6 Conseils pour devenir une Déesse au Lit

DéesseAuLit

 

En sexe comme en séduction, les femmes peuvent être assignées au rôle  d’objet de désir, passif par définition. Mais dans les deux cas, nous avons tout à gagner à prendre les choses en main (hinhin hin…) et à devenir actrices de nos galipettes. Mais qu’est-ce qu’un bon coup chez une femme ?…

J’ai, pour étayer mes propos, recueilli plusieurs témoignages d’hommes sur les meilleurs coups  qu’ils aient rencontrés. Et personne n’a mentionné de corps parfait, de positions ou de pratiques exotiques. La majorité d’entre eux ont évoqué des attitudes, un état d’esprit, ou une sensualité qui les a scotchés.

1- Bombe au lit, c’est avant tout une philosophie.

Dans cet article, j’expliquais que nous avions toutes le potentiel pour être une bombe. Et bien, cette loi se vérifie au lit également. Une déesse du plumard n’est pas une nymphomane gaulée comme une actrice porno et capable de réaliser une gâterie parfaite sans les dents et sans les mains.

Vous pouvez tout à fait subjuguer un homme avec un missionnaire et l’ennuyer avec une levrette. La première différence entre une bombe sexuelle et une femme lambda tient dans son implication dans le coït.

Premier élément d’enquête à table avec Franck, un ancien camarade de classe. Il me raconte sa nouvelle vie d’homme casé et nous attendons le dessert pour aborder mon sujet de conversation préféré (ne me regardez pas comme ça, je suis passionnée par mon job, c’est tout). Son œil droit brille un peu plus fort quand il évoque le tempérament sexuel de sa copine :

– En fait, je suis incapable de lui faire l’amour si je la sens « absente ». C’est arrivé une ou deux fois et j’ai stoppé net. A l’inverse, quand elle est partante, je deviens fou. Je sais que ça va être un bon moment pour elle et moi. J’ai besoin de sentir que je lui fais de l’effet et que je ne fais pas l’amour tout seul… 

« Faire l’amour tout seul » Ou le syndrome de l’étoile de mer. Mon enquête me mène à une première conclusion : une déesse du plumard prend part à la relation sexuelle et ne la « subit » pas.  La corollaire de cette conclusion, est qu’en cas de petite forme, il vaut mieux dire « non » et repousser les cabrioles à plus tard que d’y céder et regarder le plafond en répétant mentalement sa liste de course…

Je tiens une piste, mais elle reste mince. J’invite alors  mon pote Manu à boire un verre pour un complément d’enquête. Un peu par affection, et surtout parce que je compte sur un début d’ivresse pour délier sa langue. Je n’oublierais jamais son petit air ému quand il m’a parlé de la meilleure amante qu’il n’ait jamais eu :

-Elle aimait vraiment faire l’amour avec moi ! Elle se jetait sur mon sexe avec une telle gourmandise ! Avec elle je n’avais pas cette désagréable impression qu’elle me « cédait » son corps. Elle prenait autant qu’elle me donnait.

Dans notre monde actuel, le désir féminin est encore difficile à appréhender et dans l’inconscient collectif, le sexe est quelque chose que la femme « offre », un peu comme un service. Mais le statut d’objet sexuel n’est pas compatible avec celui d’impératrice du grimpage de rideau.  La déesse fait l’amour parce qu’elle aime le sexe. Vraiment. La perspective de faire l’amour la ravit et c’est avec une vraie joie qu’elle fait voler son tanga.

2- Rien n’est plus sexy qu’une femme qui lâche prise :

La suite de mon investigation se déroule dans ma propre chambre à coucher. Un soir, mon amoureux et moi parlons de nos activités  sub-couettale et il me confie a-do-rer la tête que je fais quand je prends mon pied.  Je lui ai lancé un regard sceptique. Parce que quand je jouis, je ressemble à une jument asthmatique (sans parler de la bande-son…).

-Bah justement ! M’a-t-il répondu, je suis sûr du plaisir que je te donne ! Tu te fous de tout, t’es dans ton kiff ! Pas de mise en scène, on est dans une relation authentique !…

L’orgasme- c’est inclut dans le kit complet- provoque des spasmes et des contractions musculaires.  Le visage étant pourvu de muscles, il n’est pas à l’abri. Résultat : Pour les non-initiés, c’est le choc, et Jean-Mi se demande si vous aimez ce qu’il vous fait ou si vous faites une crise d’épilepsie. Mais si votre compagnon de couette n’en est pas à sa première heure de vol, il sait qu’un orgasme n’est pas aussi gracieux que dans les téléfilms de l’après-midi  sur M6. Il est donc en mesure de distinguer une femme qui prend réellement du plaisir à faire l’amour et celle qui se prend pour une comédienne en lice pour l’oscar.

Le lâcher-prise s’acquiert avec les années. Il s’agit de notre capacité à s’oublier dans le plaisir et à profiter pleinement de ses acrobaties nocturnes.  Il est proportionnel au degré de confiance en nous et en nos partenaires.  Il se développe avec un exercice simple : Fermez les yeux et concentrer vous sur ce qui se passe là où ça se passe. Seules vos sensations doivent compter. Et tant pis si les voisins sont au courant de vos activités ou si votre cellulite bloblote. On s’en fout, le sexe n’est ni une séance photo, ni un enchainement de poses. C’est avant tout un très bon moment à vivre ensemble.

