Nous connaissons toutes ce sentiment. Ce petit brun qui n’a rien d’exceptionnel physiquement, mais c’est plus fort que nous : il nous suffit de le frôler pour que chaque centimètre carré de notre peau prenne feu. Et un simple croisement de regard fait fondre instantanément votre slip.
Que ce-passe-t-il au juste ? Il existe une forte tension sexuelle entre vous. La bonne nouvelle, c’est que vous avez la capacité de déclencher cet état. Voici quelques astuces pour activer le mode « électrique ».
Ça fait plusieurs semaines que Jean-Mi hante vos fantasmes dans lesquels il vous fait toutes sortes de choses innommables à voix haute. Mais dans les faits, si vous sentez Jean-Mi avenant, vous vous contentez d’une bise bien chaste et de quelques SMS aussi sulfureux qu’un tweet de Bernard Pivot. Il est temps d’ajouter une dimension sexy à vos interactions.
Petite mise en garde : Faire monter la tension sexuelle ne se fait pas seule. Et surtout, les réactions de votre Jean-Mi sont un sérieux indicateur pour savoir si oui ou non, vous devez poursuivre votre quête du hum-hum.
Si vous persévérez dans votre tentative de séduction mais que vous ne tenez pas compte des « feux rouges » que trahit son comportement, vous encourrez deux risques :
– Passer pour une lourde (humiliation + 10 000 points)
– Vous prendre un râteau au moment où vous essaierez de l’embrasser. (Humiliation proportionnelle au nombre de témoins…)
1- Le regard : cette arme redoutable :
Un regard prolongé est très significatif car forcément intentionnel. Quand on regarde quelqu’un dans les yeux sans pensées particulières (lors d’une conversation banale par exemple), on va naturellement détourner le regard au bout de quelques secondes.
Soutenir le regard peut avoir plusieurs sens :
- Le défi (« Vas-fappe si tu as le courage »)
- L’amour (« Rhalala tu es plus beau et plus esthétique qu’un épisode de Vampire Diaries »)
- L’intérêt sexuel : Notre sujet du jour.
Soutenir un regard va automatiquement augmenter votre rythme cardiaque et celui du Jean-Mi, c’est un phénomène biologique tout à fait normal. Ensuite, C’est le contexte et la nature de votre relation qui va lui indiquer la raison de votre jeu de regard.
La parade : N’hésitez pas, quand vous vous adressez à Jean-Mi, à maintenir vos yeux dans les siens. Même si vous lui racontez un épisode de « Nos chers voisins ».
Bien sûr, il existe des situations ou le regard planté compte triple :
– Après un sous-entendu coquin. (Exemple : « Tu sais, Jean-Mi, Il n’y a pas que le foot pour transpirer dans la vie… » Et HOP ! Zieu-de-biche)
– Lors d’un silence. (Exemple : Jean-Mi n’a pas trouvé de répartie fine à votre sous-entendu coquin, s’installe un silence entendu, HOP !…)
– Quand vous êtes seuls dans un lieu privé (Exemple : vous discutez depuis deux heures de la situation économique du Kazakhstan et vous vous rendez-tout à coup compte que vous êtes seuls chez lui sans témoins pour gêner d’éventuels ébats, HOP !)
Dans ces cas de figure, le regard planté dans le sien est une invitation directe à l’amour et ne laissera aucun doute à Jean-Mi sur vos intentions, et surtout, ils contribueront à l’augmentation de la température dans la pièce…
Autre technique très efficace : Faites des allers-retours entre ses yeux et ses lèvres avec votre regard. Ce stratagème doit surtout intervenir lorsque vous êtes seuls et prête à passer à l’action. A mettre à profit au moment de déclencher le premier baiser, une fois pénétré l’espace vital.
