Comment gérer les silences lors d’un rendez-vous ?

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Premier rendez-vous avec Jules. Vous êtes un peu impressionnée. Non seulement il est beau, mais il a aussi oublié d’être un idiot. La conversation suit tranquillement son cours, jusqu’au moment où… PATATRA ! Gros blanc.

Il vous regarde. Vous le regardez. Il sourit, gêné. Vous tapotez votre pied sur le sol. Il vous dit qu’« Il fait doux, ce soir, non ? » Vous pensez « P*t*** de m*rd*, c’est foutu ».

Blancs, silence, ange qui passe… Comment gérer ? C’est par là !

 

Pourquoi le silence nous met-il mal à l’aise ?

Le bavardage intempestif est une forme de fuite. Il nous permet d’éviter les pensées que laisse s’entrechoquer le silence. Un blanc laisse la séduction en suspend. On entre dans une immobilité inconfortable où les secondes s’étirent. Voilà qu’on se tortille sur la banquette du bar.

Cercle vicieux : nous sommes mal à l’aise. Le silence vient souligner notre gène. Qui nous laisse muette comme une carpe et nous sommes d’autant plus mal à l’aise.

« Le silence est la condition absolue pour que se fasse entendre en nous la véritable parole, les véritables révélations » disait Je-Ne-Sais-Plus-Trop-Qui-Mais-OSEF.

Le problème, c’est qu’on ne tient pas spécialement à ce que Jules entende les « véritables révélations ». D’autant plus quand notre visage gêné dit : « Tu me plais, mec. J’aimerais élever les poulets bio en Tanzanie avec toi (et, en pensant arracher sauvagement ta chemise). »

Certaines d’entre nous (dont je fais partie) entrent dans une diatribe sans sens, parlant tant du chat qu’elles avaient étant gamines (il s’appelait Grisou), de leurs relations avec Papa (le plus mieux beaux des hommes) en passant par les financements de la PAC (sans commentaires).

Non d’un Grisou, le gros blanc précédent était — presque — préférable !

Même si nos Jules sont bienveillants et nous assurent que « Si-si, c’est mignon. », nous on sait que pour l’assurance mode-femme-fatale, on repassera.

 

Gagner en aisance avec le silence

L’autre nous voit sans mots. C’est vrai. Et ?

Le problème est un faux problème. Le silence est gênant SEULEMENT parce que nous l’admettons ainsi. D’ailleurs, tous les passionnés de Body Langage vous le diront : la communication est avant tout non-verbale. Autrement dit, nous communiquons même sans parler. Et cette communication s’apprivoise.

Une bonne manière de gagner de l’aisance avec le silence, c’est d’oublier l’impression que nous donnons à l’autre et d’observer comment LUI gère ce temps « mort ».

Est-il à l’aise ? Sourit-il ? Rougit-il ?

Ce silence est une occasion en or pour mieux le connaître. Sous un autre angle, hors des mots, là où les âmes se rencontrent vraiment.

 

Éviter les silences

OK, on a compris les rencontres de l’âme, l’authenticité, la véritable observation de l’autre, blablabla. C’est bien gentil. Mais bon, comme moi, je suppose qu’on préfère quand même éviter le blabla spirituel à coup de mouches qui passent.

Quelques pistes :

 

  • De bons sujets de conversation (Tout un article ici )

 

 

  • De la curiosité : si vous êtes véritablement curieuse de l’homme en face de vous, votre conversation ne perdra pas son rythme de croisière. Interrogez-le, sur lui, sur ses opinions. Comme tous les êtres humains, les hommes sont intarissables à propos d’eux.

 

 

  • Changer de lieu : vous sentez que la conversation s’amenuise, mais vous ne voulez pas mettre un terme au rendez-vous : aller ailleurs. Le trajet, comme l’arrivée dans un nouvel espace renouvellera l’air et la conversation. (D’autant plus si vous lui attrapez la main avec un « Vient, on bouge ». )

 

 

  • Verbaliser le silence : « Pouah, il m’intimide ce silence. Attends, j’ai une idée, on va parler des mouches en Alashka. Es-tu pour ou contre leurs droits de vote à l’étranger ? » Le sous-entendu « ça m’intimide » est devenu explicite. Oui, vous êtes humaine. Oui, un long silence vous gêne. Oui, vous l’assumez.

 

 

Utiliser le silence pour séduire

Le silence utilisé à bon escient devient une arme de séduction massive.

Devenez le « Prix »

Effectivement, le mec en face traverse aussi ce silence. Peut-être est-il gêné ? Peut-être se demande t’il s’il n’est pas en train de foirer son coup ? Pour le séduire, c’est sur SON silence à lui que vous devez jouer. Oublier le vôtre. Observer simplement comment LUI s’en sort.

Regardez-le, souriez-lui. Et attendez.

L’idée c’est que TOUT votre boby langage disent : « Ah ah, comment tu vas te débrouiller pour nous faire sortir de là ? ».

Vous faites ce que l’on appelle du « PRIZING ». Vous devenez le prix. C’est-à-dire que par votre BL, vous lui dites que c’est à LUI de vous séduire.

Ouep, c’est peu lâche. Ouep, ce n’est pas très romantique. Mais, c’est drôle.
Et finalement, sans fun, à quoi sert la séduction ?

Comme à « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette », il s’agit de ne pas craquer sous la gène la première. Normalement, Jules comprendra le jeu.

  • Si c’est un timide : accentuez le jeu, en le fixant. Dans le genre concours de regard. Ça passe avec tout le monde.
  • Si c’est un séducteur : il sourira en coin et sexualisera du regard. C’est le moment d’envoyer le message mental « Je vais te manger tout cru, jeune homme ».

Bref, si les yeux sont les portes de l’âme, ayez l’âme joueuse.

La kino-escalation

Pour celles qui n’ont pas froid aux yeux, touchez-le. Attrapez-lui la main. Levez-vous pour déposer un baiser sur la joue avant de vous rasseoir et de le regarder en souriant.

Le silence est un espace idéal pour donner un poids véritablement excitant à la Kino-escalation. Si vous vous de vous lancez, abusez-en. Vous serez propulsée à femme fatale, en trente secondes.

(Tout un article sur la kino-escalation ici , et un sur la sexualisation ici )

Le silence, c’est comme les hommes au fond :

  • soit vous le voyez comme un ennemi à faire succomber
  • soit vous vous en amusez.

Dans le premier cas, vous risquez de vous laisser gagner par le malaise, dans le second vous séduirez et ça sera fun pour tout le monde.

 

Et vous, qu’elles sont vos astuces pour gérer les silences ?

Anashka,
(Grisou était gris, au cas où un doute persiste).
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