Petite méthode pour « faire le premier pas »

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Suite au dernier article « pour ou contre faire le premier pas », je m’étais proposé de rédiger cet article qui sera plus méthodologique.

Pour celles qui suivent le site depuis longtemps, vous verrez qu’il n’y a pas réellement de nouvelles notions. C’est un rappel de nombreux articles, donc l’occasion de se rafraichir la mémoire. Pour celles qui découvrent SUH, je fais dans cet article un point sur la plupart des techniques d’approches que je connais.

Dans les deux cas, n’hésitez pas à suivre les nombreux liens présents dans ce texte et en profiter pour poser vos questions dans les commentaires.

Comment faire le premier pas ? Tout est dans l’article.
Enjoy.

Une introduction (en tout bien, tout honneur)

Qu’est-ce qu’un premier pas ? Un premier pas est celui qui vient avant le second.

Blague faite, je dirais qu’un premier pas, c’est la démonstration de notre intérêt de manière plus ou moins explicite (type du premier pas) et plus ou moins orientée (objectif que le premier pas sert).

Un regard tenu, par exemple, est un premier pas (le regard c’est le type). Quand on fixe quelqu’un du regard, on lui donne à voir notre intérêt pour lui. Selon la douceur/ sensualité/ timidité/ confiance du regard, on ne dit pas la même chose à propos de notre intérêt (objectif, l’effet précis que l’on veut donner à voir). Dans tous les cas, on dit que l’autre nous attire. C’est la constante.

Il existe trois formes de premiers pas
(que nous allons passer en revue) :

  • les visuels
  • les verbaux
  • les tactiles

Introduction faite, nous pouvons maintenant pénétrer le sujet.

(Le temps, aujourd’hui, pourri me donne un humour de merde, j’en ai conscience. Et, je me soigne.)

[Note : pour le rappel, je ne crois pas en la timidité. Je crois en la peur (du refus/râteau) et la peur à affronter sa peur (certains appellent ça « lâcheté »). En revanche, on peut refuser de « faire les premiers pas » pour toutes les raisons données dans le dernier article (et par pudeur), mais il faut savoir que beaucoup de situations n’iront nulle part sans ce premier pas. (D’un autre point de vue, ça permet de trier. Mais, je ne suis pas certaine que le tri soit réalisé sur les bons critères. A discuter.) ]

Les premiers pas visuels

Le jeu de regard a sa place tout au long d’une relation. Il préexiste souvent à la première phrase échangée et sera le dernier contact amoureux lors d’une séparation. Il apparait dans les colères, quand on fusille l’autre de la pupille, comme dans les moments charnels ou tendres.

Plus que les mots, il fait communication. Bien entendu, il n’est pas aussi clair que le langage, mais on arrive à se faire facilement une idée générale de la pensée de l’autre quand on accroche son regard.
Beaucoup d’histoire d’amour, d’ailleurs, commence par de simples œillades, ce sont les premières tendresses et les premiers pas.

L’œillade

L’échange de regard à la volée.

Tu me regardes, tu as vu que j’ai vu que tu m’as vu, mais on fait semblant de ne pas se voir, en se regardant à la dérobée quand même.

Le tout premier pas possible, c’est de jouer cet échange, de le jouer vraiment. En détournant les yeux au dernier moment, laissant une seconde à peine les regards se croiser, on montre à l’autre qu’il nous plait suffisamment pour en rougir. Et, l’espace de cette seconde, on le sait, on le « tient par les yeux »

Le regard soutenu

Avec un « fuis moi, je te suis » du regard, on finit par ne jamais se croiser.

Vient, alors, le moment où l’on peut accrocher l’autre et soutenir son regard. Peu importe que l’on soit rouge, que l’on baisse les yeux la première, que l’on commence à suer du front, on le fait. Après, on est fière et généralement, avec les moins timides, il n’en faut pas plus pour que l’autre nous aborde.

Je ne parle pas de l’intention mise dans ce regard soutenu. Parfois, il crie « je suis morte de trouille, mais tu es mignon », parfois, « vient, on s’épouse un peu », parfois il crie simplement « braguette ! ». L’intention vous appartient, à vous et au garçon et à la situation.

Le regard associé au geste

Pour les plus courageuses (ou avec les garçons les plus timides), on associe le regard au geste.

Ainsi, le signe d’intérêt est clair : « Je veux que tu me parles, je compte sur toi. Tu es le garçon, représentant de ton genre, tu ne subis pas avec autant de violence les affres du patriarcat, alors prend tout ce qui te constitue en tant qu’être humain valable et vient m’aborder ou à tout jamais tu bruleras en enfer, mortifié de regret. »

Ici, on a :

 

  • Le regard + sourire : qui donne un air sympathique et offre un peu de confiance.

 

 

  • Le regard + le « coucou » de la main : plus explicite encore.

 

 

  • Le regard + lever de verre : pratique dans les bars, mais qui peut aussi passer pour une clôture de conversation visuelle.

 

 

  • Le regard + rougissement : hyper-efficace et joue sur le côté « innocente » dont on besoin certains garçons pour trouver courage, force et virilité.

