Quelles différences entre la séduction masculine et la séduction féminine ?

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différences séduction masculine et feminine

Il est admis comme lieu commun l’existence d’une séduction différente pour les hommes et les femmes. De nombreux sites masculins expliquent l’art de prouver son incontournable virilité aux femmes convoitées et de nombreux magazines féminins décrivent comment s’y soumettre. Voilà, les clichés qui règnent (en roi) sur la séduction.

Heureusement, il y a seduireunhomme.fr et nous allons nous arrêter deux secondes pour réfléchir (Tels des miroir. Oh mon beau miroir ! Dis moi qui est la plus belle ?) sur la séduction genré.

Bonne année, bonne santé et enjoy !

 

Les avantages d’une séduction de genre

Depuis la nuit des temps (et l’invention du patriarcat), la séduction est « genré ». Alors que les femmes montrent discrètement quelques vagues signes d’intérêts par un langage non verbal, les hommes proposent une véritable et complète parade. (Des coqs et des poules, en somme)

Séduction traditionnelle

Du bouquet de fleurs (à la belle époque) au « T’es bonne, sale p*te… » (moderne), on peut dire que les premiers pas appartiennent aux hommes. Dans la maladresse d’un poke Facebook ou la classe d’un verre de champagne serti de vouvoiement, ce sont bien eux qui s’approchent.

La femme s’occupera en amont de ses ongles et en aval (e) d’offrir un refus suffisamment poli. Il s’agit de laisser la porte ouverte à l’insistance du-dit séducteur tout en se positionnent en fille « sérieuse ».

L’exemple type est cet espèce de frustrant chantage sexuel où la femme ne couche qu’au troisième rendez-vous.

Mais… pourquoi ?!

Parce que c’est pratique.

Chacun connaît son rôle et n’a plus qu’à l’interpréter. Ainsi, nous pouvons rejouer inlassablement la même histoire (usée jusqu’à la moelle) où l’homme sauveur tombe sur sa muse qu’il arrache à sa vie morose. Et où la femme aimante et dévouée… heu… ben… sera aimante et dévouée.

Bref, vous connaissez le Titanic, vous connaissez Hollywood et, peut-être, comme moi, vous avez déjà tenté l’expérience de la tradition.

(Et peut-être, comme moi, vous vous êtes levée un jour avec une bonne grosse gueule de bois et une envie de vomir. Vous avez dit au revoir au Prince Charmant pour vous blottir dans des bras fripons).

 

Séduction féminine et séduction masculine : réalité

Non, il n’y a pas de gène/ hormone /espace cortical associé à une démarche chaloupée, des cils qui virevoltent et un sourire gêné chez la femme.

Non, il n’y a pas de gène/hormone/ espace cortical de la phrase d’abordage, du paiement du restaurant et de l’ouverture de portière (et de braguette) chez l’homme.

Ce sont des comportements appris. Une sombre histoire d’éducation patriarcale.

Séduction passive VS séduction active

Il existe, en revanche, une séduction active (faire les premiers pas / donner) et une séduction passive (recevoir / refuser). Traditionnellement, la passivité a été associée à la femme et l’activité à l’homme.

(Je ferais d’autres articles pour expliquer ce phénomène, mais pas ce soir. Ce soir, j’ai whisky piscine.)

Séduction passive

La séduction passive, c’est la réception.

  • Quand l’homme drague, on acquiesce ou refuse.
  • Quand il propose le sacré saint coït, on jouit ou simule.
  • Quand on veut lui faire savoir qu’il nous plaît, on se fait belle, on rit à ses blagues, on se touche les cheveux et on bas des cils couverts de L’Oréal

Bref, en écoutant nos mères (pas toutes, heureusement) et les magazines féminins, on subit la séduction de l’autre qui reste au centre de l’attention.

Que faire avec un homme timide ? Rien. On attend. Point.

Youpi ! La passivité, notre bonheur.

Séduction active

La séduction active, c’est se prendre beaucoup de râteaux pour emballer.

  • Il drague et passe pour un lourd tant qu’il n’a pas trois poils au menton.
  • Il montre sa performance et dominance au lit, priant tous les Dieux que le petit soupir que nous venons de pousser ne soit pas de l’ennui.
  • Il nous fait des compliments maladroits et trop nombreux.
  • Il devient notre meilleur ami alors qu’il attend autre chose.
  • Et, parfois, il se fait salement rembarrer.

Bref, en écoutant leurs pères (heureusement pas tous) et les sites masculins, ils subissent les clichés ridicules de l’Alpha, qui les poussent au complexe, à la frustration et au terrible, abominable râteau.

Et, avec une femme qui se lance ? Il a peur, il ne comprend plus, alors, il pense que c’est une sal*pe.

Youpi ! L’activité, leur bonheur !

 

Sauf que …

Sauf que ça ne marche pas. Ça ne marche plus. Homme comme femme, nous en avons notre claque de vivre des histoires préfabriquées, nous avons envie de rencontres et de belles.

Alors, quelques mecs épousent des techniques de séduction passives : ils laissent les femmes faire les premiers pas, se laissent désirer, jouent de l’humour, refusent avec ambiguïté. Et, généralement, ce sont des mecs au centre de notre attention. Ils ont l’air inaccessible. C’est pour cela que ce sont eux, les séducteurs, les vrais.

Et quelques femmes épousent des techniques de séduction actives : elles abordent, elles mènent la danse, elle provoque, elle sexualise… Et, généralement, ce sont des femmes au centre de l’attention. Les femmes fatales, comme on dit.

Et si le secret c’était l’échange ?

Finalement, la séduction active et passive se complète. Quand tu danses du Tango, il faut que l’autre recule pour que t’avances (et vice versa). Parfois, c’est la femme. Parfois, c’est l’homme.

Alors, pour la nouvelle année, je vous propose, chez Mesdames, Mesdemoiselles, lectrices et amies de fouiller la séduction masculine et d’emprunter de leurs ancestraux savoir-faire.

(Idem pour messieurs qui me lisent.)
Et vous, quelles techniques actives aimez-vous ?

Anashka,
« Salut Moustachu, tu vis chez tes parents ? »
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