5 conseils contre la dépression saisonnière

conseils contre dépression saisonnière

conseils contre dépression saisonnière
Novembre s’avance. Avec lui débarquent le froid, les potimarrons et les TAS (troubles affectifs saisonniers). Plus connus sous le nom de dépression saisonnière, ils toucheraient au 10 % à 20 % de la population sous sa forme légère. (Et 2 % sous sa forme lourde.)

Comme la journée de la gentillesse, c’était avant-hier, je tenais à partager quelques conseils tirés de « Se changer, changer le monde » de Christophe André, Jon Kabat-Zin, Pierre Rabhi, Matthieu Ricard. Ils sont emplis de bon sens, de générosité et de douceur.

Un vrai bol de soupe au potimarron !

Pour les lire, c’est ici.

Enjoy.

 

Conseil 1 : Faire une « détox digitale »

Nous passons tous trop de temps devant les écrans. L’INSEE dans cette étude note que nous passons en moyenne 2h30 par jour devant les écrans (hors travail).

Temps libre écran

C’est beaucoup. C’est la moitié de notre temps de loisir quotidien ! Un temps où nous sommes sursollicités par les images. Notre cerveau est alors incapable de se reposer, de laisser la place aux pensées vagabondes.

La « détox digitale » peut être douce. Il ne s’agit pas de se priver du film du dimanche soir. (Sous le plaid.) (Accompagné d’une soupe au potimarron.) (Et de chocolat !)

En revanche, on peut se passer d’écran au réveil. Arrêtons de regarder nos mails au sortir du lit ! Laissons le temps à nos neurones de se réactiver tranquillement. Prendre quelques minutes, dès le lever, pour se recentrer sur nos émotions du moment, et c’est toute une journée d’améliorée !

 

Conseil 2 : Manger en « pleine conscience

La nourriture est au cœur de notre vie. C’est elle qui fait tourner notre corps, notre cerveau, notre bien-être général.

Au risque d’enfoncer des portes ouvertes nous mangeons trop gras, trop salés et trop de protéines. Non seulement notre consommation à des conséquences sur notre corps (et notre humeur), mais aussi sur la planète.

Donc, pour améliorer notre santé et humeur (qui est corrélée), tentons au maximum de manger local, de saison et bio.

Les AMAPs sont de bonnes alternatives pour les petits portemonnaies. Et force de fréquenter un marché, on finit par repérer le revendeur du producteur, le “bio” de celui qui a la main lourde sur les pesticides.

Bien sûr, j’ai envie de prêcher pour ma paroisse et d’encourager à une diminution de viande. Nous pouvons trouver des protéines dans le soja, le tofu, mais aussi dans toutes les légumineuses (pois chiche, lentille, pois cassés, haricot rouge).

C’est moins polluant et bien meilleur pour notre santé (moins de cholestérol, de prise de poids et j’en passe).

Bref, faire attention à notre alimentation nous permet :

  • de prendre soin de nous (de notre santé, de nos besoins nutritifs)
  • de prendre soin de la planète (diminution de la surconsommation)
  • de revenir à l’essentiel (manger, boire, dormir)

Note 1 : Le potimarron + crème fraiche + quelques morceaux de bleus, ça te transforme une bonne soirée Breaking Bad en excellente soirée Breaking Bad.

Note 2 : Le premier qui me spoile sur Breaking Bad, je le bannis à vie. Et, le jour où il s’y attendra le moins, je le réveillerai en pleine nuit pour lui spoiler Games Of Thrones.

Note 3 : Envie de partager cette musique avec vous “Agriculteur” Ridan.

 

Conseil 3 : Cultiver la générosité

Le livre “Se changer, changer le monde” est basé sur le proverbe de Gandhi “Sois le changement que tu veux voir dans ce monde”.

Il s’agit, tout au long des écrits, de prendre conscience que nous sommes une partie du monde, “infime, mais importante”. Que “se changer soi, c’est déjà transformer le monde”.

De plus, nos actes peuvent influencer nos proches, notre entourage. Autrement dit, un mieux-être individuel peut ouvrir vers un mieux-être collectif.

Faire quelque chose pour quelqu’un d’autre

Nous avons un jeu sur le forum. Il s’agit pendant une semaine de faire cinq gestes de bienveillances par jour. Nous l’avons commencé avec la “journée de la gentillesse” et nous poursuivons ce jeu sur une semaine.

A priori, ça paraît facile. Nous sommes TOUS naturellement bienveillants. Mais d’avoir un chiffre à faire (que nous le réalisions ou non) nous fait prendre conscience que ce n’est pas si évident que ça.

