Une Bucket List, c’est la liste des choses que nous voulons faire avant de mourir. (Ou plutôt au cours de notre vie, plus positif.) Autrement, c’est la liste de nos rêves.
C’est Mike, qui m’en a parlé. Un CouchSurfeur Américain, pour le moins ambitieux, qui est venu passer quelques jours à la maison. Cette expérience faisait d’ailleurs partie de sa Bucket.
Donc pour Mike, grâce à Mike, tout un article sur la Bucket List.
Enjoy
Bucket List : pour qui ?
C’est pour tout le monde. Vous avez entendu parlez de ce gamin qui rêvait d’aider Batman ? Toute la ville se San Francisco s’est mobilisée pour réaliser son rêve !
Nous avons tous le droit de noter nos rêves des plus simples au plus fous, des plus spéciaux aux plus universels.
Du temps qu’il s’agit de nous, de ce qui nous fait vibrer, tout est bon !
(Elle sera quand même plus difficile à réaliser si tu vis dans un pays qui souffre d’une immense misère ou d’une guerre. C’est rabat-joie, c’est la réalité. Passons)
Bucket List : Pourquoi ?
Dans le désordre :
- Pour se remettre d’une rupture : on avait des rêves AVANT lui.
- Pour se recentrer : en fait, je veux quoi pour moi ?
- Pour construire un égoïsme sain .
- Pour être fière de soi.
- Pour (re)découvrir ce qui nous rêver
- Pour ne pas être dépendante d’un mec : trop de choses à faire
- Pour faire travailler son imagination
- Pour avoir toujours un projet qui nous fait vibrer en cours.
- Pour prendre soin de soi : surtout quand on la réalise, c’est un bon moyen de s’occuper de soi.
- Pour se dépasser
- Pour avoir une bonne raison de s’autochecker.
(Oui, c’est un applaudissement, en fait, l’autocheck) - Pour être heureuse (?)
- Pour ne pas oublier le gosse en nous.
- Pour aider les entreprises de papiers à faire leurs chiffres d’affaires
- Pour Mike : il veut amener 100 personnes à réaliser leur Buckets (c’est dans sa Bucket!).
- Parce que c’est rigolo.
Bucket List : Comment ?
Avec un papier et un stylo ! Lolilol !
Plus sérieusement, en prenant son temps. Il n’y a jamais d’urgence pour une Bucket. Il vaut mieux la rédiger lentement, avec la certitude qu’il s’agit de nos rêves à nous et pas de constructions sociales qui agissent à travers nous.
On peut penser vouloir faire le tour du monde en un an (comme tout le monde) et en fait, on prendrait bien plus son pied à monter à l’arrière d’un camion poubelle. (Quoi ?! Vous ne rêviez pas de ça gamine ?)
Les limites de la Buckets List
La Bucket List a de nombreux avantages. Elle peut être un outil précieux pour se connecter à ses aspirations. MAIS, elle n’est qu’un outil, avec ses limites. (Limites que l’on retrouve souvent dans le développement personnel orienté « réussite ».)
La Bucket List reste un « caprice » de « favorisés ».
Nous ne sommes clairement pas égaux devant elle. Et, il y a dans les Buckets la croyance en « tout est possible » qui nie quelque chose d’une réalité peut-être plus dure.
« Contrôler sa vie et les évènements qui la contiennent pour être heureux » est une idée neuve, occidentale et peut-être utopiste. Elle n’est pas une vision partagée par tous, encore moins une vérité.
La Bucket List : une fuite en avant ?
La Bucket peut devenir un espace de distraction face à la vie, plutôt qu’un espace pour se recentrer sur nos aspirations profondes. Une fuite en avant, en somme.
Nous oublions le temps d’une « performance de bonheur » ce qui constitue nos besoins, notre quotidien, notre condition humaine..
Si, c’est une bonne ou mauvaise chose, je n’en sais strictement rien.
Penser que nous sommes au cœur de ce qui compose notre vie, en faisant « ce truc de OUF dont on rêvait quand on était gosse », c’est sûrement se leurrer.
Bucket = réussite = bonheur ?
Cocher un point dans sa Bucket, c’est une réussite. Pour soi. Sur soi.
Et, plus le rêve est grand plus le sentiment de réussite est puissant. Entre « Organiser un ÉNORME ÉVENT pour plus 300 personnes » et « Gagner une partie de poker entre potes », il est possible que le premier nous donne une confiance plus forte que le second. (Surtout quand on voit comment jouent mes potes. )
« Réussir sa vie » est un concept très récent. On trouve de nombreuses méthodes sur le sujet, mais on trouve que peu d’auteurs qui posent les questions :
- Pourquoi est-ce important ?
- Quel sens donner à la réussite ?
- Peut-on réellement « échouer » sa vie ?
- N’est-ce pas encore un jeu de « comparaison sociale » sous couvert d’épanouissement ? (« Je suis plus heureux que toi, lalilalère, parce que je réalise mes rêves de gosses! »)
- Est-ce que ça nous rendra heureux ?
Je continue à penser que la Bucket est un outil intéressant, mais comme tous les outils de développement personnel, il n’a comme richesse que ce que l’on en fait.
Anashka Bucket
- Finir ma pièce de théâtre
- Voir des Baleines (au Canada)
- Organiser un BIG EVENEMENT de plus de 300 personnes
- Gagner une partie de poker contre mes potes !
- Monter à l’arrière d’un camion-poubelle
En gros, je dirais que la Bucket List assume son rôle : nous laisser la tête dans les nuages. Elle est riche, stimulante et permet de nous recentrer si les items sont proches de nos aspirations. Quand certains se réalisent, ils deviennent de vrai boosteur de confiance.
Mais, elle doit s’inscrire comme un jeu, avec un peu de recul sur l’idée de « réussite ».
Et vous, qu’elles seraient les cinq premiers items de votre Bucket ?
Anashka,
One personne more do her Bucket List because of you, Mike;)
Twitter et Facebook, pour me suivre !
