Comment amener un homme à s’engager ?

3 secrets d'un couple amoureux pour la vie

comment-amener-un-homme-a-sengager
Il existe un lieu commun décrivant les hommes comme peureux de l’engagement.

Nous les rencontrons. Ils nous plaisent. Rapidement, nous voulons plus. Pourtant, au bout de quelques rendez-vous, ils se font plus distants. Ils répondent moins aux appels, disent moins de mots d’Amour. Déjà, les promesses passées ne sont plus d’actualité. Au cas où nous n’avons pas compris le message, ils reviennent du tatoueur avec un « Carpe Diem » sur le bas-ventre.

Comment amener un homme vers une histoire plus « sérieuse » ? Comment le « pousser » à s’engager ?

Les réponses dans cet article.

Enjoy.

(Il est évident que je parle de généralités. Tous les hommes ne fonctionnent pas comme le décrira ledit article. De même pour les femmes. Mais, sans un poil de catégorisation et de caricature, il m’est impossible d’expliciter mes théories.

« Avoir une parole impeccable » est, certes, un magnifique accord toltèque. Mais pas du tout un accord Anashkien.)

Retour sur la définition d’engagement

Dans l’article sur les trois piliers d’une d’une relation amoureuse , nous retrouvons (après la passion et la complicité) la notion d’engagement.


Je divisais l’engagement en deux types :

  • l’engagement spirituel
  • l’engagement matériel

 

L’engagement spirituel

Il met du temps à se mettre en place, il arrive bien après la passion et une fois la complicité bien installée. Il est une autopromesse.

Il ne se fait qu’entre soi et soi, même s’il parle de la personne qui partage notre vie/lit. C’est l’envie profonde et irrémédiable que la relation perdure en gardant la qualité qu’elle a au temps T.

On se promet à soi-même de mettre des choses en place (compromis, communication, surprises…) pour prolonger au maximum ce bien-être.

Cette autopromesse, on ne peut pas ni l’exiger, ni l’attendre de l’autre.

Nous n’avons effectivement aucun contrôle sur les envies profondes de notre partenaire. Il faut laisser faire le temps. Chercher à manipuler son partenaire pour qu’il se fasse (rapidement) cette autopromesse, c’est s’assurer qu’elle ne sera qu’un feu de paille.


Autrement dit, rechercher les promesses et mots d’Amour, c’est chercher des mensonges.

 

L’engagement matériel

Ce sont les preuves de l’engagement spirituel :

  • officialisation de la relation
  • présentation aux amis/famille
  • voyage/projets commun
  • vie à deux
  • mariage/enfants

Finalement, ce sont toutes ces actions qui visent à renforcer la relation. C’est ce qu’on appelle la « construction » de son couple. On abandonne un peu le hasard des émotions et sentiments pour mettre en place des projets.

Autrement dit, nous créons un nouvel espace appelé « NOUS ».

Bien sûr, « construire » une histoire, avoir des projets à deux est un chemin passionnant (comme d’autres). Bien sûr, on peut avoir envie de le vivre assez rapidement (même célibataire, alors qu’il n’y a pas de muse pour nous l’inspirer).

Mais, c’est un chemin qui n’est pas :

      1/

Systématique

      : tout le monde ne veut pas construire.

2/ Immédiat : il faut du temps pour le « je » réaménage de la place pour le « nous »)

3/ Unique : il y a mille et une manière de s’aimer. « Le couple » n’est pas la seule.

Engagement à tout prix ?

Vouloir traverser cette route, pourquoi pas ?

Mais, vouloir cet engagement matériel, à tout prix, de manière prématurée (sans laisser le temps à l’engagement spirituel de mûrir), le considérer comme la seule forme d’Amour valable, c’est dangereux. C’est risquer de se voir souvent déçu.

Autrement dit, et nous y reviendrons, c’est vouloir jouer un film que nous avons écrit dans notre tête, sans laisser le temps à l’Autre d’inscrire sa réalité dans notre vie. C’est nier SON rapport à LUI à l’Amour, qui est — surement — différent du nôtre (et de ce qui l’en dit).

 

Les étapes de l’attachement

(Je passerais outre le « coup de foudre » dont l’existence et la signification demanderaient un article à part entière. Notons seulement qu’il est extrêmement rare et que tout le monde n’en vit pas dans une vie. Ici, nous parlerons d’un attachement plus classique.)

Comment une rencontre en arrive t’-elle à un engagement spirituel (puis matériel) ?

