TIPS SEDUCTION : Le Prizing

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Début octobre, c’est l’envahissement des bars : soirées étudiantes, derniers verres en terrasses, concerts en tout genre, nouvelles rencontres… Qui dit « sorties », dit « potentiel de séduction ». C’est donc le moment d’acquérir de bons réflexes.

Le meilleur d’entre eux : le prizing.

(L’art d’être le prix. L’art d’être celle que l’on séduit.)

Comment user du prizing ? C’est ici.

Enjoy.

 

Le prizing : définition

Contrairement à ce que disent les chansons, tout sacrifier pour attirer l’attention de quelqu’un n’est JAMAIS une bonne idée. Quand on donne encore et encore, alors que l’autre nous fuit, on lui dit implicitement que l’on est d’accord avec la manière dont il nous traite. On accepte son comportement parce qu’au final on ne s’estime pas beaucoup.

L’autre ne viendra pas réparer notre estime (ce n’est pas son rôle). Il ne croira pas en nous pour deux. Au contraire !

Il nous évaluera à la hauteur de l’estime que nous nous portons. Nous nous pensons médiocres, il nous pensera médiocres. C’est l’effet miroir.

Pourquoi se battrait-il contre nous ? Pourquoi chercherait-il à nous prouver le contraire ? Nous nous connaissons bien, nous savons ce que nous valons, il n’a plus qu’à accepter l’information donnée.

Cruel ?

Oui.


Systématiquement vrai ?

Non, pas systématiquement. Certaines personnes passent au-delà d’un manque de confiance. Ces personnes sont rares (et très précieuses.)

Le prizing, c’est prendre le contre-pied. C’est s’estimer. C’est s’accorder de la valeur. C’est penser que l’on mérite d’être traité d’une certaine manière et refuser tout comportement en deçà. Et par ce biais, c’est se faire respecter et estimer.

Le désir naissant (souvent) avec l’estime, c’est plaire plus, plaire mieux.

 

Le prizing : prendre confiance en sa valeur

Comme toujours, prendre confiance en soi, c’est le secret qu’on vous balance à toutes les sauces.
Comme toujours, vous trouvez le conseil bien gentil, facile à dire, mais un poil provocateur.

Quand on est timide, quand on a l’estime un peu en déséquilibre, entendre « il faut que tu croies en toi », ne nous sert pas à grand-chose.

La confiance en soi peut exister dans divers domaines. On peut avoir confiance en nos aptitudes sportives, en notre efficacité au travail… mais pas du tout en ce qui concerne les hommes.

Le prizing, on pourrait dire que c’est la confiance en notre potentiel séduction. Quelques conseils pour la gagner, la conserver, la transcender.

Travailler l’estime de soi au quotidien

N’hésitez pas à lire :

  • du développement personnel
  • de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique)
  • des TCC appliquées au quotidien (Thérapie Cognitivo-Comportementaliste)
  • des livres bien-être (je pense à la philosophie bouddhiste, notamment.

Prenez ce qui vous correspond, laissez le reste. Ces livres s’ils attirent (parfois) un peu de moquerie sont des baumes de bienveillance. Ils nous aident à comprendre les mécanismes de notre estime et à en changer doucement les rouages.

Un livre que j’aime beaucoup :  » Libre, imparfait, heureux  » de Christophe André

Se faire belle !

Il est difficile de séduire, si l’on ne se trouve pas jolie.

Ne cherchez pas forcément à ressembler aux canons actuels. Ça complexe.

  • Les 34 tout mouillés sont difficiles à atteindre pour de nombreuses morphologies (et ne représente qu’une forme de beauté parmi d’autres).
  • Les vêtements associés amputent le porte-feuille.
  • Et l’écart entre vous (la réalité) et les pages glacé d’un magazine persistera toujours.

Partez de vos qualités, de ces détails que vous vous plaisez à regarder dans la glace. Soulignez-les ! Offrez-leur les ornements qu’ils méritent !

Le corps est un superbe terrain d’expérimentation. Il est le lieu par excellence où nous travaillons le beau. Mais ce « beau » peut-être personnel, amusant, artistique !