Mais pénétrer l’espace vital nécessite une certaine subtilité que nous allons aborder maintenant :
2- L’espace vital de Jean-Mi : votre terrain de jeu
La tension sexuelle nait tout d’abord de la proximité de deux corps. Nous possédons tous un espace (qui tient en général à une longueur de bras) qui est réservé aux personnes proches de nous. Pénétrer cet espace, c’est être à portée de câlin. De fait, il n’est jamais anodin d’y laisser quelqu’un entrer…
La parade : Effectuez un rapprochement progressif, et placez-vous lentement à portée de bras. Observez ses réactions. Si Jean-Mi s’éloigne instinctivement, c’est que cela ne lui convient pas. Epargnez-vous un râteau et ne persistez pas. Si Jean-Mi se laisse approcher, ou mieux encore s’il surenchérit vous allez pouvoir passer au niveau suivant…
3- Le contact physique : l’escalade jusqu’aux lèvres :
Jean-Mi et vous vous provoquez du regard, et vous vous frôlez régulièrement pour un oui, et pour un non. Selon mes calculs, l’électricité dans l’air devrait déjà avoir grimpé.
La parade : Complétez votre panoplie avec ici et là, quelques touches de moins en moins discrètes. Certaines zones sont plus suggestives que d’autres :
– Les zones « mère Theresa » : Le bras, les épaules, le front.
– Les zones « Nan mais c’est parce que je suis tactile de nature » : Les joues, le nez, le cou, les mains, les omoplates et la poitrine si le contact n’est pas trop sensuel.
Les zones « Maintenant tu sais ce que j’attends de toi » : La nuque, le torse s’il est caressé, les hanches, le coin des lèvres…
Tout ça se fait AVANT de s’embrasser. Le but étant de réveiller son corps en douceur pour que le premier baiser soit un feu d’artifice et ouvre la voie royale vers une sex-session dont vous vous souviendrez.
4- Les allusions : Du sous-entendu à la proposition indécente :
Attention : Les conseils qui vont suivre s’appliquent en parallèle des autres à des instants stratégiques.
Les règles d’or des allusions sexuelles réussies : Tout d’abord, elles doivent être de moins en moins discrète à mesure que le flirte avance :
La parade : On commence avec un sous-entendu tout en finesse. Par exemple : « Des vacances à Cancun ? Tu ne vas pas beaucoup dormir… ». On se tait et on observe. Tout comme au poker, vous venez de dévoiler votre jeu sans trop vous mouiller (vous avez parlé de sexe sans le mentionner directement et sans vous inclure dans la partie de jambes en l’air).
C’est désormais à lui de jouer :
– Il va se coucher : « Ah non, mais toi alors, quelle gourgandine pfff… » Fin de la partie.
– Il va suivre : « C’est vrai que le cadre s’y prête, pour peu que j’y sois en bonne compagnie… ». Les hostilités ne font que débuter…
– Il va relancer : « Je ne sais pas, tu m’accompagnes ?… » C’est le moment de renchérir…
– Il va faire tapis : « Pas besoin de Cancun pour que tu me tiennes éveillé, ma belle, on peut faire nuit blanche à Paris si tu veux ». Feux vert, préparez la lingerie adéquate, ça sent très bon…
En revanche, ces allusions doivent être faites de façon discrète. On évite de balancer ce genre de formule devant sa horde de potes. Tout simplement parce que la présence ou non d’un tiers va biaiser son comportement, dans un sens ou dans l’autre (cela peut, par exemple le mettre mal à l’aise alors qu’il rêve de votre corps toutes les nuits, ou à l’inverse, le pousser à surenchérir pour ne pas perdre la face devant ses potes).
En fait, la tension sexuelle dans une parade amoureuse va se faire en complément des autres aspects d’un flirt : vous allez pouvoir diffuser, au fil de la communication, des éléments qui vont sexualiser votre relation et faire naitre l’envie chez vous comme chez lui. Et une tension sexuelle forte, garantie une partie de jambes en l’air épique…
Et vous ? Vous préférez quoi ? Que le garçon prenne l’initiative de faire monter la tension ? Ou vous vous sentez prête à prendre les choses en main ? Venez nous dire en commentaire vos techniques qui marchent le mieux !
Lula