Bref, ne serait-ce que faire UNE chose pour quelqu’un d’autre chaque jour améliorerait notre bien-être :

    • nous nous sentons utiles
    • nous avons un retour immédiat
    • nous sommes plus à l’écoute de l’autre

(et donc moins de nous et des pensées grises nous enveloppent parfois en ce mois de novembre)

Faire quelque chose pour la planète

Il ne faut pas minimiser l’importance et la puissance des petites résolutions qui, loin d’être anodines, contribuent à construire le monde auquel nous somme de plus en plus nombreux à aspirer” Pierre Rabhi.

On a tous quelques bases d’écologie et/ou potager et/ou des convictions qui nous tiennent à cœur. Aller dans leurs sens, part UN petit geste chaque jour, peut nous permettre de nous sentir au plus proche de nos valeurs (et donc mieux dans nos baskets).

Faire quelque chose pour soi

Comme je disais plus haut, prendre soin du monde commence par prendre soin de soi. Accordons-nous (au moins) UN geste pour nous, chaque jour.

Sport, lecture, écriture, cuisine, massage crânien, discussions avec des amies, tout est bon !

 

Conseil 4 : Faire au plus simple

Nous nous compliquons souvent la vie pour nous donner une impression d’action et d’intensité (ou par habitude).

Parfois, revenir à l’essentiel, au décodage du monde et de nos ressentis dans leurs immédiatetés permet de se retrouver. D’être entier dans le moment.

Je crois que c’est ce que les auteurs ont voulu dire ici.

Dans ses actions

Enlevons le superflu et les distractions ! Nous avons en moyenne 4 h 25 de loisir par jour et des rêves, des convictions, des proches… bref, des choses qui nous tiennent à cœur.

Pourquoi passer tant de temps à se “distraire” de la vie plutôt que de prendre du temps pour soi, pour apprendre, pour aimer, pour avancer ?

Pendant les TAS, il nous arrive de ruminer une perte de sens. La distraction n’en amènera pas plus.

Dans ses paroles

Quand l’on pèse sa parole, on est plus écouté.

Des personnes que nous estimons intellectuellement peuvent nous faire des retours pertinents. Et surtout, parce que nous exprimons mieux nos pensées, nous les voyons moins déformées par les autres. (Donc moins de malentendus, de conflits, etc.)

Dans ses pensées

Le simple ne veut pas dire “simpliste”. Loin de là. Une pensée simple, c’est une pensée claire où les choses coulent logiquement.

Et, une pensée claire, simple, vraie, c’est souvent une pensée de l’instant de T, une vérité immédiate de nos ressentis. En gros, il s’agit de plus écouter nos impressions/émotions.

Par exemple.

Lors d’une complexe histoire de cœur, nous avons tendance à sur-analyser le comportement de l’autre. Nous cherchons à comprendre pourquoi il a agi de telle manière, ce qu’il pensait vraiment en disant ça. Nous voulons savoir si on peut avoir confiance, si ce gars est aussi sérieux qu’il le dit. Pourquoi, il nous relance après un temps sans nouvelles.

Nous avons des milliers de questions. Notre pensée s’embrouille dans diverses théories contradictoires sur le mec aimé.

Une pensée simple c’est se poser trois questions :

  • Est-ce que la situation actuelle me rend heureuse ?
  • Si non, est-ce que je la SAIS (et non suppose/espère) transitoire ?
  • Si non, est-ce que je conseillerais à ma meilleure amie de rester dans une situation qui la rend malheureuse et qui n’a a priori pas de chance de changer ?

 

Conseil 5 : La douceur avec soi

Et enfin, le meilleur conseil : la bienveillance envers nous-mêmes.

Nous nous jugeons trop souvent et trop durement. Pas par masochisme, mais parce que nous avons tous un idéal de ce que nous voulons être. Il est parfois tellement grand, que nous nous sentons petits et misérables face à lui.

Avoir un but, espérer être au plus proche de nos valeurs, c’est une bonne chose tant que ça ne nous handicape pas au temps T.

Quand on veut construire une maison, on peut l’imaginer sans cesse (et perdue dans nos pensées, oublier de nous concentrer sur le béton qui coule). Ou l’imaginer de temps en temps. Mais, aujourd’hui, tenté de poser du mieux que l’on peut cette brique.

Devenir la personne de nos rêves, c’est uniquement pour nous, pour nous donner une direction. Pas pour nous empêcher de marcher.

 

Et vous, quels sont vos trucs et astuces pour lutter contre la dépression saisonnière ?

Anashka,
Obsessionnelle du potimarron.
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