Longtemps, j’ai été jalouse de ces filles, qui, au collège, avaient énormément de succès (auprès des mecs, des autres filles et même des profs). Je les taxais d’hypocrites, de superficielles et autres grossièretés que je ne répèterais pas ici… sans réaliser que c’était juste l’ENVIE qui me faisait penser du mal d’elles.
Et… envieuse, on l’a toutes (ou presque) été. On trouvait injuste que certaines attirent tous les mecs, soient invitées à toutes les soirées et qu’elles soient admirées des autres femmes. Aujourd’hui, ce sont les femmes heureuses (mec génial, super carrière, grande maison, corps de rêve, estimée de leurs pairs…) qui attisent, encore, parfois la jalousie.
Au fond, on aimerait juste en faire partie, de cette classe d’élites à qui tout semble sourire. Alors, comment faire ? Est-ce possible pour quelqu’un de «lambda» ? Et pour moi et vous ?
Faire un bilan
Vient le moment de prendre son courage à deux mains et de se regarder dans une glace. STOP : la première qui s’auto-flagelle, je la flagelle moi-même ! Ce n’est pas le but de l’exercice. Là, on va tenter de voir nos points forts et faibles, et lister ce que l’on veut changer.
Si nous ne sommes pas aussi populaire/aimé/ « chanceuse » que ces nanas-là, ce n’est pas que nous sommes « moins bien » [« moins bien » ne veut strictement rien dire] MAIS c’est que nous n’utilisons pas la bonne stratégie.
Allez, on se pose. On cogite. Qu’est-ce qu’on aimerait changer chez soi ?
- Notre physique ?
- Notre aisance en société ?
- Notre succès auprès des hommes ?
- Notre réussite professionnelle ?
- … être plus heureuse tout simplement ?
Ces réussites ne sont pas le fruit du hasard ! Elles tiennent de VOTRE responsabilité.
C’est votre manière d’agir qui entraine, dans la plupart des cas, la réussite ou l’échec d’une ambition.
Plus encore, c’est seulement à vous qu’il tient de remonter en selle, de rectifier votre stratégie quand vous vous êtes plantées. Il n’y a jamais d’erreurs, que des apprentissages !
La TRES bonne nouvelle, c’est que vous avez le POUVOIR de changer le cours de votre vie. (Comme Spiderman ! D’ailleurs, j’ai adoré le dernier, pas vous ?).
Abandonner ses pensées limitantes
Une pensée limitante, c’est quoi ?
- « Je n’y arriverai pas … »
- « De tout de manière, je suis moche/grosse/borgne »
- « Avec moi, ça ne marchera pas… »
- « Ce n’est pas si simple »
- « Ma mère a raison, je suis une bonne à rien ».
Bref, les pensées limitantes portent bien leurs noms. Ce sont toutes les pensées négatives qui vous empêchent d’avancer, qui vous freinent. En gros : des trucs qui ne servent à rien mais qui vous pourrissent la vie.
dans l’un ou l’autre cas,
vous avez raison. »
Si vous pensez être incapable de devenir la (non, je ne mettrais pas « le ») capitaine de votre vie, là aussi, votre cerveau n’est pas contrariant : il vous donnera raison.
Les pensées limitantes sont des prophéties auto-réalisatrices. Elles se réalisent.
Remplacer-les par des pensées positives : si d’autres y arrivent, vous avez toutes les ressources nécessaires pour atteindre ce que vous voulez atteindre. Il ne vous reste plus qu’à trouver la bonne stratégie, l’appliquer et la réajuster si besoin.
Avoir un modèle
A 16 ans, je me suis faite amie avec une femme, Emma, qui rendait fous les hommes. Je n’ai, tout simplement, jamais rencontré un mec qui l’ai croisé sans en être amoureux. A l’époque, ma relation aux mecs était mitigée. Ni complètement nulle -j’avais quelques amourettes à mon actif- ni particulièrement resplendissante : des refus, des OI, des échecs…
En la rencontrant, j’ai été, moi aussi, complètement subjuguée par son charme. Plus âgée que moi, elle est devenue mon modèle. J’observais sa relation aux hommes, sa manière d’agir avec eux.
