La vraie Raison de votre timidité (Et comment la surmonter !)

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Et si la timidité n’était pas que le reflet d’un manque de confiance en soi ?

Aujourd’hui, je vous propose un autre regard sur ce trait de caractère complexe. Une vision nouvelle qui vous aidera peut-être à mieux comprendre cet obstacle qui vous empêche d’être la meilleure version de vous-même.

Explications.

Petit topo sur la timidité

Depuis que je m’intéresse au développement personnel, je cherche à comprendre la cause des blocages les plus communs, et comment les surmonter.

L’un des plus répandus et véritable calvaire pour ceux qui en sont touchés, c’est la timidité.

La timidité, tout le monde sait ce que c’est, mais finalement, peu savent comment la surmonter. À l’instar de la confiance en soi, on sait ce qu’il faudrait faire dans les grandes lignes pour se sentir mieux. Les magazines, les sites internet et autres médias le rabâchent déjà assez. Mais dans les faits, rien n’avance.

On ne sait pas comment appliquer concrètement les conseils et lorsqu’on essaye, on se décourage relativement vite. En réalité, nous n’y arrivons pas parce que nous ne sommes pas totalement convaincus. On est dans l’attente d’une solution qui nous correspondrait plus.

Conséquence, on se traîne le boulet de notre malaise un bon paquet d’années avant de réaliser un jour, peut-être aussi avec l’âge et la lassitude de souffrir, que la timidité ou le manque de confiance en soi, ça ne sert à rien. Ce n’est pas productif.

Mais avant d’en arriver là, on accepte beaucoup de choses qu’on ne devrait pas et on bride beaucoup trop nos vraies envies. Un gâchis.

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Je n’ai pas la prétention d’avoir la « recette » pour enfin vous aider à ne plus du tout être timide. Et puis, on ne peut pas passer du coq à l’âne du jour au lendemain. Par contre, nous pouvons essayer de comprendre ensemble quel est cet obstacle invisible qui vous empêche d’être vous-même, pour peut-être à terme, l’éradiquer.

Il faut savoir que la timidité est sournoise. Elle ne se manifeste pas toujours de la même manière, de la façon la plus connue : les rougissements, la voix qui devient tout à coup fluette, le dos voûté et le regard qui fuit ne sont qu’une forme de timidité. Je dirais la forme la plus « brute ».

Mais en réalité, celle-ci a beaucoup plus d’une corde à son arc, elle a une véritable palette de visages : l’agressivité, la froideur, la retenue, la susceptibilité ou encore l’agitation sont autant de masques que peut porter la timidité pour ne pas se faire repérer.

Le rigolo de service peut être un timide qui cache sa gêne grâce à l’humour.

Le beau gosse qui fait craquer toutes les femmes peut être un timide qui cache sa gêne grâce à la distance et la froideur qu’il instaure dans ses interactions.

L’ami autoritaire, un peu leader, peut être un timide qui cache sa gêne en simulant un excès de confiance pour cacher sa fragilité.

 

De ce fait, les timides « classiques » pensent qu’ils sont les seuls à souffrir de leur malaise alors qu’en réalité, les timides sont beaucoup plus nombreux qu’on le pense (c’était la pensée optimiste du jour, merci !)

Bien sûr, on ne peut pas « quantifier » le nombre de timides parce que c’est un trait de caractère plus complexe qu’un simple système binaire. À la question, « Est-ce que je suis timide ? », on ne coche pas la case « oui » ou la case « non » parce qu’en réalité :

 

    • Notre timidité ne nous est pas inhérente: on ne naît pas timide, on le devient. Et plus précisément, on adopte ce dispositif de protection à certaines périodes de notre vie parce qu’on ne trouve pas mieux.
      Votre timidité peut être votre bouclier face aux situations gênantes à cet instant X mais dans quelques années, ce bouclier peut être votre répartie, ou votre paire de babouches qui vous donne trop la classe. Puis redevenir timide parce que tout le monde vous critiquait sur vos jeux de mots pourris et vos chaussures achetées au marché.

 

  • Nous sommes timides à quelque chose. Certains sont timides de manière globale, dès qu’il s’agit d’interactions sociales. Mais pour d’autres, ils le sont dans certains contextes bien précis avec un type de personne en particulier.

 

La timidité a donc plusieurs niveaux et plusieurs variables. Et surtout, tout ça porte à croire qu’au fond, nous sommes tous un peu timides, à notre manière.

 

Le paradoxe du timide

Face à tous les types de timidité, j’ai repéré un facteur commun et ce n’est pas celui qu’on croit. Bien souvent, la timidité est associée à la mauvaise estime de soi. Ce qui n’est pas faux en soi.

