5 bonnes raisons d’être égoïste en Amour

 
Egoiste en amour  

L’égoïsme a mauvaise presse aujourd’hui. C’est une insulte qu’il nous arrive de balancer au visage du partenaire. Pourtant, en Amour l’égoïsme est souvent salvateur. Il permet de vivre ses relations sans attentes démesurées et de se protéger des souffrances inutiles.

Vous restez septiques ? Voici cinq bonnes raisons d’être égoïstes en Amour.


Raison 1 : « Je ne souffrirai pas pour toi »

Beaucoup d’entre nous ont réellement souffert par Amour. On donne, on patiente, on comprend, on tolère, on pleure et on croit encore que l’histoire peut reprendre le chemin tranquille du bonheur. Que nenni !

Même quand nous réalisons qu’il ne nous rendra JAMAIS tout ce que nous avons sacrifié sur l’autel de l’Amour, on s’entête. On est allé trop loin. L’Ego et le cœur ne sont plus qu’une bouillie rosâtre.

La souffrance prend fin quand il nous quitte. Nous, nous n’avons pas pu. Trop engagée dans notre délire masochiste. Et, l’on souffre encore.

Au fond, à quoi bon ?

Il n’y a que dans les mauvais téléfilms de l’après-midi que la souffrance attire l’Amour. Dans la réalité, ce sont les sourires, la bonne humeur et la légèreté qui séduisent les hommes (et permettent de les garder).

Être égoïste permet de se protéger des relations perverses. En pensant à SOI d’abord, on posera plus facilement ses limites, on saura refuser une situation douloureuse. Et, finalement, si l’autre ne respecte pas NOS conditions fondamentales (fidélité, communication…), on saura s’en aller.

L’Amour déchirement peut avoir trois causes :

  • Une relation qui ne fonctionne pas : alors, pourquoi rester ?
  • Un partenaire qui nous fait souffrir : alors, pourquoi s’entêter ?
  • Nous, qui percevons la souffrance comme preuve d’Amour : WTF ?

Dans ces trois cas, vous ne le rendrez pas plus heureux ou amoureux en vous sacrifiant à tour de bras. Donc, autant laisser tomber les relations toxiques et rechercher un partenaire avec qui la vie sera douce (pour lui comme pour vous).

Égoïste, certes. Mais salvateur, surtout.


Raison 2 : « Ce que je te donne, c’est de bon cœur »

Depuis toujours nous apprenons qu’il faut aider les autres, être présentes pour eux, les faire passer avant nous, etc. Les plus généreux d’entre nous s’oublient complètement pour leurs proches.

Résultat, ils s’épuisent. D’autant plus qu’on leur rend bien mal leur gentillesse. Ils finissent par se convaincre que « Trop bon, trop con » et se ferment à l’autre, blessés que l’altruisme ne paie pas.

C’est comme ça que naissent les garces et les salops.

Le problème de ces personnes-là, c’est qu’elles ne donnent pas vraiment. Elles prêtent.

Elles attendent, au choix :

  • qu’on reconnaisse leur sens du sacrifice
  • qu’on leur rende ce qu’elles ont donné
  • qu’on les aime pour leurs cadeaux/services.

D’autant plus en couple.

Pourtant le proverbe dit : « Aime les autres comme toi-même ». Ce qui signifie de D’ABORD s’aimer soi, se donner à soi et APRÈS aux autres. Pas le contraire.

En étant égoïste, vous donnez certes moins, mais vous donnez mieux. Les services que vous rendrez vous font plaisir. Vous les assumez complètement et n’attendez pas de l’autre ni qu’il ne vous aime pour ça, ni qu’il ne vous rende ce qu’il a reçu.

Parce que vous savez dire NON, vos OUI sont sincères et gagnent une véritable valeur.


Raison 3 : « Je n’attends rien de toi »

A trop s’occuper des autres, on s’oublie. On fait passer nos besoins APRÈS ceux des autres. Et quand les autres se font passer d’abord, on se sent frustré. Au fond, on attend d’eux qu’ils agissent comme nous. Mais de quel droit ?

Ils ont bien raison de s’occuper en amont de leur bien-être. Ils sont tout de même le personnage principal de leurs vies ! D’ailleurs, ils n’attendent pas de vous tout ce que vous faites pour eux, ils vous aimeront sans ça.

Donner trop, donner pour être aimé, c’est souvent attendre de l’autre un contredon aussi important.
On se sent trahie ou déçue si l’autre ne joue pas le jeu. Les égoïsmes des autres nous touchent plus facilement, on les vit comme un rejet, et pour compenser, on donne encore plus.

