Comment apprendre à séduire ? (partie 2)

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Enfin la suite des exercices séduction ! Parce que la théorie, c’est bien. Mais la pratique, c’est mieux. Pour le rappel, la première partie portait sur le regard, elle est ici pour celles qui ne l’ont pas encore lue.

Dans les grandes lignes, il s’agissait d’apprendre à assumer un jeu de regard, notamment quand on sort seule. D’ailleurs, comment ça s’est passé ?

Aujourd’hui, nous allons monter le niveau (si-si). Vous me voyez venir : on va aborder des mecs.

Pourquoi aborder un homme : rappel

Avant de continuer cet article, voici des textes précédents qui pourront vous aider :

On se dit souvent que c’est aux hommes de faire le premier pas. Premier pas pour regarder, pour aborder, pour inviter, pour embrasser… Oui, traditionnellement. Mais, depuis les années 70, la tradition a été bousculée. Les codes de séduction avec.

Nos hommes sont complètement perdus.

S’ils nous abordent dans la rue, ils ont que ça passe pour du harcèlement de rue. Bien que nous sachions faire la différence entre « T’es bonne » et « Excuse-moi de t’arrêter, mais il fallait que j’échange quelques mots avec toi ».

S’ils viennent nous parler dans un bar, il leur faut affronter le groupe de copines qui les regarde des pieds à la tête en pouffant. Et, si nous sommes seules, ils se disent qu’on attend probablement notre mec.

S’ils nous draguent au travail, c’est du harcèlement sexuel et ils peuvent se faire virer pour ça.

Je serais bien la dernière à critiquer les lois qui protègent les femmes, mais force est de constater qu’elles terrifient nos bonshommes.

Résultat, nous attendons qu’ils viennent nous parler. Et eux, ils n’osent pas.

À moins d’êtres des séducteurs chevronnés. Et, ces derniers, nous les fuyons comme la peste quand nous espérons une rencontre un tant soit peu sérieuse. (J’ai horreur de ce mot, si vous en avez un autre en tête, je suis preneuse.)

Donc, si nous les aimons (et nous les aimons), il va falloir nous dépasser et les aborder nous-mêmes. Oui, « courage » aurait du être un mot féminin (JOKE, hein.).

Pour vous lancer, il vous fait d’autres bonnes raisons. Les voilà !

    • Vous pouvez parler à celui qui plaît, sans passer par la case boulets
    • vous avez le pouvoir sur la conversation et vous pouvez disparaître quand vous le désirez
    • c’est un bon moyen de dépasser sa timidité
    • vous vous prendrez très peu de râteaux, tant c’est inhabituel pour nos chéris
    • et c’est marrant, quand même (passé les 5 premières fois)

.

Convaincue ? OK, vous pouvez lire la suite de l’article.

Comment aborder un homme : openner

Pour le rappel : parfois il suffit de regarder un homme quelques secondes (il semblerait que trois suffisent, et trois, c’est long), de sourire et de lever un verre en sa direction pour lui donner suffisamment de courage.

S’il est vraiment timide, il vous paiera un verre par le biais d’un barman. Il vous restera seulement à aller le remercier.

Parfois, ça ne suffit pas. Ou vous n’arrivez pas à accrocher le regard. Ou encore vous n’êtes pas dans un bar. Bref, parfois il faut y aller.

THE QUESTION : Mais qu’est-ce que je lui raconte ? Je ne le connais pas.

Il faut une phrase d’accroche. On appelle ça, dans le jargon de la séduction, un openner. Ce sont ces premiers mots qui ouvrent sur une conversation. Je le répète, les hommes sont peu habitués à ce que nous fassions le premier pas, ils prendront vite la relève.

Quels openners utiliser ?

(Tous les openners ci-dessous ont été testé par mes soins.)

Tout est bon. L’important n’est pas tant les mots employés que l’attitude (BL) qui se voudra souriante, ouverte, sympathique.

Au cas où :

 

  • Mode sexy : « Laquelle de nous deux à les plus gros seins ? » : vulgaire, mais efficace à trois heures du matin.

 

 

  • Mode absurde : «  Dis, toi, tu es pour ou contre l’avortement des mouches en Alaska » : un de mes favoris, qui m’a valu de looooongues conversation et débats. J’vous jure.

 

 

  • Mode compliments : «  Wouah, tu as des yeux superbes. Il fallait que je te le dise. Comment tu t’appelles ? » Les hommes en ont tellement peu l’habitude, que ça passe tout seul. S’il rougit, c’est gagné.

 

 

  • Mode effrayante : «  Dis, toi qui ne me connais pas, ça se voit, qu’en vrai, je suis un homme ? » Ne soyez pas trop convaincante dans le délire.

 

 

  • Mode osé : « Salut, on ne se connaît pas, mais tu as une bonne tête. Ça te dirait de manger des raviolis bios à la maison. » Oui, moi aussi, j’ai été étonné que ça marche.

 

 

  • Mode timide : «  Salut, tu sais, je suis une fille timide. Là, je suis morte de trouille. Tu sais, toi, comment je suis censée aborder un garçon ? » Normalement, en preux chevalier, il va voler à votre rescousse.

 

Comme je le disais : tout passe. Mais, mon favori, c’est le plus simple :
« Salut. Je t’ai remarqué tout à l’heure, je me suis dit que ce serait bête de ne pas venir te parler, comment tu t’appelles ? »
Variante : « Salut, je m’appelle Anashka, et toi ? »
Variante : «  Salut, comment tu t’intitules ? »

Exercice pratique

On est bon sur la théorie ? À la pratique ! (C’est le moment marrant, hihi)

Exercice 1 : Ouvrir la discussion avec vos vendeurs

Pour s’entraîner à parler avec des inconnus, le mieux est de commencer par des personnes dont nous n’attendons rien et qui nous sont tout de même familières.

L’objectif est simple, il s’agit de connaître le prénom de vos vendeurs (boulangerie, boucher, serveur …), comme à l’époque où le monde était en sépia.

Pour cela, parlez naturellement de :

  • la pluie, la neige ou le beau temps (pour les chanceuses qui vivent dans le sud OU PIRE sur des îles)
  • de leurs travaux, leurs horaires…
  • de ce que vous allez faire au repas (chez le boucher, notamment)

Et, en fin de conversation, un « Sinon, vous vous appelez comment ? » Et, l’objectif sera réalisé.

Exercice 2 : Ouvrir la discussion en attendant le bus

Vous avez une tonne d’openners contextuels : le temps d’attente, le trajet de tel bus, si tel bus passe encore, etc…

Poursuivez la conversation en expliquant que vous devez aller là pour faire ci. Et renvoyez-lui la balle. Plus vous aborderez de personnes (petites mamies comprises), plus il vous sera facile d’aller parler à CE mec qui vous plaît. Et, dans le bus, c’est toujours ludique d’entendre l’histoire des trois maris de cette gentille grand-mère.

Exercise 3 : aborder un mec dans un bar

Normalement, vous n’avez plus peur de sortir seule.Donc, sortez. Seule ou avec des amies, visitez les bars de votre ville, qui sont LE lieu de rencontre (plus que dans les boites, où on ne se s’entend pas parler).

Donc, on sort. On sort. On regarde la salle. Et, on se lance.
S’il est mignon, on tente d’obtenir le numéro de téléphone.

Encore une fois, j’ai besoin d’un retour. Qui s’est lancé sur les premiers exos ? Qui va se lancer sur ceux-ci ? Quels openners vous aimeriez tester ? Quels sont vos openners habituels (pour celles qui se lancent déjà ) ?

Anashka,
Pirate à l’abordage.