Vous Détestez votre Ex ? Voici Pourquoi vous Devez Arrêter

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Quand tu penses à ton ex, est-ce que :

  • Tu as terriblement envie de lui envoyer un message enflammé pour lui dire ses quatre vérités?
  • Tu l’espionnes sur les réseaux sociaux pour te rassurer qu’il ne vit pas mieux la rupture que toi ?
  • Tu rêves d’en faire une brochette halal ?
  • Tu imagines des plans machiavéliques pour te venger ?
  • Tu parles pendant des heures de lui à tes copines pour leur faire comprendre à quel point il est le pire mec de la terre ?

Si tu as répondu OUI à la majorité de ces questions, alors cet article est fait pour toi !

(Et puis même si ce n’est pas le cas, tu peux quand même venir le lire. Parce que je sais que tu en meurs d’envie !)

La colère : un choix facile et logique

Dans la majorité des cas, lorsque nous ressentons de la rancœur pour notre ex, c’est que la séparation a été vécue difficilement, nous l’avons subie.

Soit parce qu’il a décidé de nous quitter à notre plus grand regret, soit parce que ses actes nous ont poussés à le quitter, malgré nos sentiments.

La rancœur, en elle-même, est tout à fait normale. À l’instar des étapes du deuil, elle fait partie intégrante des différentes émotions après une rupture difficile.

Après le choc et le déni de la séparation survient la colère.

Mais le problème réside dans le fait que nous n’arrivons pas à dépasser cette étape. Nous stagnons parce que nous y prenons, paradoxalement, un certain plaisir.

  • À l’image d’une drogue, cracher notre venin nous fait du bien. Et dire à qui veut bien l’entendre ô combien notre ex est une personne infâme nous donne un sentiment de satisfaction.
    Mais à court terme. Car finalement, ressasser cette histoire nous rappelle à quel point elle nous est douloureuse.
  • Elle nous donne une bonne excuse pour ne pas nous remettre en question. IL nous a blessés, donc c’est SA faute. C’est MOI qu’il faut plaindre.
  • C’est une façon de garder un lien entre vous et lui. Et même si c’est un lien négatif, c’est toujours mieux que d’imaginer devoir faire un trait définitif sur lui.
  • Parce que c’est plus simple de choisir la solution de facilité. Or haïr quelqu’un est bien plus simple que chercher à le comprendre ou pardonner. C’est plus facile de se laisser porter par ses émotions que de chercher à les combattre.
  • La haine est parfois la seule option qu’on nous a apprise. Si vos parents divorcés se détruisent mutuellement, si vos amies détestent chacun de leurs ex, si vos ex vous détestent, alors vous ne saurez même pas que la colère n’est pas la finalité obligatoire d’une rupture difficile.
  • On se dit que la haine nous aidera à ne plus l’aimer. Après tout ce qui s’est passé, l’aimer est la dernière chose que nous voulons sur terre.
    Or, le détester nous conforte dans l’idée qu’il n’a plus d’emprise sur nous. Nous pestons alors sur lui pour nous convaincre que nous ne pouvons pas aimer quelqu’un comme ça.
    Nous voulons même parfois qu’il nous fasse du mal, pour nous donner une raison de le détester et être enfin libérées de cet amour.

Dans certains cas, la haine peut effectivement aider à affaiblir voire faire disparaître des sentiments. Je vais d’ailleurs souligner une nuance qui me semble importante pour vous aider à comprendre votre relation avec votre ex.

La colère VS La haine

Alors que la colère est un sentiment à chaud, la haine est un sentiment à froid.

La colère est une réaction face à une situation. Nous sommes en colère non pas contre la personne tout entière, mais plutôt face à ses actes. La colère influence notre jugement et nous empêche bien souvent d’avoir de la rationalité.

La haine est plus profonde. C’est une répulsion viscérale pour quelqu’un. Nous avons vraiment envie de lui faire du mal.

Pourquoi souligner cette différence ? Parce que nous confondons bien souvent les deux.

Il m’est souvent arrivé de penser ressentir de la haine pour quelqu’un alors que ce n’était que de la colère. Conséquence, lorsque je me suis vengée pour lui faire du mal, j’ai pris conscience que finalement je ne voulais pas le blesser. C’était simplement mon égo qui avait réagi à chaud.

Cette réaction à chaud m’empêchait de rationaliser et de communiquer sainement avec l’autre. C’était simplement de la colère. Et de la communication aurait suffi à apaiser les tensions.