Cassons le cercle vicieux de l’altruisme. Pensez à vous et vous attendrez beaucoup moins des autres. Paradoxalement, vous serez moins sensible à leurs manquements et apprécierez beaucoup plus leurs petites attentions.

Comme plus haut : donner de bon cœur (donner-égoiste) ne nous donne pas l’impression de donner, donc nous n’attendons pas de retour.


Raison 4 : « Je ne serais jamais acquise »

Être égoïste, en Amour c’est aussi la capacité à dire :
« Si je suis malheureuse et qu’il n’y a pas de solutions, je m’en irais ».

Bien sûr, être à deux c’est composer avec un autre qui n’est pas nous. Il s’agit de :

  • rester à l’écoute de ses différences
  • s’adapter parfois
  • faire quelques compromis
  • apprendre à communiquer pour remédier aux situations conflictuelles.

Bien sûr, tout cela peut parfois représenter un effort de patience ou de compréhension.

Mais, cet effort se doit de rester un plaisir : celui de la rencontre toujours renouvelée avec une personnalité différente. On apprend constamment, c’est un des bonheurs du couple, à mon sens.

Parfois, nous sommes à aller vers l’autre, à tenter cette rencontre. Et, dans ce cas, la relation peut vite devenir toxique. Nous avons le sentiment de donner beaucoup trop et nous ne nous y retrouvons plus.

Pourquoi s’obstiner ?

Rester malgré un lot considérable de larmes, ce n’est pas de l’Amour, c’est de la lâcheté. Une peur d’admettre qu’il n’y a plus de relation depuis longtemps.

C’est étrange, quand nous mangeons un plat périmé, nous avouons que s’il était bon encore frais, ce n’est plus le cas, et nous le jetons. Dans l’absolu, nous aimons cette recette, mais maintenant, elle n’a plus le goût que nous y cherchons. Pourquoi dans un couple, nous nous forçons à finir notre assiette ?

L’avantage de chercher son bonheur avant tout, c’est que nous le cultivons au sein de la relation. L’autre en profite autant que nous. Et, si la mayonnaise sentimentale ne prend pas, bah … tant pis.

« J’ai envie d’être heureuse avec toi. Je ferais beaucoup de choses pour que ça aille dans ce sens. Mais, si tu ne joues pas le jeu, je préfère être heureuse seule, que malheureuse avec toi. ».

C’est simple, c’est sain.

Le cœur, ça ne se donne pas. Ça vous appartient, à vous seule. En revanche, l’amour/le bonheur que le cœur produit, ça, ça se partage.


Raison 5 : « Je me remettrais de notre rupture »

Les grands cœurs, nous l’avons dit, voient dans la souffrance une preuve d’Amour.

Dans une rupture, nous aurons tendance à laisser la blessure de la rupture s’infecter, pour se prouver que l’on a véritablement aimé. Le deuil sera beaucoup plus long à faire, puisque nous le refusons. Ce serait trahir nos sentiments que de s’en remettre si facilement.

(Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : une rupture, ça pique. Il faut du temps pour la digérer, d’autant plus quand la relation était forte.)

Simplement, ne rajoutons pas de la douleur à la douleur. Le cœur est blessé, nous n’avons pas spécialement envie de faire de nouvelles rencontres, mais nous pouvons faire une multitude de choses qui nous feront du bien : voir des amis, faire du sport, s’organiser un voyage, rire…

Les sentiments que nous portons pour un homme ne se mesurent pas à la douleur qu’il nous fait vivre (pendant ou après la relation).

Il suffit de s’écouter pour le savoir : est-ce que j’aime ce gars ? Oui. Point. Pas besoin de « preuve ».

Les égoïstes auront tendance à trouver dommage une histoire qui s’arrête trop tôt (à leur goût). Cultivant leur bonheur et bien-être, ils poursuivront simplement leur chemin, acceptant avec plus de facilité que l’autre ne soit pas dans la même réalité sentimentale qu’eux.

La souffrance ayant moins macéré, il y aura moins d’aigreur quand une nouvelle relation pointera le bout de son nez.


En bref, être heureux en Amour, c’est simple : il suffit de faire passer son bien-être avant tout. Si l’autre fait de même, il y a de fortes chances pour que la relation soit un agréable chemin de campagne avec les ziozios et le soleil.


Et, vous, pensez-vous que l’égoïsme amoureux soit le secret du bonheur ?

Anashka,
amoureuse du printemps.