3- Une bombe sexuelle est à l’aise avec son corps, même s’il ne ressemble pas à celui d’un mannequin pour yaourt.

Et elle a raison : si Jean-Mi n’est pas satisfait, il n’a qu’à prendre sa nouille et la ranger ailleurs. Personne (et encore moins un homme qui s’apprête à vous faire l’amour) n’a le droit de porter un jugement négatif sur votre corps.

Nous avons toutes des atouts avec lesquels jouer : une poitrine ronde et ferme, une peau douce, une chevelure de sirène, ou des jambes de gazelle. Il vous faut les identifier afin de miser dessus.  Ça c’est votre potentiel de départ, mais vous pouvez ensuite le développer en chouchoutant votre corps : bain relaxant, épilation parfaite, crème hydratante à l’huile essentiel de plante que personne ne connait… Le but est de préparer votre corps à l’amour avec des soins sensé vous reconnecter avec lui. Une jolie lingerie mignonne, une goutte de parfum, un regard dans le miroir… « Petit veinard, ce soir, c’est ton soir… »

Comment ça, ça ne va pas lui plaire ? Oh que si ! Tout simplement parce que si Jean-Mi est prêt à faire la fête à votre divin fessier, c’est de son plein gré. Même  sans vous avoir vu nue, il a pu se faire une idée de votre silhouette. Ce fessier rebondi, cette jambe un peu lourde ou cette poitrine aussi mignonne que légère ne seront pas une surprise pour lui. Alors on détend et on laisse cette lumière allumée.

4- La bombe est à l’écoute de son partenaire :

Mon enquête reprend  à la rédaction de la radio ou je travaille. Pause-café avec Thomas et Clément, deux journalistes et copains. J’en profite pour amener une interview subtilement déguisée en confidences. Thomas est catégorique :

-Un bon coup, c’est une femme qui cerne tes désirs et qui les comprends, juste en étant attentive à tes réactions.

Tou-chey. Thomas vient de mettre le doigt (hin hin hin… ) sur la qualité essentielle d’un bon coup : l’attention. L’homme va, au fil des caresses, vous livrer des indices sur ce qui fonctionne. La bombe sexuelle va comprendre  les soupirs sans avoir besoin de sous-titre. Il dit « Aaah ! » Elle entend « Tu brûles ! » Il soupire, et la bombe comprends : « t’arrêtes pas ! ». Elle a le code. Elle apprend son amant comme on apprend le solfège pour mieux jouer des instruments dont elle dispose : main, bouche, pieds, cheveux etc etc….

Et non seulement la bombe a compris ce qui faisait effet à l’homme de sa couette, mais elle est aussi généreuse. C’est avec joie qu’elle régale l’homme de ses gourmandises favorites, pour le simple plaisir de l’entendre gémir et par esprit de partage. Du sexe équitable en somme…

Ceci dit, je vais éclaircir un point : il est essentiel de connaitre vos limites et personne n’a à les transgresser. Oui, la bombe possède un répertoire assez développé, mais elle ne se laisse rien imposer pour autant. Et vous avez le droit de refuser une pratique si elle vous ragoute ou vous dérange.

5- La déesse se connait bien :

Et pour ça mes petites belettes une seule solution : la pratique ! Seule, à deux ou à plusieurs. Explorez votre corps comme une Indiana Jones du fri-fri. Détectez les parties de votre corps, les sens et les situations qui vous stimulent le plus. Nous sommes toutes différentes et vous n’avez pas les mêmes zones érogènes ou la même sensibilité que vos copines.  Bien vous connaitre, c’est multiplier vos chances de prendre un réel plaisir au lit et c’est aussi vous donner la possibilité d’expliquer à Jean-Mi votre mode d’emploi.

Mais le sexe n’est pas qu’une affaire de sens ou de clitoris. Le cerveau est notre première zone érogène et il est très complexe. Gardez l’esprit ouvert et soyez honnête sur vos fantasmes : si l’idée de faire l’amour dans les arbres vous titille, assumez-le et vivez en paix. Et si vous avez toujours rêvé d’un trip « Bondage-coups de fouets-insultes en allemands » parlez-en à votre Jean-Mi.  Deux effets kiss-kool :

-Une femme qui fait des propositions c’est très très sexy …

-Et si Jean-Mi est d’accord,  y a moyen de passer un bon moment.

N’oubliez jamais que rien, absolument rien n’est malsain tant que l’on est entre adultes consentants.

6- Enfin, la déesse du plumard  a trouvé son dieu :

Last but not least : nous sommes toutes l’étoile de mer de quelqu’un.  Une même femme peut être déchainée avec pierre et complètement gourde avec Paul. En matière de sexe, certaines peaux s’accordent plus que d’autres.  Et il existe beaucoup de facteurs qui peuvent changer une humeur sexuelle : La complicité avec votre Jean-Mi, le degré de confiance entre vous,  son odeur, la tension sexuelle installée, la concordance de vos gouts…  Une bombe aura donc trouvé l’amant ou les amants qui sauront révéler le potentiel volcanique qui est en elle. Ici aussi, l’expérience vous permettra de peaufiner votre casting pour enfin, élire votre de compagnon de chambre….

Et vous, c’est quoi votre truc pour être sûr d’emmener Jean-Mi en fusée au septième ciel ?