d’autres choses à dire !

En évitant le sujet, non seulement, vous vous évitez de la catégorisation, une discussion banale, mais vous titillez la curiosité du-dit garçon.

Votre passé amoureux

Les hommes ont (parfois) une relation bizarre avec nos expériences amoureuses passées. Cela tient probablement d’un sexisme ordinaire intégré.

Contrairement à l’emploi, nos aventures, amours, ONS sont tabous. Et la catégorisation, même chez les plus tolérants, est facile.

  • Trop d’aventures : nous serons perçues comme une fille instable, infidèle et j’en passe.
  • Trop peu : c’est que quelque chose doit clocher chez nous.
  • Uniquement des histoires sérieuses : nous sommes une accro à l’engagement.
  • Uniquement des aventures : bienvenue Slut Shaming !

Et selon les garçons, un passé nous mettra plus à mal qu’un autre. Alors, autant ne rien dire et laisser planer le doute. On s’évite des complications.

Tout un article sur le passé amoureux ici.

Vos expériences « borderline »

Un professeur de sociologie nous expliquait que pour avoir une part d’ordre dans notre vie, nous avions besoin d’exprimer la même part de désordre. Alors, parfois, nous vivons des choses « hors limite » « alternativement intéressantes » « nouvelles ». Bref, nous déconnons sévère et nous aimons ça.

Mais, face à cet illustre inconnu, peut-être qu’il est bon gré d’attendre un peu avant de lui révéler nos frasques d’adolescentes (ou pire, nos frasques actuelles). Nous ne connaissons pas encore son positionnement face à notre manière d’exprimer le désordre.

« Je suis… »

Quand on visite les profils sur les sites de rencontre, qu’on écoute de jeunes amoureux se séduire, on entend souvent ce « je suis ». « Je suis franche/colérique/généreuse/trop gentille/… » Une description de ce que nous pensons être, en somme.

Mauvaise idée.

Ce que vous êtes change selon les périodes de vie, les personnes avec qui vous êtes en contact, les sentiments que vous éprouvez pour elles. Nous ne sommes pas rigides dans notre caractère !

En vous décrivant, vous vous enfermez dans une personnalité figée dont il sera difficile de sortir par la suite. Vous pourriez vous retrouver à assumer des « je suis » qui ne seront plus valable au temps T.

Ou pire, on pourrait vous reprocher de ne pas être ce que vous aviez dit de vous.

Gardez-les « je suis » dans votre poche. L’autre se fera une image de vous sans ça.

Votre emploi du temps

J’avais un rencard adopteunmec (sisi) et le mec en question m’avait envoyé tout son emploi du temps de la semaine pour convenir d’un moment pour se voir.

Adieu oh mystère ! Adieu magnifiques et cruelles projections ! Adieu idéalisation d’un temps qui m’échappe ! Adieu fantasmes !

Me voilà le « connaissant » trop tôt, froidement. Dommage.


Sur votre programme de la semaine restez laconique :

  • vous le gardez comme un espace de liberté
  • vous gardez cette « part de mystère »
  • vous attisez peut-être un peu de jalousie
  • vous avez en main des clefs pour le surprendre avec un cours de salsa.

Sur le prochain rencard

Cette fois, c’est vous qui gérez le prochain rencard.

Le Teasing, dans ce cas, c’est

  • l’art de faire comprendre que l’on réserve une surprise à l’autre
  • de lui donner quelques indices
  • sans, pour autant, dévoiler le contenu de la soirée à venir

Jules est féru de sport. Une nouvelle via ferrata vient d’ouvrir. Rien ne vous empêche de lui proposer de bloquer son dimanche, de prendre des baskets, d’être en forme, parce que vous avez une surprise pour lui.

 

Comment user du Teasing ?

Avant tout, répétons l’importance du BL (Body Langage). Le Teasing s’exprime avec malice, sourire, regard en coin. Le Teasing, c’est un jeu de séduction où vous allez vers l’autre : vous lui offrez du mystère.

Prenons pour exemple la banale question « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ».

Tristement commune, cette question a le don de me mettre dans l’embarras. Dire que je suis une professionnelle de l’Amour a tendance à me desservir (c’est fou tout ce que les gens imaginent sur mon travail!)

Trois techniques pour y faire face :

1. Botter en touche

« Hahaha ! Tu ne veux pas savoir ! »

« Je n’en parlerais qu’en présence de mon avocat. »

Avantage : vous faites sentir qu’il y a baleine sous le caillou.
Désavantage : botter en touche ferme la discussion.

2. Prendre le contre-pied

« Je regarde TF1 toute la journée. Et parfois, quand j’ai besoin de sensations fortes, je passe à M6. »

Avantage : C’est le moment d’user d’humour. (Et vous pouvez complètement délirer sur le sujet)
Désavantage : Mal formulé, il peut avoir quelque chose d’infantile.

3. Exagération

« Je préserve la race humaine des turpitudes d’un individualisme désabusé et exacerbé. Non, ne me remercie pas de sauver le monde. »

Avantage : vous pouvez glisser dans un peu de cynisme et autodérision.
Désavantage : l’autre peut continuer ses questions et il faudra botter en touche.

Un article sur la répartie ici.

A vous de jouer

Comment utiliseriez-vous le « botter en touche », « le contre-pied » et « l’exagération » pour :

« Comment ça se fait que tu sois célibataire ? »

« Tu as connu beaucoup d’hommes dans ta vie ? »

« Mais, tu attends quoi d’un mec ? »

 

Anashka,

« Qui n’a jamais aimé que toi ! »

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