Comment embrasser un garçon ?

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Rendez-vous. On se regarde, un peu niais, les yeux dans les yeux. Il semblerait que l’on se plait. Beaucoup même. Pourtant, Jules ne se lance pas, il ne balance pas ses lèvres, langoureusement, contre les nôtres. Et, on s’interroge. Tout ça traine en longueur.

Peut-être n’en a t’il pas envie ? Ou, plus probablement, peut-être n’ose t’il pas ?

Le cas échéant, ce serait à nous de faire les premiers pas. OK, nous sortons de la parade amoureuse classique. Et, pourquoi pas ? Qui n’a jamais rêvé d’un peu d’originalité pour démarrer une histoire ?

Comment embrasser un garçon ? Tous nos conseils ici.

 

À éviter

Quand il s’agit d’embrasser un garçon, nous faisons pas mal d’erreurs. Normal, personne ne nous a appris.
(D’ailleurs, il serait tendancieux de croire que quelqu’un a appris ça au mec).

Voici quelques impairs du KC (Kiss Close) à éviter.

Attendre la fin d’un rendez-vous

Nous avons toutes regardé les mêmes films hollywoodiens. Le mec, au troisième rendez-vous, raccompagne la fille chez elle. Sur le pallier, elle lui dit un truc, il sourit et il l’embrasse. Elle rentre ensuite chez elle, le sourire aux lèvres.

La réalité est quelque peu différente. Non seulement les garçons ne nous raccompagnent que rarement jusqu’au bas de notre porte, mais s’ils le font, on ne se voit pas leur refuser un dernier verre.

Vrais, qu’ils peuvent attendre le tram/métro/taxi/bus (rayez la mention inutile) avec nous.

Et, ce serait un moment parfaitement conforme aux films pour se jeter à langues perdues sur l’autre.


Mais, en étant un poil plus stratégique, embrasser un mec (se faire embrasser par un mec) à la fin d’un rendez-vous est TOUJOURS un mauvais plan
(sauf si nous voulons aussi le consommer dans la soirée).

Au moment de s’embrasser vient un silence relativement gênant. Le baiser sera maladroit. Il tombera comme un cheveu sur la soupe. (On s’embrasse, parce qu’on a loupé toutes les occasions de la soirée pour le faire).

Une fois chez soi, on ne sait pas si l’on devra se ré-embrasser ou non au prochain rendez-vous.
Un gars timide ne déposera qu’un baiser sur notre joue et il faudra tout recommencer à zéro.

Le plus souvent, on ne se lancera pas. Donc, pas de baiser DU TOUT.

En conclusion, pour un patin, on n’attend pas la fin.

Laisser passer trop de rencards

Certes, un rendez-vous où la tension s’installe est toujours un rendez-vous agréable. Certes, on peut prendre plaisir à laisser un peu trainer ce jeu. Mais, attention à ne pas louper le coche et se fracasser dans la Friend Zone.

Malgré les apparences, le printemps arrive. Les rencontres et propositions amoureuses augmentent avec le soleil. Un mec rencontré pendant cette période n’aura pas la même patience qu’en hivers. Trop de jupes.

Oui, il aurait pu se lancer lui-même (encore faut-il qu’on ait tendu suffisamment de perches, nous y reviendrons). Mais s’il ne l’a pas fait, attendre, c’est prendre le risque de se faire piquer la place.

L’idéal reste entre le premier et troisième rendez-vous. Plus c’est un poil trop. Une autre aura marqué de sa bouche son territoire sur Jules. Ce serait ballot.

Déclarer sa flamme par les mots

Fin du rencard, vous rentrez chez vous heureuse de ce moment partagé. Les ailes dans le dos, ivre de ses mots, vous êtes tout de même un peu surprise qu’il ne vous ait pas embrassée. Vous vous jetez alors sur votre téléphone, pour lui dire tout ce que vous ressentez, pour exprimer l’envie que vous avez eue (toute la soirée) de poser vos lèvres sur les siennes.

WARNING. WARNING. WARNING.

Nous seulement vous dites implicitement que vous n’avez pas eu les ovaires de lui sauter dessus. En plus, vous le mettez dans un profond embarras pour la prochaine rencontre. Il se sentira obligé de vous embrasser sans savoir s’il doit le faire quand il vous voit, pendant le rendez-vous ou à la fin.

Les textos exprimer des envies non assouvies, c’est NON.

Penser que c’est au mec de risquer le râteau

L’erreur la plus commune vient de notre éducation. Nos mamans nous ont toujours dit que c’est aux garçons de faire les premiers pas.

Le problème, c’est que nos mamans ne connaissent pas grand-chose à la séduction version 2013. Elles ne se rendent pas toujours compte que nos bonshommes sont devenus timides et que la parade amoureuse se joue autrement.

Penser que c’est à l’homme de tout faire, c’est lui accorder un courage, un talent de séducteur que tous n’ont pas. (Que tous n’ont pas envie d’avoir.) Beaucoup préfèrent une co-construction de la parade amoureuse. Vous faites un pas, il en fait un autre, etc…

Attendre que le gars vienne escalader notre tour d’ivoire pour déclarer sa flamme et prendre tous les risques, c’est romantique, mais c’est surtout prendre le risque d’attendre longtemps.

Alors, si nous voulons quelque chose, allons le chercher.

 

Jouer de la kino-escalation

La kino-escalation est le meilleur moyen pour amener un baiser en douceur. Plus vous vous touchez, plus il sera facile de passer à l’étape du dessus : s’embrasser.