Lorsque vous ressentez vraiment de la haine pour votre ex, c’est-à-dire que vous détestez vraiment l’être qu’il représente, il n’y a effectivement plus de place pour des sentiments amoureux. Et la communication ne sera pas d’une grande aide pour vous aider à dépasser votre haine.

Posez-vous alors cette question : est-ce que je ressens de la colère ou de la haine ? Si c’est de la colère, est-ce que mon jugement envers lui n’est pas un peu biaisé ?   

Cette étape est nécessaire dans le cas où c’est votre égo qui vous a poussé à détester votre ex.

Mais dans tous les cas (et j’inclus dans « tous » le cas où votre ex a « mérité » votre haine à cause de son comportement ignoble), vous devrez inévitablement passer par l’étape suivante

Pardonner pour être libre

Le pardon est une étape très difficile. D’ailleurs, peu peuvent se vanter d’y arriver. En effet, c’est un véritable travail sur soi-même que de pardonner « son bourreau ». Mais c’est possible, et surtout c’est vraiment bénéfique.

Dans le cas où vous haïssez votre ex, pardonner ne signifie pas forcément avoir plus de considération pour lui. Vous le trouverez sûrement toujours aussi minable. Mais vous ne lui accorderez simplement plus d’importance.

Vous allez vous libérer. De quoi ?

  • De l’impact qu’il peut avoir sur vous. Les personnes que nous haïssons ont paradoxalement un grand pouvoir sur nous. Elles peuvent influencer notre humeur de manière radicale.
    Par exemple, vous êtes de très bonne humeur après avoir passé une belle journée et vous tombez par hasard, en surfant sur internet, sur une photo de votre ex le sourire aux lèvres et accompagné d’une magnifique jeune femme. Cela suffira à vous faire fulminer toute la soirée et gâcher complètement votre journée.
  • De la fatigue accumulée à force de dépenser votre énergie à haïr quelqu’un.
    Haïr demande de l’énergie et du temps. Haïr ruine vos journées. Haïr vous consume de l’intérieur. Bref, ça ne fait pas vraiment du bien.
    Ne sous-estimez pas l’impact que la haine peut avoir sur vous : quand j’étais jeune, je vouais une animosité indestructible à celui qui m’avait brisé le cœur pour la première fois. Pour ne pas arranger les choses, je rêvais très régulièrement de lui. Et le comble c’est que même dans mes rêves, il me rejetait et me faisait du mal. À cause de cette fixette permanente, je me suis épuisée mentalement.
  • Du ridicule que vous inspirez. Les personnes extérieures à cette histoire se fichent complètement de savoir à quel point vous détestez votre ex. Elles n’ont pas envie de vous écouter vous plaindre. Elles savent que, bien souvent, la haine masque d’autres émotions comme la jalousie ou l’amour. Au final, en lynchant publiquement votre ex, vous ne faites qu’exposer haut et fort vos faiblesses.
  • En bref : pardonner c’est s’assurer un avenir serein ! J’avais lu une phrase qui résume parfaitement la situation : « Alors que la haine a un futur, le pardon laisse les choses dans le passé ».

Pardonner est, je le répète, une étape difficile. Cela n’arrive pas du jour au lendemain. Il faut du temps. Mais il faut aussi avoir la force de caractère.

Vous avez le « droit », dans un premier temps, de détester votre ex. Comme je l’ai dit précédemment, c’est une étape normale.

Après la rupture, ça fait du bien d’exploser, d’écrire sur du papier toutes les choses pas très catholiques que vous pensez de votre ex.
Vous avez le droit de passer une soirée entière à vous plaindre de lui (mais prenez une bonne copine quand même).

Mais cette phase ne doit pas durer. Vous devez finir par vous forcer à relativiser. Et surtout, ne pas nourrir votre haine en regardant ses photos par exemple, en écoutant les musiques que vous aviez découvertes ensemble, en pensant à toutes les choses qui vous le rappelaient.

Pardonnez-lui. Non pas parce que vous êtes une âme charitable, mais pour vous. Et je ne veux pas de « faux pardon » comme le fameux, « je pardonne mais je n’oublie pas ». Car si vous « n’oubliez pas », cela veut dire que votre haine est prête à ressortir à tout instant.

Soyez simplement indifférente. Un ex appartient au passé. Et le passé ne doit pas influencer l’avenir, ou en tout cas il ne doit pas le gâcher.

L’indifférence est la meilleure réplique face à tout ce qu’il vous a fait.

 

Et vous, avez-vous déjà réussi à pardonner vos ex ?

Christelle, Jesus sort de ce corps.