 

 

  • Le regard + clin d’œil : jamais essayé. J’imagine cette technique plus utilisée par les hommes. Pour cette raison, elle peut être plus perturbante. (Mon mec dit que c’est bien, alors à tester)

 

 

  • Le regard + baiser soufflé : ça, c’est pour le plaisir. Genre : le mec est dans le train, vous êtes sur le quai, vous ne vous parlerez jamais, puisque vous restez sur le quai et lui dans le train. Mais vous voulez le marquer au moins jusqu’au prochain lever de soleil. Avec cette technique, vous serez, à tout jamais, une des « passantes » de la vie de cet homme. (Référence facile)

 

Vous en voyez d’autres ?

Note : Je disais que le jeu de regard dure toute la vie d’une relation. Il sera utile à remettre en place lors des rendez-vous, pendant les gros silences dans les conversations.

A lire : Un article entier sur le regard en suivant le lien

Les premiers pas verbaux

La communication est au cœur de toutes relations (personnelles ou professionnelles, d’ailleurs).

Je ne vous apprendrai rien en disant que 90% de la communication est non-verbale.

L’autre écoute consciemment ou non le ton de notre voix, notre manière de nous mouvoir, notre attitude, les grimaces de notre visage.

Avant de parler, soyons « congruente »

Pour bien communiquer, mon seul conseil serait la congruence.

Si un mec nous plaît, soyons au clair avec cette information. « Oui, il me plaît. Oui, ça me fait quelque chose.
Non, il ne s’agit pas là d’un signe du destin ou que sais-je, mais d’une attirance.
» Et agissons comme quelqu’un d’attirée par ledit mec :

  • Pas de tests
  • Pas de questions pièges
  • Pas de dissimulations de ces sentiments, pas de démonstration non plus (nous y reviendrons)
  • Pas de conversation orientée pour savoir s’il est « sérieux ». (Certains mecs seront sérieux avec plein de filles et pas avec nous. Pour d’autres, c’est le contraire.)

Si le mec nous plaît, nous lui montrons, en douceur. C’est ça la congruence.

Quand nous disons quelque chose : « je m’en fous de toi », alors que nous pensons autre chose : « je ne peux pas vivre sans toi », ça se voit comme le nez au milieu du visage.

90% de la communication est non-verbale.

Et si nous essayons de donner à notre langage corporel une pensée qu’il n’a pas, cela fera dissonance, nécessairement. (Nous ne pouvons pas maitriser les 90% restants).

Aparté : Communication, congruence et feeling

Que se passe-t-il quand on a le « feeling » ? Généralement, on se sent bien avec la personne, on a une confiance automatique rapide qui s’accompagne d’un sentiment de sympathie. Je crois, dans ce cas, que la personne avec qui nous avons ce « feeling » était congruente dans sa communication avec nous.

Pour preuve, certaines personnes ont du « feeling » avec… tout le monde. J’ai le sentiment que ce sont les personnes ayant une aisance sociale associée à une gentillesse/écoute sincère. En gros, si tout le monde aime bien une personne, c’est que cette personne aime sincèrement tout le monde. Elle montre du plaisir au contexte social.

D’autres, ont du feeling avec … moins de monde. Soit un feeling de fond, de confiance, malgré des manières rustres. Alors seules les personnes sensibles à ce type de personnalité auront «un bon feeling ». Soit un feeling de forme, notamment chez les personnes très séductrices qui n’évoquent pas ou peu de confiance de fond.

Enfin, certains s’attirent… une antipathie générale.
On trouve ces personnes qui recherchent beaucoup d’intérêt/reconnaissance de la part des autres, mais qui en donne assez peu. Autrement dit, il y a un manque de congruence entre les mots affectifs que ces personnes débitent et ce que disent leurs corps sur l’affection qu’elles portent. Typiquement, c’est la personne qui va jouer tous les codes de « l’aisance sociale » mais qui semble totalement paralysée derrière ces codes.

Pour que les gens (dont les mecs) aient un bon feeling avec nous, une recette = transparence + congruence.
La congruence d’abord, la technique après.

Aparté 2 : Par congruence, faut-il dire ses sentiments ?

NON.

Dans les commentaires, je retrouve souvent la situation suivante : un mec plaît à une lectrice, mais elle refuse de lui montrer son intérêt tout de suite (pour le faire languir, par timidité, parce que la situation est compliquée, etc). Le mec séduit (plus ou moins, selon la situation) et se lasse. Alors, vient l’implosion : le long mail/texto qui déclarent des sentiments fous et forts. Le réchauffement est tel, que s’il restait un intérêt de la part du garçon, il fondra aussitôt.

Donc, non.

Mieux vaut montrer son intérêt petit à petit, en utilisant le système de PUNITION-RECOMPENSE, que de tout garder et d’exploser. D’ailleurs, plus on contient un désir, plus il a de chance de s’agrandir et d’être pris pour une passion ou un amour… De là, naissent les OI.

Donc, non.

Pas de déclaration. Jamais. Surtout pas par texto.

C’est malheureusement déjà la fin de la première partie de cet article de révision. Oui, ce sont des révisions, mais je suis en mode gros état des lieux, je vais avoir un quart de siècle ce week-end (oui, déjà). Mais promis, la suite apparait lundi prochain (j’ai presque fini de la rédiger). Promis, je vous garde du gâteau.


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PS : Vous préfèrez que j’automatise ou non l’ouverture des liens dans un nouvel onglet ? Je ne sais pas ce qui est le plus confortable à la lecture.