Il y a tout un article sur la kino-escalation ici.

Quelques astuces en rappel, tout de même :

 

  • Quand vous changez de lieu, n’hésitez pas à lui prendre la main. L’homme n’aura plus qu’à tirer légèrement sur notre bras pour nous coller contre lui et c’est gagné. (D’ailleurs, vous pouvez aussi le tirer vers vous) A défaut, il comprendra tout à fait le signe d’intérêt.

 

 

  • Les « bisous » sur les joues accompagnés d’un « t’es trop craquant » sont aussi des facilitateurs de patin.

 

 

  • Si vous êtes dans un lieu plus intime, les chatouilles sont vos amies.

 

 

  • Si Monsieur ne comprend toujours pas, le baiser au coin des lèvres devrait lui remettre le cerveau en place. (S’il ne comprend toujours pas, laissez tomber. Il n’est pas hétéro.)

 

Pour aider à la kino-escalation, changez de lieu. On n’embrasse (ni ne se fait embrasser par un mec) assis en face à face dans un café.

(A moins de tenir particulièrement à renverser le kir à la mure sur sa chemise blanche pour la nettoyer à la maison. Parfois, ça marche)

 

Tout est bon dans la provocation

Au-delà de la kino-escalation, la proximité physique est un bon moyen d’installer un climat de tension sexuelle et d’amener au bienheureux baiser.

Les bulles d’intimité

Il y a un jeu (une routine) que j’aime bien utiliser pour réchauffer un peu l’atmosphère. J’aime à l’appeler les « bulles d’intimité ». Pour cela, il faut être debout (la pause clope, à l’extérieur d’un bar, est un bon plan).

J’explique à Jules que nous avons tous les bulles d’intimité.

Je m’éloigne de lui de quelques pas.Puis, lui explique que d’ici, je suis une inconnue, je ne rentre dans aucune bulle.

Je m’approche un peu plus, jusqu’à la proximité qu’on a habituellement.
« Ici, c’est la bulle des amis, des gens avec qui tu discutes. Quelqu’un qui s’approche de cette manière de toi, t’attires sympathie, il est suffisamment loin pour que tu te sentes en sécurité, suffisamment près pour que tu puisses discuter ».

Je m’approche encore, à moins d’un mètre.
« On n’a pas l’habitude que les gens s’approchent à une telle distance de nous. Si c’est quelqu’un du même sexe, on le vit comme de l’agressivité. Si c’est quelqu’un du sexe opposé, tu le vis comme de la séduction ».
Bien entendu, on rend notre voix plus lente, plus sensuelle.

Enfin, je m’approche encore, j’ai mon visage à quelques centimètres du sien. Je le regarde droit dans les yeux.
« Là, cette distance te met mal à l’aise. Je viole réellement ta bulle de protection. Est-ce que tu sens que j’ai pénétré dans un espace intime ? »
(Oui, la sexualisation est volontaire).

Normalement, soit il m’embrasse, soit… (Je ne sais pas, ils m’embrassent toujours).

Cap ou pas cap

Autre routine. Elle part du même principe de bulle de proximité que la précédente.

« Je te parie un verre, que je peux rester à quelques centimètres de ton visage sans t’embrasser ».

On se rapproche, les lèvres à quelques centimètres des siennes. De là, vous avez le choix :

  • soit vous le torturer et ne craquez pas (il vous embrassera peut-être)
  • soit, vous l’embrassez et payez votre verre en perdante heureuse.

(N’hésitez pas à partager vos routines en fin d’article.)

 

Explicitons, les hommes ne sont pas devins

Vous le voyez, les routines sont relativement directes. L’intérêt que vous portez au jeune homme est assumé. A craindre le râteau, il peut nous arriver d’envoyer très peu de signes d’intérêts ou des signes contradictoires.

Malheureusement (ou pas) les hommes ne sont pas devins. Il n’est pas toujours évident pour eux de savoir l’effet qu’ils nous font.

Le meilleur moyen pour amener un rendez-vous à un KC (Kiss Close), c’est encore d’assumer nos IOIs (Indicator Of Interest).

Pas besoin de chercher très loin pour savoir si Jules est intéressé.

Il nous propose un verre en tête à tête : il est intéressé.

Pour nous, c’est plus complexe. Les hommes savent bien que nous pouvons accepter des rencards pour le plaisir d’être courtisée. Ce qui explique, en partie, qu’ils soient plus timides dans leurs démarches.

N’hésitez donc pas à exprimer clairement votre intérêt pour lui.

Les compliments, la kino-escalation, la sexualisation sont vos meilleurs amis.

Je serais néanmoins plus prudente sur une explicitation complète de votre intérêt, du genre :

      «

Au fait, il faut combien de verres pour que m’embrasse ?

      »

« Si tu ne m’embrasses pas tout de suite, je vais me mettre très en colère et ce n’est pas beau à voir ».

Pour l’avoir fait plus d’une fois, c’est un poil castrateur. Ça rappelle au Monsieur qu’il ne s’est toujours pas lancé et beaucoup de mecs sont susceptibles à l’idée de ne pas être de « VRAIS MÂÂÂLE ». Bref, à tenter pour un coup d’un soir, moins pour quelqu’un avec qui vous désirez instaurer un climat de confiance.

 

Et vous, quels sont vos trucs et astuces pour pousser les hommes à vous embrasser ? Ou pour les embrasser ?

Anashka,

être une femme libérée, tu sais, ce n’est pas si difficile.

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