Il peut (il devrait) y avoir du plaisir à jouer avec les poudres, les tissus, les bijoux, les cheveux… Retrouvons une coquetterie d’enfant joyeux !

S’entourer

Parfois nous cherchons l’attention de quelqu’un qui n’est pas prêt à nous l’accorder. Nous brisons un peu de notre Ego à son indifférence. Si cette personne ne nous estime pas, c’est que nous ne sommes pas estimables. STOP.

Entourons-nous plutôt de personnes qui savent nous voir, nous comprennent et nous enroulent dans leur amour. Dans leurs regards, nous nous sentons à l’abri de la malveillance. Nous avons le sentiment d’avoir de la valeur, puisque nous en avons pour eux.

Plus nous avons le sentiment d’être aimées, moins nous perdons notre temps à chercher la reconnaissance de personnes qui ne nous l’accorderont pas.

C’est aussi ça, le « Prizing », savoir qu’on vaut le détour. Et tant pis pour celui qui nous passe à côté.

 

Le prizing : en pratique

Garder le mystère

Notamment dans les discussions. Nous nous livrons souvent trop vite, de manière trop directe. Nous ne savons pas toujours laisser planer le doute sur nos passions, nos activités, notre passé (surtout notre passé).

Pourtant, inviter au mystère, c’est nourrir le fantasme de l’autre. C’est lui donner envie de nous connaître mieux. On appelle ça du teasing. (un article bientôt sur le sujet).

« Fuis-moi, je te suis »

L’adage est connu. Et, l’on pense souvent que le bon sens nous empêchera de fonctionner ainsi. Mais, combien d’hommes avons-nous aimés qui nous rejetez pourtant ?

Alors, par moment :

  • ne répondez pas à un message (ou beaucoup plus tard)
  • ne proposez pas de rencard (laissez-le vous réclamer)
  • prévoyez des soirées de votre côté (afin de ne pas le réclamer)
  • dites lui « non », dites-lui que vous n’êtes pas d’accord, remettez en cause son opinion (aussi souvent que vous êtes effectivement en désaccord)
  • ne dites pas tous les mots d’amour (diminuez parfois un peu de votre tendresse)

Savoir dire stop

À cela je vous renvoie aux articles sur :

  • le FO (Freeze Out) : l’art de prendre ses distances
  • le NEXT : l’art de cesser une relation.

Souffler le chaud et le froid

Votre humeur, naturellement, n’est pas constante. Vous n’êtes pas toujours exaltée, passionnée, bavarde, joyeuse. Alors, quand vous ressentez l’envie de rentrer dans votre bulle, faites-le. Ne cherchez pas à lui plaire à tout prix, chercher à être en accord avec vous-même.

L’égoïsme a du bon. (Et en plus, il plaît. )

 

Le prizing : limites

Le gros défaut du « prizing », c’est qu’il rentre complètement dans le système de méritocratie amoureuse.

« Je te donne parce que tu l’as mérité. » D’autant plus quand le prizing ne découle pas d’une sincère estime de soi, mais de technique visant à attirer l’autre.

Certaines relations sont beaucoup plus simples qu’un jeu de « Fuis-moi, je te suis ». Certaines personnes vous donneront plus que vous ne leur rendrez jamais et à d’autres, vous leur offrirez plus qu’ils ne le feront.

À ce sujet, on parlait avec un ami, des « petites soeurs ». Une petite sœur, c’est quelqu’un pour qui on fond, pour qui on donne, pour qui le retour n’a pas vraiment d’importance, on prend du plaisir à l’aimer gratuitement.

Et pourquoi pas ?

Finalement, le prizing technique, je ne l’utiliserai qu’avec des personnes qui jouent sur ce registre : la méritocratie, le besoin de voir une « valeur » pour être avec quelqu’un.

Quant au prizing-confiance en soi, il finit par s’installer « naturellement » et il est bien plus efficace que toutes les techniques réunies.

 

Et vous, quelles astuces donneriez-vous aux lectrices pour qu’elles deviennent le prix ?

Anashka,

En solde chez le receleur.

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