- elle soufflait le chaud et le froid : montrant énormément des signes d’intérêts forts, puis de l’indifférence
- elle avait une voix lente et sensuelle
- elle jouait du regard, notamment lors des silences
- elle mettait en place de fortes connexions émotionnelles en épousant complètement le mode de vie de son amant…
Ses Exs l’appelaient « le fléau Emma », parce qu’une fois qu’elle avait jeté son dévolu sur l’un d’entre eux, elle le marquait à vie.
Voilà mon modèle d’adolescente. Voilà mon tout premier modèle en termes de séduction. J’ai observé, posé des questions à mon amie. Quand j’ai compris sa stratégie, je l’ai appliqué, rectifié… Jusqu’à ce que j’arrive à mon objectif : pouvoir faire tomber amoureux un homme quand JE le VEUX.
Les femmes qui réussissent en amour ou ailleurs, ne sont pas « mieux ». Elles ont la bonne stratégie. Elle connaisse le bon chemin pour aller là où elle le désire. Donc, on met la jalousie de côtés, on les rencontre et on se nourrit de leurs savoirs.
A nous d’aller vers des gens qui ont ce qu’on n’a pas et de comprendre ce qu’ils ont mis en place pour l’obtenir : la conduite qu’ils ont adopté. Puis, on imite. A mêmes comportements, avec plus ou moins de temps et de rectification, vous obtiendrez le même résultat.
Des vertus de l’imitation
Piaget, chercheur en psychologie du développement, nous le dit : l’apprentissage passe par l’imitation. Notamment l’imitation des adultes pour avoir une conduite adaptée dans un contexte donné.
Et, finalement, c’est un peu ce que nous nous proposons de faire : imiter la conduite la plus adaptée à un contexte donné (la séduction), c’est-à-dire : celle qui rencontre le plus de succès.
Il s’agira, après, de répéter l’expérience dès que le contexte s’y prête.
Ainsi, plutôt que de tout réinventer –ce qui prendrait un temps fou- copié ce qui marche. Appliquer-le, encore et encore. Jusqu’à avoir gagné en habilité et que les résultats soient les mêmes que ceux de votre modèle. Plus rapidement (puisque vous n’avez rien à inventer) et peut-être avec plus d’habilité (parce que vous ajoutez votre touche).
Dans tous les cas, la plupart de nos actions tiennent de l’imitation. Mais de l’imitation inconsciente, au hasard. Tant qu’à faire autant imiter le modèle gagnant !
Choisir ses modèles
Nos premiers modèles, sont nos parents. Ceux qui nous élèvent. Que nous le voulions ou non, nous leurs ressemblons. Par la suite viendra les amis, les stars, le patron, votre mec…
Vous les imiterez parce que vous les côtoyez. Vous en admirerez quelqu’uns et prendrez de leurs savoirs consciemment, quant à d’autres, ça se fera un peu au hasard. Comme quand vous prenez des expressions de langage qui ne vous plaisent même pas.
Il n’y a pas de secret, pour être tiré vers le haut, il faut choisir son entourage proche. La famille, vous ne la choisissez pas, mais pour tout le reste, encore une fois vous êtes responsable.
Réfléchissez à la femme que vous voulez vraiment être. A ce que vous voulez savoir faire, à vos objectifs et entourez-vous de personnes qui vont dans le même sens que vous : celui de la réussite et du dépassement de soi.
C’est dur. Mais certaines relations, hormis des problèmes, ne vous apportent rien. Même sauver le monde peut-être fait de manière beaucoup plus efficace que de se débattre pour quelqu’un qui n’en vaut pas la peine.
Il suffit de voir comment on agit les GRANDS qui ont changés le court des choses. Ils se sont battus pour tous, mais entourés uniquement de personnes qu’ils estimaient pour leur intelligence, pour leur bonté, pour leur sens de la communication, etc.
Vous aussi, vous méritez de n’être entourée de personne qui vous APPORTE quelque chose. Ne serait-ce qu’en termes de connaissance.
[Attention, par réussite, je n’entends pas forcément la réussite financière. J’entends simplement le succès des objectifs que vous vous posez. ]
Avez-vous déjà admiré en secret une femme qui séduisait les hommes ? Qu’est-ce que ça vous a apporté ?
Anashka,
Qui ctrl C, ctrl V ses potes.