Mais en observant plus en profondeur, j’ai réalisé que le timide était beaucoup plus complexe que ça. Son vrai problème, c’est qu’il a beaucoup trop d’estime de lui pour accepter qu’il puisse échouer dans quelque chose ou s’exposer à du ridicule.

Les timides ont en réalité plus d’amour-propre qu’ils ne le pensent. Et leur malaise ne vient pas de leurs interactions avec les autres, mais de la vision qu’ils veulent entretenir d’eux-mêmes.

 

Il y a peu, j’avais assisté à la chute magistrale d’un ami qui s’était retrouvé affalé par terre devant tout le monde. Sa réaction ? Grand éclat de rire –avec forcément un petit mélange de gêne- puis ni une ni deux, il était déjà passé à autre chose.

Un timide ? Il aurait sûrement mal vécu le fait de passer pour un imbécile devant tout le monde. Et il passerait probablement un petit moment à se remémorer la scène et à s’imaginer ce que les autres ont pensé de lui à ce moment-là.

La différence dans ces deux situations ? Finalement pas l’interaction avec les autres, puisque dans les deux cas, le casse-cou rit jaune et tout le monde se fend bien la poire. Par contre, l’un accepte d’être imparfait, l’autre non.

 

En tant que coach, lorsque des gens timides me parlent de leurs blocages, les phrases qui reviennent sont :

    • J’ai vraiment trop peur de me prendre un râteau.

 

    • Je ne veux pas passer pour une imbécile, pour une désespérée.

 

  • Je vais avoir l’air ridicule si je fais ça ou ça.

 

Globalement, ils ne veulent affronter aucun échec, ils ne se laissent aucun droit à l’erreur. Ils préfèrent rester seuls que d’être blessé par la non-réciprocité des sentiments. Et ils sont dans le contrôle perpétuel de leur image.

Cette ambiguïté du je n’ai pas confiance en mes capacités (manque d’estime de soi) MAIS je m’aime trop pour accepter l’échec ou le rejet (narcissisme prononcé) fait tout le paradoxe du timide.

 

Ma prise de partie pour cette vision narcissique des choses s’est d’autant plus confirmée par ma découverte du « better-than-average effect », ou l’effet « meilleure-que-la-moyenne »Selon différentes études de psychologie, les gens auraient tendance à se penser supérieurs à la moyenne de la population. Et lorsque leurs résultats sont plus faibles que les autres, ils se persuadent que c’est « à cause d’éléments extérieurs ».

Bref, nous sommes dans une société où tout le monde est un peu narcissique sur les bords, mais paradoxalement, ne se fait pas assez confiance (\o/).

 

Comment dépasser sa timidité ?

Le plus paradoxal finalement, c’est que le fonctionnement du timide est comme un boomerang : tout lui revient dans la gueule à la fin.

Moins on essaye et plus c’est dur. Prenons l’exemple d’un timide « classique » qui ne parle jamais dans un groupe. Les rares moments où il prend la parole, un gros silence s’installe et tout le monde l’écoute, parce que ce n’est pas habituel. Alors, il a intérêt à ne pas juste raconter que sa grand-mère a mangé de la salade de pois-chiche au déjeuner, au risque de vraiment se coller l’étiquette de « looser » définitivement sur le front.

Alors que celui qui parle tout le temps -pour ne rien dire la moitié du temps-, peut se permettre de balancer deux ou trois phrases sans intérêts.

Lorsqu’un timide ne fait pas une chose X, il a les projecteurs sur lui lorsqu’il se décide enfin de le faire. Et quoi de pire pour quelqu’un qui a peur de publiquement échouer ?

L’autre revers de la médaille, c’est l’image associée (à tort) à la timidité : la gentillesse, la minutie mais aussi la lâcheté, l’inconsistance ou encore l’inutilité. Quoi de plus paradoxal pour quelqu’un qui est dans l’over-contrôle de son image que de se faire coller des étiquettes qui ne le correspondent pas ?

 

Pour enfin surmonter sa timidité, la solution ne serait-elle pas au finale d’accepter la critique ? Arrêter d’être trop dur avec soi-même et accepter qu’on ne puisse pas réussir partout ? Et surtout, arrêter d’être autant égocentré et avoir constamment les yeux rivés sur ce que les autres peuvent penser de nous ?

 

Et vous, que pensez-vous de cette vision de la timidité ? Quelle est votre technique pour surmonter la timidité ?

Christelle, timide à ses heures perdues

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