 

L’intérêt

« Cette fille/ ce mec m’intéresse »

Parfois, avant même d’avoir engagé une conversation avec la personne, quelque chose chez elle nous attire. Elle nous intéresse. On désirerait mieux la connaître.

Parfois, cet intérêt prendra un peu plus de temps pour naître. Dans le cadre du travail, par exemple, il peut se mettre en place sur plusieurs semaines.

Il se nourrit d’une drôle d’attirance et de curiosité réciproque. On ne sait rien de l’autre, mais on le sentiment d’avoir des choses à partager, à se dire. La séduction démarre généralement avec des regards, des allusions.

Bref, l’autre nous attire particulièrement, mais nous ne le connaissons pas.

 

L’appréciation

« Il/Elle me plaît »

On se fréquente depuis quelque temps.

(Qu’on s’envoie en l’air ou non ne change fondamentalement rien à l’histoire.)

On découvre peu à peu la réalité de l’autre sans les masques des deux/trois premiers rencards. On commence à connaître sa manière de rire, de se fâcher, de se positionner face à ce qui l’entoure.

Nous distinguons les différences entre ce qu’il dit être (et vouloir) et ce qu’il est (et veux).

Généralement, nous sommes agréablement surprises. Il est moins cliché qu’il n’y paraît. Il nous plaît, parce qu’il respire une certaine profondeur. On trouve chez lui quelque chose de particulier que n’ont pas d’autres garçons. (Peut-être parce que nous n’avons pas pris ce temps-là avec d’autres.)

On prend plaisir à rencontrer ses potes ou son bar préféré. On est fascinée quand on découvre son opinion sur l’épineuse question de l’avortement des mouches en Alaska.

Autrement dit, l’intérêt, que nous lui portions précédemment, se confirme et s’affine, alors même que l’autre semble gagner en complexité.

 

Le bien-être

« Je me sens bien avec lui/elle »

Une certaine complicité et confiance se met en place. Nous nous livrons de plus en plus. Nous partageons des délires que nous seuls pouvons comprendre. Et, réciproquement, nous nous sentons proches l’un de l’autre.

Les moments partagés ensemble sont de bons moments. Bref, nous nous sentons bien avec cet homme.

Ce n’est plus seulement LUI qui nous plait, mais aussi LA RELATION que nous avons avec lui.

 

L’attachement

« Je veux rester avec cette personne, elle compte pour moi. »

Du bien-être à l’attachement, il n’y a qu’un fil. C’est le moment de l’engagement spirituel. Tout va bien et, naturellement, un « nous » se crée. On sent, au fond de nous, que nous serons présentes pour cet homme et réciproquement.

Ensemble, nous projetons des choses dans le futur. Sans aller jusqu’au supercombo enfant-mariage, nous prévoyons un week-end dans plus d’un mois à la montagne.

Il n’y a pas d’attachement sans un minimum de dépendance et confiance à l’autre.

Sans tout donner, sans tout sacrifier, nous laissons un espace dans notre vie à cette relation. Nous lui accordons du temps et de la place. Nous la soignons. Nous sommes prêtes à faire quelques compromis pour qu’elle perdure dans le temps.

C’est le moment, où le « couple classique » peut prendre une forme saine. Faites d’évidence. Sans avoir besoin de forcer le trait, l’on s’engage de plus en plus l’un vers l’autre.

En conclusion.

Pour amener un homme à s’engager sur une relation plus « sérieuse », le mieux est encore la patience. Non pas une patience qui s’énerve, s’interroge et s’angoisse. Mais une patience qui savoure chaque étape comme faisant partie de la rencontre, qui en apprécie les doutes et nouveautés.

(D’où l’importance de ne PAS avoir BESOIN des hommes, mais de cultiver une propre vie, bien à soi où l’on s’épanouit comme courgette au printemps).

Comme en voyage.
Imaginons, vous devez aller aux Amériques en bateaux. Si vous appréciez la croisière, que vous faites des rencontres, que vous prenez le temps d’aimer la mer, le trajet vous paraîtra presque trop court. Vous l’aimerez autant (si ce n’est plus) que le débarquement.

Si seule l’arrivée vous intéresse, le trajet sera pénible, vous deviendrez pénible et votre partenaire voudra changer de cabine. On le comprend.

Et si vous croisez un iceberg, il y a assez de place pour deux sur le morceau de table de billard, ne laissez pas Jack crever.

jack

 

Et vous, pensez-vous l’engagement comme une finalité ou une part du trajet ?

Anashka,

Se mariera un jour <3

(Non, je plaisante).